Par Jean Christophe Bataille.
Les intervenants sur le net ont une large propension à confondre les phénomènes monétaires et les évolutions de la croissance. Dès que les marchés baissent, ils parlent de déflation d’actifs et dès qu’ils montent, ils parlent d’inflation. Il s’agit d’une confusion qui n’aurait pas d’importance si elle ne faussait pas l’analyse. Le prix des actifs est dans les faits soumis à deux forces :
– L’une monétaire qui conditionne la valeur de la monnaie par rapport à tous les biens, qu’ils soient durables ou de consommation courante. Dans la déflation, la monnaie prend de la valeur et dans l’inflation, elle en perd. Ce paramètre monétaire est régi au sens de l’école autrichienne par le rapport entre la quantité de monnaie émise et la richesse crée. Interviennent ensuite d’autre parametres secondaires qui vont amender ou accéler ces phénomènes monétaires. Ce sont, entre autres, la solvabilité financière du pays considéré, la vélocité de la monnaie dans ce même pays, les parités monétaires avec d’autres pays, la situation de leur monnaie et les balances commerciales respectives.
– L’autre force est économique, liée essentiellement au niveau d’activité. Il est évident que lorsque l’économie ralentit quelle que soit l’évolution de la monnaie (inflation ou déflation) la valeur des biens diminue ou monte moins puisque la demande décroit. Inversement lorsque la croissance devient trop forte, l’offre de biens ou de produits manufacturés devient inférieure à la demande et les prix montent. Il ne s’agit là, ni d’inflation, ni de déflation, mais d’ajustement économique des prix.
A l’analyse fine, la confusion entre les deux est liée au fait que la croissance augmente la vélocité de la monnaie et potentialise les effets d’une inflation monétaire (récente surchauffe chinoise) et la récession la diminue en accélérant les phénomènes déflationnistes (crise de 29 ou poussée déflationniste de 2008 aux US). Chacun comprend qu’il s’agit de deux phénomènes différents et qu’ils ne doivent pas être confondus. Il est tout à fait possible, comme c’est le cas aujourd’hui, de cumuler récession ou stagnation économique avec inflation monétaire.
En effet, que se passe t-il actuellement ? Nous sommes dans un environnement inflationniste puisque les indices des prix à la consommation, pourtant sous-évalués par une pondération inadaptée de l’échantillon des prix, se sont situés entre 2.5 et 3 % et beaucoup plus dans certains pays émergents durant l’année écoulée. C’est profondément anormal puisque la croissance en France et dans de nombreux pays est à zéro. Cela signifie que même si la vélocité de la monnaie est diminuée nous produisons de l’inflation au delà de la cible que nous nous sommes autorisée durant des années. Cela veut dire que la masse de monnaie en circulation est bien trop élevée. Il ne s’agit pas dans cet article de rappeler pourquoi elle est si abondante mais on comprend parfaitement que les raisons qui conduisent les autorités monétaires, souvent la main forcée, à émettre plus de monnaie que de richesses crées, n’ont pas disparu.
Quand je lis l’article d’un éditorialiste souvent pertinent intitulé « les déflationnistes marquent des points, c’est indéniable », je suis obligé de lui dire qu’il fait une énorme confusion entre valorisation monétaire et croissance.
Pour parler de déflation, il faut que le prix facial des biens et des produits manufacturés baissent non pas parce que l’économie ralentit mais parce que l’argent se renchérit. On voit bien que c’est faux. L’argent perd chaque année un peu plus de sa valeur par rapport à l’or (multiplié par 5 en 12 ans) et à l’immobilier (multiplié par 2 en 12 ans) dans les pays qui ne subissent pas de deleveraging, à situation de croissance, d’offre et de demande relativement constante (cas de la France). Cela signifie qu’en dépit d’une vélocité monétaire réduite, l’inflation progresse à un taux supérieur à celui ciblé par les banques centrales. Si le prix des actions et des matières premières diminue actuellement, c’est parce qu’on anticipe une baisse de l’activité, certainement pas un renchérissement de la monnaie. Ce phénomène n’est pas une déflation : c’est une stagflation. Celle-ci a de fortes chances de se développer plus avant avec le temps.
Je vois, je vois. Merci.
Sauf que tu investis progressivement en général.
Kangourou,
Oui mais pas avant que ca sente le soufre. ou alors j’investis quelques lignes pour le long terme dans des actifs auxquels je crois mais jamais en volume.
Jeudi 31 mai 2012 :
La zone euro doit agir si elle veut éviter la « désintégration » (Olli Rehn).
« La zone euro n’a pas le choix et doit prendre des mesures sous peine de risquer la désintégration, qui mènerait à la dépression », a averti jeudi le commissaire européen aux
Affaires économiques, Olli Rehn.
M. Rehn, qui s’exprimait devant le Brussels Economic Forum, a plaidé pour faire le nécessaire afin d’empêcher la contagion de la crise financière, « si nous voulons éviter une
désintégration de la zone euro et si nous voulons qu’elle survive ».
Il a estimé qu’il fallait agir sur trois fronts: « d’abord rester sur la voie de la consolidation budgétaire, deuxièmement mettre en oeuvre des réformes structurelles,
troisièmement soutenir les investissements publics et privés pour alimenter le moteur de la croissance ».
En l’absence d’action, une « désintégration de la zone euro mènerait à une dépression terrible en Europe et dans le monde », a-t-il averti.
M. Rehn a en revanche estimé que les euro-obligations n’étaient pas une solution aux problèmes actuels de la zone euro. « Nous ne parviendrons pas à surmonter nos problèmes en nous
focalisant sur l’émission de dette », a-t-il jugé.
La Commission est pourtant la première institution à avoir défendu l’introduction d’euro-obligations, des titres mutualisant la dette dans la zone euro, auxquelles la France est
favorable, mais l’Allemagne y est opposée.
Une des porte-parole de la Commission a cependant indiqué la semaine dernière que si leur introduction était « possible », ce serait à une date « pas spécifiée ».
(AWP / 31.05.2012 11h15)
D’accord. Est-ce que j’interpréte bien en pensant que tu plannifies selon des critères dont tu ne peux déterminer le cours qu’auront les actifs le moment venu, et que par conséquent tu plannifies
mais que tu ne programmes pas. Sinon je me demandais jusqu’où allait l’encodage ne nécessitant que quelques clics de souris ou quelques appels, de quoi gérer un maximum de stress et limiter les
risques de coûteuses coquilles. Lorsque je sens que c’est à peu près le moment d’acheter, je prépare mon ordre de manière qu’il n’y ait pas de mésinterprétation du courtier ou d’erreur de ma
part. Et via un broker en ligne, ce que je n’aime pas beaucoup perso parce que la discussion de l’ordre avec le courtier m’évite parfois des erreurs, je suppose qu’il y a moyen de préparer sinon
les ordres limites, du moins les codes et les volumes à acheter, en étalant dans le temps ou non. Il te suffit alors de cliquer sur « Achat » les moment venus. A moins que tu ne parviennes à
encoder différents paramètres qui décideront pour toi du moment de l’envoi des ordres. Auquel cas, tu peux aller jouer au golf pendant que la terre tremble … . C’était çà ma question.
Et c’est bien d’investissement que je parle, non de trading.
Elles sont nulles mes questions mais je suis un littéraire, alors bon, faut faire avec.
Les millionnaires français ont résisté à la
crise
Par Danièle Guinot Mis à jour le 31/05/2012 à 21:41 | publié le 31/05/2012 à 18:3
La prudence des épargnants français, qui préfèrent l’assurance-vie en euros et les livrets aux investissements en actions, a été récompensée. Leur patrimoine financier a progressé de 1,5%
l’an dernier.
Lol alors.
Quand j’achète massivement, j’achète engrande partie des FCP et je n’ai pas le doigt sur le bouton ;-)
Ok, merci.
Ce
projet immobilier qui indigne l’Espagne
Le Point.fr – Publié le 31/05/2012 à 14:59 – Modifié le 31/05/2012 à 15:00
Une municipalité d’Andalousie veut faire construire un gigantesque complexe touristique à quelques mètres d’une plage sauvage paradisiaque. La guerre est déclarée.
Pas là siouplaît.
Plus un message depuis ce matin… ca commence a sentir la panique !
SP
Il faut dire que les chiffres du chomage US nous laissent coi. L’or remonte, ca sent la monétisation .
Dommage, je serai en voyage la semaine prochaine. Je ne pourrais pas trop commenter mais il est possible que nous ayons des fenetres d’achat entre la panique et les prochaines annonces de plan de
relance – impression monétaire.
c’est à dire ? QE3 ? Si oui, c’est up pour les indices, non ?
J’ai pris une position up surle cold et le silver dès l’annonce des chiffres US. Stop break even maintenant. J’ai de plus en plus de mal à croire que l’or et le silver vont aller plus bas.
J’ai vendu mes shorts – avec PV modeste de 11% – et acheté des calls 7731S à CAC 2944, à revendre vers les 3100 que je vise pour la semaine prochaine. On verra bien. Pour le reste j’ai des VMMA,
MRB, CRI, GA, FTE (MV 20%!).
En tout cas l’EUR USD remonte. J’ai pris des positions gold et silver pour hedger la paire et protéger mes plus values. Avec un stop à la valeur d’achat, j’ai ma couverture et je peux garder mes
shorts EUR USD pour le cas ou le dollar remonterait. Car l’euro devrait rester faible pour l’instant. Cela ne veut pas dire qu’il le sera toujours … Pour les indices actions c’est pas
nécessairemetn up de suite. Il faut attendre les annonces de la fed. Ce qui est certain selon moi c’est que le CAC n’ira pas à 500 et l’immo ne perdra pas 50 % …
Hausse verticale de l’or en 1/2 heure. Il est à 1600$ oz.
Ca va être quoi le déclencheur de la panique cette fois ? L’Espagne ?
http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/chronique/l%C3%A9dito-de-marc-fiorentino-0
La hausse en mur de l’or est la même que sur l’euro/usd
Edgar
Justement je suis en short sur EUR USD depuis de nombreuses semaines. Si l’euro remonte par rapport au dollar. je pers un epu de bénéfice mais comme j’ai pris une position longue sur l’or et le
silver, je compense par un gain sur ces supports. Et comme je pense que l’euro ira plus bas que les métaux précieux. UJe joue en meme temps le sread entre les deux.
On va finir par le faire ce 2eme dip !
C’est cool : grosse chandelle sur l’or et le silver. Je gagne plus sur les métaux précieux que je perds que l’euro. Le compte broker continue à monter en fléche (il lui arrive aussi de descendre
rassurez vous !)
Ca ne s’arrange pas. Toutes les stats se cassent la figure aux US :
http://www.forexfactory.com/calendar.php?do=geteventinfo&day=2012-6-1&c=2
Bonjour à tous,
@JCB « Ce qui est certain selon moi c’est que le CAC n’ira pas à 500 et l’immo ne perdra pas 50 % » Difficile de se tromper avec une affirmation pareille !
En ce qui me concerne un CAC en dessous de 2000 et -30% sur l’immobilier dans les 3 ans à venir me semble probable.
Je suis tétu, peut être, mais je ne crois pas à de l’inflation dans les 2 – 3 ans à venir.
En ayant comme exemple ce qui se passe en au Portugal, en Espagne, en Italie.
Pour finir je viens de prendre des positions short sur le CAC.
Fred marseille
Fred,
Effectivement tu es tétu.
Si commence à shorter le CAC, alors je vais commencer à spéculer à la hausse; en général tu es un bon indicateur contrariant.
OK JCB,
Donc tu rentres long à l’instant sur CAC à 2940.
A + pour le résultat des courses.
Fred marseille
Non je ne rentre pas long sur le CAC. Je plaisante car tu te trompes souvent de sens. En fait je trouve sans interet de trader le CAC qui n’est pas lisible en ce moment.
Bon JCB tu te dégonfle…
C’est vrai je me trompe souvent….
Fred marseille
Bref, on verra bien qui a raison.
Support en béton sur l’or à 1520. Tous les point bas ont été achetés. Il se confirme que les chinois rachéteront la moindre paillette à moins 1500$ l’once; La tasse avec anse inversée
produit ses effets sur le CAC avec un objectif MT à 2650. La panique commence à s’installer sur les forums, on devrait avoir un fort rebond technique la semaine prochaine si effet d’annonce. La
pression va être très forte ce week-end sur les gouvernements européens et il va y avoir au moins des rumeurs pour relancer le marché. On commence à parler d’état fédéral avec mutualisation des
dettes (seule solution à l’implosion pour moi). Il vaut mieux avoir de l’or que des obligations. A tout moment on peut avoir un bankrun et l’or à 2000$ l’once en un éclair… Il sera alors temps
de vendre son or pour se placer sur les actions.
Ceux qui ont confier leurs capitaux aux banques en confiance vont perdre beaucoup…
Je peux pas avoir tort car je ne me prononce pas sur le CAC en ce moment mais sur l’euro et l’or.
j’en reviens aux bancaires, elles ont encore fait preuve d’une belle résistance aujourd’hui
quelqu’un a une idée sur le pourquoi du comment ?
Je ne résiste pas de reposter car un des messages récents de JCB est très rigolo (involontairement):
« Fred,Effectivement tu es tétu.Si commence à shorter le CAC, alors je vais commencer à spéculer à la hausse; en général tu es un bon indicateur contrariant ».
Moi j’aurais dit « contrarien ». Mais j’ai eu l’occasion de constater la semaine dernière qu’en effet, les avis qui ne vont pas dans votre sens vous contrarient…
Puisque je suis là, je poste un lien vers un article de Capital.fr:
« Crédit immobilier : le nombre de candidats refoulés explose » (http://www.capital.fr/immobilier/actualites/credit-immobilier-le-nombre-de-candidats-refoules-explose-724818)
Le chapeau de l’article: « Depuis début 2012, le robinet du crédit se referme et les cas de refus se multiplient. Les bons clients sont encore choyés, mais sans doute plus pour
longtemps. »
Un peu plus loin: « Certes, une fois renfloués, la plupart des établissements prêteurs ont fait un geste envers leurs clients, en abaissant un peu leurs taux de crédit immobilier : en
moyenne, ceux-ci ont reculé de 0,16 point entre février et mi-avril. Mais dans le même temps, les conditions d’octroi des prêts se sont considérablement durcies. «Les banques appliquent
désormais la politique du risque zéro», affirme Jérôme Robin, président du courtier Vousfinancer.com. De quoi expliquer en bonne partie le plongeon de 49% des crédits à l’habitat sur un
an. »
La lecture de JCBG: « Viote, dépêchons-nous de nous endetter avant que ce soit impossible.
Ma lecture (cad la lecture de quelqu’un qui n’en a pas rien à faire de perdre 10 à 15% en un an): « Gardons sagement au chaud notre cash et préparons-nous à figurer parmi les rarissimes
acheteurs solvables qui resteront sur le marché et qui pourront aligner du cash quand le crédit sera devenu trop cher pour tout le monde ».
Je laisse maintenant JCB expliquer que je n’ai rien compris, que mon cash va « inexorablement » être « laminé », etc. etc.
A la semaine prochaine peut-être…
Content de te revoir JPA. Tu me manquais.
Y en a t-il ici qui pense parfois à (é)migrer ?
LOL
C’est pour des réponses comme ça (entre autres) que je vous apprécie JCB. Outre le fait de m’instruire vous me divertissez ;-)
Je ne suis pas en mesure de dire qui a raison ou tort, mais j’espère que c’est JCB sinon … vae victis :(
Bon w-e à tous.
C’est le jour des tirades qui font mouche.
Pfff, je ne panique plus moi, j’attends tranquillement un prix d’achat et je pointe le FCP ou l’action de mes rêves.
Bonjour la file,
Récent lecteur de Futures, il s’agit de mon premier post. Comme j’apprécie ce que j’y lis, je mets à mon tour au pot.
Avant de commencer, en quelques mots : propriétaire accédant depuis 2008, PEA + CTOs depuis 1999, AVs et PERP depuis 2006 de mémoire, gold + silver en pièces, et puis les livrets bancaires
classiques.
@Edgar & JCB
Ma principale stratégie OPCVM consiste à effectuer des versements programmés mensuels depuis 2007 en Carmignac Investissement (50%), Carmignac Emergents (25%) et Carmignac Commodities (25%).
Courant 2011, j’ai basculé le versement de 25% de Carmignac Investissement en 25% de DWS Invest Global AgriBusiness (car composante agricole trop faible dans Carmignac commodities à mon goût). Il
manque un fonds « water » mais je trouve que c’est une trop petite niche :-) et n’ai rien trouvé de terrible, hormis un fonds de chez Pictet.
Pour info, mes deux autres stratégies, plus marginales et plus opportunistes, consistent à effectuer des achats parallèles en fonds de Comgest Gestion (Nouvelle Asie, Comgest monde, Magellan et
Renaissance Europe), d’Oddo (pour les small et mid caps) et de Blackrock (pour les mines), ou carrément à faire du trend following en OPCVM.
Horizon de placement (sauf cygne noir dans ma vie perso) : la retraite, dans + de 25 ans.
Bref, une stratégie principale OPCVM actions internationales acceptant une forte volatilité et cherchant volontairement une exposition à des devises autres que l’euro (toutes mes actions en
direct – PEA et CTOs – étant libellées en euro) gérée activement.
Certes, je suis très exposé à la stratégie de Carmignac gestion. Certes, certains de leurs gérants font parfois de mauvais choix. J’en veux pour preuve, Edgar, le remplacement du gestionnaire de
Carmignac Emergents il y a environ 2 ans. Toutefois, celui qui le dirige désormais fait de meilleures perfs que Magellan ou Amundi Actions Emergents ces deux dernières années me semble-t-il. Le
fonds commodities a également connu une période de vaches maigres (remplacement du gérant je crois il y a 4 ans), mais il me semble là encore qu’il s’en sort pas mal (6ème fond MP au palmarès
Boursorama sur 1 an par ex).
A vrai dire, je n’ai pas trouvé mieux (pas assez cherché ?) parmi les fonds de mes AV ou m’inspirant confiance (comme maison indépendante de gestion non benchmarkée). Il faudrait peut-être que
j’ajoute un versement mensuel en BGF WORLD GOLD…
Bon week-end à tous,
Renaud
@ drumond post 156 : A mon sens, c’est le signe d’une récession de fond, « classique », non impulsée par une crise bancaire.
156 & 163 : Je doutes fortement qu’une séance ou deux signifie la non-existence d’une crise bancaire. A mon avis,ou elles sont sur un support technique ou les banques francaises sont gavés
d’OAT et son taux étant au plus bas, elles ont une jolie position dessus.
Personellement, je ne vois pas l’interet d’acheter des actions bancaires, sauf si c’est pour spéculer sur du CT en voulant prendre le plus de risque possible. Mon avis, est que dans moins de 18
mois, toutes les banques francaises seront nationalisées car la Grèce ne sera pas le seul pays à sortir… Vu Les taux allemands et espagnols, c’est à mon avis ce qui est en train de se dessiner.
La BCE a prété 1 trilliard, et le rallie a duré 4 mois. Et maintenant quoi ? A quel niveau sera le Cac quand le Portugal et l’Espagne sortira ? A quel niveau sera le Cac quand le marché
aura pricé une récession américaine (qui n’a pas été pricé…)? Quel niveau si le s&p revenait en dessous de 1000?
Par contre même si je suis globalement de l’avis de Jpa sur le court moyen terme sur l’immo (les banques prétant moins car elles voient un haircut sur les autres pays et un retournement sur
la psychologie des acheteurs, « je n’achete pas, car l’immobilier ca peut baisser ), attendre 100% cash (et ds quelle monnaie?j’imagine en euros) est une bétise car effectivement, tu as un fort
risque de dilution .. Une couverture en or et dans une monnaie saine, est un minimum…
Renaud : il me semble que tu avais soulevé la question de l’uranium. Je suis tres bullish sur l’uranium, surtout vu la baisse du prix. A accumuler sur des points graphiques intéressants,
notamment quand le dollar est suracheté et qu’il arrive vers une résistance… Cependant, je penses qu’on aura encore un meilleur point d’entrée en 2013 , avec une pause ds le » peak ressources »
du à un ralentissement chinois
JPA,
La situation est la suivante : les banques que je connais plutot bien, regorgent de fonds à prêter depuis le LTRO et cherchent des clients. Le
paradoxe est qu’elles en refusent beaucoup car de nombreux dossiers ne correspondent plus aux critères extrèmement sévères que les banques se sont imposés en termes prudentiels. Cela ne doit pas
s’interpréter comme tu l’entends mais plutot comme ça : il y a beaucoup de gens qui souhaitent se mettre à l’abri dans l’immobilier, il y a aucun crédit crunch puisque l’argent a été preté par la
BCE aux banques à 3 ans à un taux ridicule et qu’elles ont tout intéret à le preter à 3.5 %. Elles sont très selectives sur les dossiers et cela réduit le nombre de transaction mais cela ne fait
pas beaucoup baisser les prix de l’immo car l’évolution naturelle des monnaies (et moi je ne parle pas de fin de monde ni nécessairement d’hyperinflation) fait qu’il vaut mieux avoir des biens
tangibles et etre endetté que de stocker de la monnaie en cash.
Lecture de Kostolany, l’Aventure de l’argent. C’est le seul de ses bouquins que j’ai trouvé. Plus romancé que technique mais je n’ai rien compris aux arbitrages baroques de Mister Knux,
avec ses dollars, ses yens et ses peisos bloqués. C’est quand même intéressant.
Vendredi 1er juin 2012 :
L’agence de notation Egan-Jones abaisse la note de l’Italie de « BB » à « B+ », avec une perspective négative au vu de « l’état misérable » de son économie.
Lisez cet article :
Les Bourses ont terminé en forte baisse vendredi de part et d’autre de l’Atlantique, des chiffres décevants sur l’emploi aux Etats-Unis s’ajoutant aux craintes liées à la
situation financière et économique de la zone euro et au ralentissement de la croissance chinoise.
L’économie américaine n’a créé que 69.000 emplois en mai, un chiffre inférieur de plus de moitié au consensus Reuters et le plus faible depuis un an. Le taux de chômage est
reparti à la hausse, à 8,2%.
Ces chiffres sont venus s’ajouter aux mauvaises nouvelles en provenance d’Europe, où se multiplient les signes de ralentissement de l’activité, et où aucun signe encourageant
n’est venu apaiser les craintes liées à la crise de la dette dans la zone euro, ainsi que de Chine, où l’industrie a confirmé son ralentissement dans les dernières enquêtes auprès des directeurs
d’achats.
Selon une enquête Reuters réalisée après la publication des chiffres de l’emploi américain, Wall Street juge de plus en plus probable que la Fed engagera un nouveau cycle
d’assouplissement monétaire pour préserver la reprise fragile de l’économie américaine.
Sur le front de la crise de la dette en zone euro, l’agence de notation Egan-Jones a abaissé dans la soirée la note de l’Italie de « BB » à « B+ » avec une perspective négative,
faisant part de ses doutes quant à la capacité du pays à soutenir ses banques sans aide extérieure au vu de « l’état misérable » de son économie.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E8H1JK120120601
@Durden post 165 : nouvel arrivant, mon pseudo est déjà utilisé par un prédécesseur, d’où la confusion. Je ne peux donc pas te répondre à sa place.
Et pour bien différencier, j’utiliserai désormais le pseudo Renaud 20120601162.
Un billet intéressant je crois sur ce que sont devenus les milliards prêtés par la BCE aux banques sur le site d’Olivier Berruyer :
http://www.les-crises.fr/synthese-des-mouvements-bce/
(auquel il faut rajouter le précédent sur Target 2)
Merci à JCB, et aussi à tous ceux qui publient leur avis sur ce site, le plus critique (dans le bon sens du terme) que je connaisse, tout en étant bien pensé par JCB (= ne pas mettre tous ses
oeufs dans le même panier entre autres…).
Un nouvel article sur l’or sur Futures ! La journée d’hier est lourde de sens. Le chomage remonte au US …
Bonjour,
Si ça peut aider les « Numismates » : http://www.pieces-de-valeur.fr/calendrier-economique.html
Oui je confirme que le Renaud « original » c’est moi :-)
Meme si mes posts sont rares je suis le blog depuis son debut.
Renaud