File Revue de presse – Mars et Avril 2010

Par les lecteurs de Futures.

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50 réflexions au sujet de « File Revue de presse – Mars et Avril 2010 »

  1. Mercredi 21 avril 2010 :

     

    A 18H00, le rendement des obligations grecques était à 8,086 %, contre 7,851% mardi soir. Il a atteint en séance 8,3
    % alors qu’il évoluait autour de 6,3 % il y a à peine un mois.

    Le différentiel (« spread ») avec l’emprunt allemand à 10 ans, qui sert de référence sur le marché obligataire,
    s’élevait à 501 points de base en fin de journée contre près de 520 en séance. Il était à 476 points mardi soir.

    Sur le reste du marché obligataire en Europe, les pays périphériques, dont le Portugal, ont souffert dans le sillage
    de la Grèce.

    Les taux longs portugais ont grimpé à 4,711 %, contre 4,616 % mardi soir, faisant craindre une contagion de la
    problématique de dettes souveraines à d’autres pays de la zone euro.

     

    http://www.romandie.com/infos/news/201004211905080AWP.asp

     

     

    Lundi 12 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 6,637 %.
    Mardi 13 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 6,815 %.
    Mercredi 14 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,034 %.

    Jeudi 15 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,123 %.

    Vendredi 16 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,366 %.

    Lundi 19 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,618 %.

    Mardi 20 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,851 %.

    Mercredi 21 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 8,086 %.

     

    La Grèce fonce vers le défaut de paiement.

     

    D’autres Etats européens la suivront.

  2. Grèce : les taux longs à 8,3 %, le déficit public 2009 revu à la hausse.

     

    Les taux des obligations d’Etat grecques à 10 ans repartaient fortement à la hausse jeudi matin, atteignant de nouveaux sommets,
    après l’annonce d’une révision à la hausse du déficit public de la Grèce par Eurostat.

     

    A 11H20 (09H20 GMT), le rendement des obligations grecques atteignait 8,323 %, contre 8,086 % mercredi soir. Il évoluait autour de 6,3 % il y a à peine un mois.

     

    Le différentiel (« spread ») avec l’emprunt allemand à 10 ans, qui sert de référence sur le marché obligataire, s’élevait à 525 points de base, un niveau encore jamais vu depuis l’entrée du pays
    dans la zone euro en 2001.

     

    Depuis trois séances, les taux grecs connaissent une flambée qui fait craindre pour la solvabilité du pays.

     

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=1e09c2e0b9af37851a7105f2f62e83ab

  3. L’euro en-dessous des 1,33 dollar.

     

    L’euro est tombé jeudi à son plus bas depuis près d’un an, chutant à 1,3261 dollar, son plus faible niveau depuis le 7 mai 2009, les craintes d’un défaut de paiement de la Grèce
    ayant été relancées de plus belle par la révision en hausse du déficit public grec.

    Moody’s a dégradé la note de la Grèce qui passe de A2 à A3, assortie d’une perspective négative.

     

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/04/22/97002-20100422FILWWW00419-l-euro-en-dessous-des-133-dollar.php

  4. Jeudi 22 avril 2010 :

     

    Vers 18H30, les taux longs grecs étaient à 8,780 %, contre 8,086 % mercredi soir, après un nouveau niveau record à 8,802 %.

     

    Le différentiel (« spread ») avec l’emprunt allemand à 10 ans, qui sert de référence sur le marché obligataire, était à près 575 points de base,
    un niveau encore jamais vu depuis l’entrée du pays dans la zone euro en 2001.

     

    Cela signifie que pour emprunter sur les marchés et compenser le manque de confiance des investisseurs, les Grecs doivent offrir des taux
    d’intérêt de 5,75 points de pourcentage plus élevés que ceux des Allemands.

     

    Cette flambée des taux grecs a eu des répercussions sur les rendements d’autres pays périphériques (les moins sûrs de la zone euro), faisant
    craindre une contagion de la problématique de dettes souveraines.

     

    Les taux portugais à 10 ans du pays ont grimpé à 4,881 %, contre 4,711% mercredi soir.

     

    Ceux de l’Irlande à 10 ans ont eux aussi progressé à 4,767 %, contre 4,600 % la veille au soir.

     

    Les rendements espagnols sont montés un peu moins brutalement à 3,952 %, contre 3,867 % mercredi.

    Sous la pression des marchés en raison de leur endettement élevé, ces quatre pays sont parfois appelés « PIGS ».

     

    http://www.romandie.com/infos/news/201004221913080AWP.asp

  5. Il y a dès lors deux sorties de crise possible pour la Grèce :

     

    Scénario 1 : les pays européens y vont quand même, aident massivement Athènes, mais sans savoir jusqu’où cette aide va les entraîner. Surtout si d’autres pays ont besoin d’aide dans la foulée.
    C’est un engrenage dangereux. Or il faut savoir que la Grèce a besoin non pas de 30 milliards (le montant du plan européen) mais au minimum de dix fois plus : 150 milliards d’euros d’ici 2015 au
    titre du principal de sa dette actuelle, et 90 milliards au titre des intérêts. Ceci sans compter la dette supplémentaire qu’elle va devoir souscrire d’ici là du fait de ses déficits. Le soutien
    à la Grèce est un enjeu à plusieurs centaines de milliards d’euros. En a-t-on encore les moyens ?

     

    Scénario 2 : la Grèce fait défaut. Elle reconnaît qu’elle ne peut plus rembourser et on entre dans une négociation pour rééchelonner sa dette sur 15, 20, 25 ans comme on l’a fait jadis pour
    l’Argentine. Ce scénario évidemment douloureux pour les créanciers, au premier rangs desquels les banques et assureurs européens, était impensable il y a encore 48 heures pour un pays de la zone
    euro. Il est débattu aujourd’hui. Il est encore tabou chez les dirigeants européens. Les marchés financiers sont en train de les forcer à ouvrir les yeux.

     

     

    http://www.lesechos.fr/info/inter/020496841181-point-de-vue-nicolas-barre-grece-le-scenario-de-la-faillite.htm

  6. Merci Jean-Christophe pour le « Commentaire n°25 posté le
    04/03/2010 à 21h08″ traitant de l’Euro, du Dollars et du Yuan, je n’avais pas vu que tu me l’adressais répondant à une question posée antérieurement. 

  7. Un clin d’oeil à B A chapardé sur Backchich.info

    Mais,comme dirait Agamennon, ça peut pas durer ce racket,le petit Hellène va finir par se faire la belle…

  8. Merci pour le dessin, bxx !

     

    Mais je suis en total désaccord avec ce dessin !

     

    Le petit garçon grec ne peut pas avoir son cartable rempli de billets de banque.

    Pourquoi ?

    Parce que tous les membres de sa famille sont ruinés.

     

     

    D’après le Fonds Monétaire International, en 2014, quelle sera la dette publique par rapport au PIB ?

     

    En 2014, la dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB.

     

    La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB.

     

    La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB.

     

    La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB.

     

    La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB.

     

    La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB.

      

    C’est à la page 30 :

     

    http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf

     

    La conclusion est triste : les membres de sa famille ne pourront pas remplir le cartable du petit garçon grec car ils sont tous surendettés.

     

    Le petit garçon grec va donc continuer à se faire tabasser par les deux racketteurs.

     

    Personne ne pourra renflouer le petit garçon grec.

     

    A la fin, quand le petit garçon grec mourra sous leurs coups, les deux racketteurs iront racketter le petit garçon portugais.

     

    Et tout recommencera.

  9.  

     
    La situation de la Grèce s’aggrave sur les marchés
    financiers

     

    En dépit des promesses d’aide du week-end, les marchés financiers ont encore fait monter d’un cran la pression sur la Grèce lundi, le coût du crédit réclamé à Athènes par des investisseurs de
    plus en plus méfiants s’emballant à nouveau.

     

    L’écart entre les bons allemands à dix ans, considérés comme une référence, et les bons grecs, ont battu un nouveau record lundi, à 6,32 %. Ce qui signifie que si les autorités grecques cherchent
    à se financer sur les marchés, elles auraient besoin pour obtenir des prêts d’offrir un taux d’intérêt avoisinant les 10 %. Soit trois fois plus que ce qui est actuellement réclamé à l’Allemagne.

     

    Et les valeurs grecques ont plongé, l’indice de référence de la bourse d’Athènes perdant 3 % à 1.802,44 points à la mi-journée.

     

    Le ministre des Finances grec George Papaconstantinou devait rendre compte lundi au parlement du résultat de ses consultations du week-end à Washington avec les dirigeants du FMI et de l’Union
    européenne sur l’aide réclamée par Athènes pays de la zone euro et au Fonds Monétaire International.

     

    En Grèce, les syndicats en lutte contre le plan de sauvetage et furieux des nouvelles mesures d’austérité qu’il devrait entraîner, multipliaient les mouvements de grève : lundi, les ferries
    étaient à quai au Pirée, bloqués par une grève des marins.

     

    Mardi 27 avril, les salariés des transports publics devaient cesser le travail pour six heures, alors que le principal syndicat de fonctionnaires prévoyait une grande manifestation dans la
    soirée.

     

    (Dépêche Associated Press)

     

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/social/20100426.FAP9728/la-situation-de-la-grece-s-aggrave-sur-les-marches-financiers.html

  10. Lundi 26 avril 2010 :

     

    Les taux grecs à 10 ans ont atteint un nouveau record lundi en dépassant le seuil de 9 %, entraînant dans leur sillage les rendements des autres pays fragiles de la zone euro, le Portugal en
    tête.

     

    A 18H00, les taux longs grecs étaient à 9,388 %, contre 8,680 % vendredi soir, après avoir atteint leur plus haut niveau depuis l’entrée du pays dans la zone euro, à 9,401 %.

     

    Le différentiel avec le Bund allemand à 10 ans qui sert de référence sur le marché s’élevait à 634 points de base, contre 561 vendredi soir.

     

    Les taux grecs à 2 ans, de leur côté, s’établissaient à 12,96 %, contre 10 % vendredi, signe d’une forte défiance à court terme sur la solvabilité du pays et sa capacité à réduire drastiquement
    ses déficits.

     

    Autre signe de défiance : les CDS grecs sont montés au-dessus des 700 points, un niveau record, ce qui fait de la Grèce un pays considéré comme aussi risqué que l’Argentine ou le Venezuela.

     

    Parallèlement, les rendements des pays périphériques (les moins sûrs de la zone euro) se sont fortement tendus, faisant craindre une contagion de la crise à d’autres pays de la zone euro.

     

    Or, plus le coût de la dette de ces pays se renchérit, plus cela freine le rétablissement de leurs finances publiques.

     

    Les taux à 10 ans du Portugal – la deuxième cible du marché après la Grèce – ont dépassé les 5 %, pour s’établir à 5,197 %, contre 4,958 % vendredi soir. Les taux à 2 ans ont atteint eux 3,639 %,
    contre 2,937 % vendredi soir.

     

    En Espagne, les taux à 10 ans étaient à 4,057 %, contre 3,890 % vendredi, et ceux à 2 ans à 1,872 %, contre 1,696 % vendredi soir.

     

    Enfin, concernant l’Irlande, les taux à 10 ans ont grimpé à 4,907 %, contre 4,777 % vendredi, et les taux courts à 2,994 %, contre 2,344 %.

     

    http://www.romandie.com/infos/news/201004261830040AWP.asp

     

  11. Mardi 27 avril 2010 :

     

    Les taux grecs à 10 ans restaient très élevés mardi matin (9,5 %), malgré les promesses d’Athènes de réduire son déficit, et les rendements portugais se tendaient
    au-dessus de 5 %, signe d’une méfiance des marchés à l’égard de ce pays, confronté aussi à un déficit public abyssal.

     

    Vers 11h00, les taux grecs restaient accrochés au niveau des 9,5 %, et ceux du Portugal s’inscrivaient à plus de 5 %, tandis que ceux de l’Irlande s’approchaient de ce niveau.

     

    « Maintenant, on est même au-delà de l’activation ou non du plan d’aide international (toujours en discussion en Europe) pour la Grèce, car celui-ci ne résoudrait les problèmes que sur le court
    terme. Désormais, les marchés parient sur un accident majeur de crédit de la Grèce », explique René Defossez, stratégiste obligataire chez Natixis.

     

    « Le niveau élevé des taux longs grecs, malgré les promesses d’Athènes pour réduire son déficit et le plan d’aide financier, signifie clairement que le marché anticipe soit un défaut de paiement
    ou une restructuration de la dette grecque, soit une sortie de la zone euro », a-t-il ajouté.

     

    Le seul moyen, selon lui, de calmer les marchés serait de créer « un système de mutualisation des obligations européennes », sujet qui a déjà été évoqué au sein de l’Europe et qui serait l’unique
    moyen de montrer un font uni européen.

     

    Le Portugal, pays également dans l’œil du cyclone par le niveau élevé de ses déficits publics, voyait ses taux longs augmenter dangereusement, illustrant la méfiance des investisseurs. Même
    situation pour l’Irlande.

     

    Le « spread » (différence de rendement) entre le Bund allemand, considéré comme la référence sur le marché des taux, et celui des obligations portugaises et irlandaise a atteint environ 200 points
    de base, un niveau considéré comme pivot à partir duquel la spéculation démarre, indique-t-on sur les marchés.

     

    La crise grecque a réellement commencé quand le spread a atteint 200 points de base avec le Bund. Cette différence signifie concrètement que pour compenser la méfiance des investisseurs, les
    Portugais ou les Irlandais doivent offrir des taux d’intérêt de 2 points de pourcentage plus élevés que ceux de l’Allemagne.

     

    Mais s’ils empruntent plus cher, ils augmentent leurs échéances de remboursement et auront d’autant plus de mal à réduire leur déficit. Un cercle vicieux dans lequel la Grèce est d’ores et déjà
    entraîné.

     

    http://www.romandie.com/infos/news/201004271122040AWP.asp

  12. Le yuan chinois va devoir bouger /Economiste du gouvernement :

    PEKIN, 27 avril (Reuters) – La Chine va devoir laisser sa monnaie bouger pour pouvoir gérer sa forte croissance économique associée à des tensions inflationnistes et à la hausse de ses
    exportations, a estimé un économiste du gouvernement chinois.

    Dans un entretien accordé au China Economic Times publié mardi, Ba Shusong, du Centre de recherche de développement du Conseil d’Etat, qui conseille le gouvernement chinois, a indiqué que les
    autorités monétaires chinoises devraient travailler « à assouplir le mécanisme de formation du taux de change » de la devise chinoise.

    Cet économiste a certes rappelé que le rattachement de la devise chinoise au dollar avait aidé les exportateurs du pays, mais il estime que les tensions économiques à l’oeuvre à l’intérieur du
    pays devraient inciter les autorités à reprendre la réforme du yuan. Il n’a pas donné de date mais a insisté sur l’importance du deuxième trimestre.

    « Si l’on regarde la prévision de croissance économique au deuxième trimestre, on s’attend à ce que les exportations augmentent fortement au deuxième trimestre; la croissance économique au premier
    trimestre était aussi très forte, et les pressions à la hausse sur les prix sont tout à fait importantes », a déclaré Ba Shusong.

    « Par conséquent, il va être nécessaire de reprendre la réforme du mécanisme du taux de change du renminbi », a-t-il ajouté.

    Les prix à la consommation en Chine ont augmenté de 2,4% en mars, alors que le taux des certificats de dépôts à un an n’est que de 2,25%.

    Pékin a ancré l’évolution du yuan à celle du dollar à hauteur d’un dollar pour 6,83 yuans depuis le milieu de l’année 2008, après trois années de hausse progressive, afin de protéger les
    exportateurs chinois de la crise financière mondiale.

    Les Etats-Unis, ainsi que d’autres pays, se sont plaints du niveau de la devise chinoise, appelant les autorités chinoises à

    Les appels occidentaux en faveur d’une réévaluation du yuan trouvent des échos croissants en Chine depuis quelques temps. Ba Shusong avait déjà indiqué en début de mois que la Chine pourrait
    élargir la bande de fluctuation de sa devise.

    L’économiste du gouvernement chinois a cette fois appelé Pékin à laisser le yuan évoluer davantage selon les lois de l’offre et de la demande, jusqu’à ce que le taux de change devienne
    relativement raisonnable.

    Le ministère du Commerce a de son côté dit que l’environnement commercial international de la Chine s’était amélioré même si des difficultés demeuraient, ce qui devrait inciter le gouvernement à
    prendre des mesures visant à stabiliser la demande extérieure.

    S’il n’a fait aucune référence à la politique de change de Pékin, le ministère a en revanche indiqué dans son rapport du printemps 2010 que les fluctuations des principales devises
    internationales augmentaient les risques pour les entreprises chinoises.

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_taux.phtml?num=a94ab620b54777faa66c9e25d4e907b8

  13. Mardi 27 avril 2010 :

     

    Grèce : le recul du PIB pourrait dépasser 2 % en 2010.

     

    La Banque de Grèce, qui tablait jusqu’à présent sur un recul du PIB de 2 % en 2010, a estimé mardi que la récession pourrait être supérieure compte tenu du « grand niveau d’incertitude » entourant
    le redressement de l’économie du pays.

     

    Un « recul » du PIB « plus grand » que celui prévu par la Banque de Grèce dans son dernier rapport, soit 2 %, « est très probable du fait des conditions actuelles, caractérisées par un grand niveau
    d’incertitude », a indiqué le gouverneur de la Banque de Grèce, Georges Provopoulos, devant l’assemblée générale de la Banque centrale.

     

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=a0d397e2fe4f1ce359bc531e0be58c2d

  14. Bonjour Jean-Christophe,

    Deux questions s’il te plaît (comme je sais que tu as un faible pour les matières premières :-). Quelque chose m’échappe dans le parcours du HUI dont je découvre les explications dans un
    livre consacré à l’or. Il suit le cours du pétrole à la baisse fin 2008 alors que le pétrole est sensé influencer le coût d’exploitation des mines et que donc les coûts d’exploitation des mines
    étaient censé diminuer. Pourquoi le HUI n’a t-il suivit une courbe inverse ?

    D’autre part, l’or lui-même a baissé … valeur refuge dit-on maintenant … et en cas de nouveau crash, penses-tu qu’il baisserait à nouveau ? 

    Je me rappelle le blog de l’un de tes amis (ou pas) qui ramenait l’or au rang de simple matière première. C’est comme tel que ce matériau s’est comporté dans un premier temps lors de la crise de
    2008, je crois … puis l’instinct de survie a repris le dessus et les gens se sont réfugié dans du concret, démentant cette assertion qui, je pense, en cas de danger, sera toujours fausse. L’or
    ne sera certainement jamais une relique barbare. Déjà merci.

  15. L’or reste un valeur sure. Ce n’est pas une matière première. Il peut baisser en cas de course au dollar mais l’inflation est dans les tuyaux depuis des années et il finira bien plus haut.

  16. Olivier,

    Je n’ai pas répondu completement à ta question. Le prix de l’or influe plus celui des mines que les couts d’extraction. D’autre part le petrole monte en dollar en meme temps que le dollar baisse
    par rapport à l’or.

  17. Mercredi 28 avril 2010 :

     

    Voici une information très importante concernant le conseiller officieux d’Angela Merkel, Hans-Werner Sinn.

     

    Hans-Werner Sinn est un économiste allemand, président de l’institut de recherche économique Ifo. Il vient de dire tout haut ce que tous les dirigeants européens n’osent pas dire à leurs opinions
    publiques :

     

    la Grèce ne remboursera jamais les prêts que pourraient lui accorder les Etats européens.

     

    Lisez cet article :

     

    La Grèce ne remboursera jamais l’aide financière à l’Allemagne, estime le président de l’Ifo.

     

    La Grèce ne remboursera jamais l’aide financière que l’Allemagne entend débloquer dans le cadre d’un mécanisme de soutien européen à Athènes, a prévenu mercredi un influent économiste allemand.

     

    A la question de savoir s’il croyait au remboursement de l’aide financière à l’Allemagne, Hans-Werner Sinn, président de l’institut de recherche économique Ifo, l’un de ceux qui conseille le
    gouvernement, a répondu sur la radio MDR : « à dire vrai, non ».

     

    http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00247948-la-grece-ne-remboursera-jamais-l-aide-financiere-a-l-allemagne-estime-le-president-de-l-ifo.htm

     

    Nous pouvons donc maintenant prévoir ce qui va se passer :

     

    1- l’Allemagne ne prêtera pas un seul euro à la Grèce, car l’Allemagne sait que la Grèce est incapable de rembourser quoi que ce soit ;

     

    2- l’Allemagne laissera la Grèce se déclarer en défaut de paiement ;

     

    3- l’Allemagne préfèrera renflouer les banques allemandes ruinées par le défaut de paiement de la Grèce ;

     

    4- la France la jouera de façon plus sournoise : elle commencera par prêter quelques centaines de millions en urgence, puis, quand la Grèce aura fait défaut, la France renflouera les banques
    françaises.

     

    De cette façon, les dirigeants français pourront dire :

     

    « Vous avez vu ? La France a prêté à la Grèce ! La France a fait preuve de solidarité ! La France n’a rien à se reprocher ! »

  18. Bonjour BA

    Trichet affirme le contraire mais si c’est le cas, je me demande quelle va etre la réaction des marchés. Chute des bancaires européennes, c’est sur.

  19. Nous venons d’apprendre qu’il faudrait prêter à la Grèce 120 milliards d’euros en 3 ans.

     

    Sur ces 120 milliards, l’Allemagne devrait prêter à elle-seule 25,2 milliards d’euros à la Grèce :

     

    « Sur le volet européen du plan d’aide commun des pays de la zone euro et du FMI, l’Allemagne en supporterait la plus grosse partie, soit 8,4
    milliards d’euros sur 30 milliards d’euros cette année. L’aide atteindrait 45 milliards d’euros cette année avec l’apport du FMI.

     

    Un besoin de 120 milliards d’euros sur trois ans se traduirait par une contribution allemande d’au moins 25 milliards d’euros, a indiqué Thomas Oppermann, député social-démocrate qui a participé
    aux discussions à Berlin. »

     

    http://www.ladepeche.fr/article/2010/04/28/825382-FMI-et-BCE-font-pression-sur-l-Allemagne-pour-qu-elle-aide-la-Grece.html

     

    Je parie donc une choucroute que l’Allemagne ne prêtera pas 8,4 milliards d’euros à la Grèce cette année, ni même 25,2 milliards d’euros à la Grèce en 3 ans, ni même XXX milliards d’euros au
    Portugal, ni même XXX milliards d’euros à l’Espagne, ni même XXX milliards d’euros à l’Italie, etc, etc, etc.

     

    L’Allemagne ne prêtera pas un seul euro car elle sait très bien qu’elle ne serait jamais remboursée par tous ces pays hyper-endettés.

     

    Un article à lire absolument :

     

    http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00247948-la-grece-ne-remboursera-jamais-l-aide-financiere-a-l-allemagne-estime-le-president-de-l-ifo.htm

     

  20. Est-ce que quelqu’un croit encore au soi-disant « plan d’aide » des Etats européens pour sauver la Grèce ?

     

    Selon ce soi-disant « plan d’aide », les Etats européens devraient prêter à la Grèce 30 milliards d’euros à un taux de 5 %.

     

    1- Premier problème : les Etats européens sont eux-mêmes surendettés.

     

    2- Deuxième problème : les Etats européens savent que la Grèce ne pourra pas leur rembourser ces 30 milliards d’euros.

     

    3- Troisième problème : les Etats européens devraient d’abord emprunter sur les marchés internationaux, puis ensuite re-prêter ces sommes à la Grèce.

     

    Exemple : le Portugal.

     

    Le jeudi 28 avril 2010, le taux d’intérêt des obligations du Portugal à 10 ans atteignait 5,809 %.

     

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPT10YR%3AIND

     

    Le Portugal va donc emprunter à un taux de 5,809 %, pour pouvoir ensuite prêter à la Grèce à un taux de 5 % !

     

    En clair : le Portugal va se surendetter encore plus, et il va perdre de l’argent encore plus !

     

    Ce soi-disant « plan d’aide » est complètement pipeau ; il ne sert qu’à essayer de rassurer les marchés internationaux.

  21. L’inflation par les couts dont je parle souvent, c’est ça multiplié par 10. Pas besoin de croissance pour faire de l’inflation :

    France : rebond des prix à la production avec le pétrole.

    Les prix à la production ont rebondi de 0,6% en mars après une quasi-stabilité en février, tirés par le renchérissement du pétrole et des matières premières, selon des chiffres publiés par
    l’Insee.

    Les prix des produits du raffinage ont augmenté de 6,3% le mois dernier, sous l’effet de la remontée des prix du pétrole et de la dépréciation de l’euro.

    Les prix des denrées alimentaires sont en revanche restées quasi stables (-0,1%) au mois de mars, la petite diminution des prix des boissons ayant été compensée par le raffermissement des prix de
    la viande.

    Dans ce contexte de remontée des prix des matières premières, l’Insee dit avoir noté plus particulièrement des progressions de prix dans les secteurs du bois, du papier et de l’imprimerie
    (+0,4%), des produits chimiques (+0,5%) et des produits métallurgiques (+0,4%).

    Source (CercleFinance.com)

     

  22. La pression sur Angela Merkel devient maximale, au fur et à mesure que les conséquences d’un défaut de paiement de la Greece et l’inévitable effet domino qui s’en suivra deviennent très visibles
    pour tous.

    http://www.ft.com/cms/s/0/2dbdb08e-53bf-11df-aba0-00144feab49a.html

    Les allemands sont piégés, et ceci depuis longtemps. Alors, si même l’Allemagne est forcée de reconnaître qu’il faut à tout prix éviter des défauts de paiement des états, le scénario
    déflationniste est définitivement enterré, et la seule issue possible pour réduire le poids de la dette des états est d’invoquer les démons de l’inflation et créer plus de monnaie.

    Est-ce que je me trompe, Jean-Christophe ?

  23. Bonjour Marc M,

    Tu ne te trompes bien évidemment pas. La dette souveraine finira dans l’inflation comme toutes les dettes impayées de l’histoire.

  24. Moody’s abaisse les notes de neuf banques grecques.

     

    L’agence de notation financière Moody’s a annoncé vendredi qu’elle abaissait la note de solidité financière (BFSR) et de crédit de neuf banques grecques, maintenant une perspective négative, en
    raison des pressions sur le secteur bancaire dans le contexte économique grec.

     

    Moody’s pourrait encore dégrader les notes des dépôts et de crédit de ces banques lorsqu’elle réévaluera la note de dette à long terme de la Grèce.

     

    Les neuf établissements en question sont NBG (Banque nationale de Grèce), Eurobank, Alpha, la Banque du Pirée, Emporiki (filiale du Crédit Agricole), Agricultural Bank of Greece, General Bank of
    Greece (filiale de la Société Générale), Marfin Egnatia Bank et Attica, détaille Moody’s dans un communiqué.

     

    Moody’s avait déjà dégradé la note de BNG, Alpha, Eurobank, la Banque du Pirée et Emporiki le 31 mars.

     

    L’agence de notation estime que le contexte économique grec a des répercussions sur la solidité du secteur financier local, qui a de plus en plus de mal à avoir accès au marchés interbancaire et
    obligataire et s’appuie donc sur le financement de la Banque Centrale Européenne (BCE).

     

    « La BCE va rester une source de financement pour les banques jusqu’à ce que la confiance revienne sur les marchés. Cela dit, le soutien de la BCE n’est pas illimité, rappelle Moody’s.

     

    Autre difficulté pour le secteur bancaire : la mise en place de mesures pour redresser les finances est positive pour la solvabilité du pays, mais peut avoir un coût sur la croissance à court ou
    moyen terme, souligne l’agence de notation, citant pêle-mêle un risque de hausse du chômage, une baisse des revenus et une moindre rentabilité pour les entreprises.

     

    http://www.romandie.com/infos/news/201004301537040AWP.asp

  25. Les ministres des finances de la zone euro ont décidé, dimanche 2 mai, « d’activer » sans délai un plan d’aide à la Grèce de 110 milliards d’euros, dont 80
    milliards à leur charge, et le reste apporté par le FMI.

     

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/05/02/l-europe-approuve-l-aide-financiere-a-la-grece_1345672_3214.html#ens_id=1268560

     

    Prenons les quatre pays qui devraient prêter le plus :

     

    – 1- L’Allemagne devrait prêter à la Grèce 27,92 % du prêt total, soit 22 milliards 336 millions d’euros.

     

    – 2- La France devrait prêter à la Grèce 20,97 % du prêt total, soit 16 milliards 776 millions d’euros.

    Vous avez bien lu : la France devrait prêter à la Grèce 16 milliards 776 millions d’euros.

     

    – 3- L’Italie devrait prêter 18,42 % du prêt total, soit 14 milliards 736 millions d’euros.

     

    – 4- L’Espagne devrait prêter 12,24 % du prêt total, soit 9 milliards 792 millions d’euros.

     

    Les Etats européens vont maintenant emprunter sur les marchés internationaux. Ensuite, ils vont re-prêter ces sommes à la Grèce. Enfin, ils ne reverront jamais ces sommes car la Grèce ne pourra
    jamais les rembourser.

     

    Cette folie a un nom : ça s’appelle un suicide collectif.

  26. Bonjour Jean-Christophe,

    Désolé pour mes questions basiques. Je ne peux pas apporter grand-chose en contrepartie.

    Possibilité d’ouvrir des comptes différentes devises. J’aurais tendance à ne plus miser un kopec sur l’euro ou le dollars. Vaut-il mieux ouvrir un compte en yuan pour investir en yuan,
    un compte en chf pour investir en chf ou à partir de chf, etc ?

    En te remerçiant,
    Cordialement,

  27.  

     
    Plan d’aide à la Grèce : l’Assemblée a adopté le volet
    français

    Les députés ont examiné lundi soir le projet de loi de finances rectificative intégrant le prêt de 3,9 milliards d’euros destiné à la Grèce en 2010, et l’ont adopté
    dans la nuit, mardi à 1h20, par vote à main levée.

     

    Au total, la France doit prêter 16,8 milliards d’euros sur trois ans, a précisé la ministre de l’Economie Christine Lagarde, qui assistait à la séance.

     

    Si le prêt à la Grèce portera à 152 milliards d’euros le déficit public prévisionnel fin 2010, selon les prévisions gouvernementales, il ne devrait pas avoir de conséquences fiscales.

     

    (Dépêche d’agence)

     

    J’adore cette dernière phrase : « Si le prêt à la Grèce portera à 152 milliards d’euros le déficit public prévisionnel fin 2010, selon les prévisions gouvernementales, il ne devrait pas avoir de
    conséquences fiscales… »

     

    … sauf si la Grèce est incapable de rembourser à la France ces 16 milliards 800 millions d’euros.

     

    Mon pronostic :

     

    – La France va prêter à la Grèce 16 milliards 800 millions d’euros.

     

    – La Grèce sera incapable de les rembourser.

     

    – Les contribuables français l’auront dans le c…

     

    – Vous avez aimé les emprunts russes ? Vous adorerez l’emprunt grec.

  28. à mon avis personne n’est dupe sur le remboursement impossible de sa dette par la Grece, mais comme d’habitude on continue à faire comme si, à reporter, et un beau jour ça va finir par nous
    exploser à la face bien comme il faut.

    responsable mais pas coupable, on connait la chanson.

  29. Question naïve à BA & JCB:

     

    Si j’étais l’Allemagne, le FMI et l’UE, j’aurais conditionné mon aide à un traitement préférentiel de ma créance en cas de défaut de paiement, càd d’avoir priorité par rapport à tous les autres
    créanciers.

     

    Est-ce que le scénario suivant n’est pas assez probable: l’idée du plan est surtout de donner du temps à la Grèce (3 ans) pour renégocier sa dette en bon ordre et pouvoir repartir dans
    de meilleures conditions. Un défaut de paiement direct n’est pas envisageable car alors c’est la panique. Par contre, une fois le financement de l’état assuré pour 3 ans, des discussions peuvent
    être ouvertes sans générer la panique.

     

    Naturellement, l’aide du plan ne fera pas partie du ré-échelonnement de cette dette, et devrait être remboursée en totalité. 

  30. à une autre époque, bernard Tap* aurait racheté la Grece pour 1 F symbolique et revendu le pays à la découpe.

  31. En d’autres termes, cela pourrait se dérouler en deux temps:

    1- Imposition du plan d’austérité

    2- En conséquence de celui-ci (après 2 ans), le déficit est réduit, mais le ratio dette/PIB augmente car le PIB chute brutalement à cause de 1.

    Dès lors, il faut ré-échelonner l’ancienne dette (à l’exclusion du plan de sauvetage EU/FMI), avant de pouvoir espérer revenir vers les marchés pour emprunter à nouveau. Les politiciens
    européens devront voir ce qu’ils peuvent forcer à leurs banquiers d’encaisser comme pertes.

    D’ici là, on espère que les autres pays auront suffisamment réduit leurs déficits pour éviter que le point 2 ne génère une panique dans le marché des obligations.

     

    Si cela se passe comme cela, alors est-ce que cela ne veut pas dire le maintient encore pendant 2 ans d’importantes pressions déflationnistes au niveau de l’économie européenne (puisque la
    pression à la réduction des déficits publics pour les pays du sud sera très grande) ?

  32.  

    Selon nos informations, pour éviter de mauvaises surprises, l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) et l’Autorité des marchés financiers (AMF) viennent d’écrire à toutes les
    banques françaises, afin d’obtenir, dans des délais rapides, le montant de leur exposition aux dettes de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne et de l’Irlande.

     

     

     
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/04/incertitudes-sur-la-contribution-et-l-exposition-des-banques-a-la-dette-grecque_1346233_3234.html

     

    En clair : ça commence à sentir mauvais pour les banques françaises engagées en Grèce, Portugal, Espagne, Irlande.

     

    J’ai l’impression que les CONtribuables français vont devoir renflouer les banques françaises « dans des délais rapides ».

     

    Bof, ce n’est pas grave : nous avons l’habitude.

     

  33. Marc M demande :

     

    « Est-ce que le scénario suivant n’est pas assez probable: l’idée du plan est surtout de donner du temps à la Grèce (3 ans) pour renégocier sa dette en bon ordre et pouvoir repartir dans
    de meilleures conditions. Un défaut de paiement direct n’est pas envisageable car alors c’est la panique. »

     

    Je crois que vous n’avez pas bien perçu la situation actuelle.

     

    La situation actuelle est celle-ci : dans chaque Etat européen, les dirigeants politiques, les élites économiques, les élites financières ne contrôlent plus rien du tout.

     

    Voilà.

     

    C’est tout.

     

    Quand on a compris ça, on n’a même plus besoin d’écrire une phrase telle que : « Un défaut de paiement direct n’est pas envisageable car alors c’est la panique. »

     

    Aujourd’hui, tout est envisageable.

     

    Je dis bien : aujourd’hui, TOUT est envisageable.

  34. Bonsoir à la file,

    Merci de l’animer par vos nombreux commentaires. Je dois publier prochainement un forecast investissement pour faire le point sur ces sujets passionants.

  35. Mercredi 5 mai 2010 :

     

    Il existe une menace de contagion des problèmes financiers de la Grèce à d’autres pays membres de la zone euro, estime Axel Weber, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale
    européenne (BCE).

     

    « Il existe une menace de contagion sérieuse pour les autres pays de la zone euro et de réactions négatives sur les marchés financiers », a déclaré Axel Weber dans une déclaration au parlement
    allemand.

     

    « Un défaut de la Grèce dans la situation actuelle très fragile constituerait un risque important pour la stabilité de l’union monétaire et le système financier », a-t-il ajouté.

     

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE6440AX20100505

  36. Bonjour,

    Quelqu’un aurait-il l’adresse internet d’un accès gratuit au ratio Dow/or sur base de chartes pas trop récentes? Je ne vois pas que sur Boursorama on l’obtienne ou alors je m’y suis mal pris.

    Déjà merci.

  37. Jeudi 6 mai 2010 :

     

    Bourse de Tokyo : Le nikkei chute de 3,27 % en clôture

     

    L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a abandonné 3,27 % jeudi à la clôture, pour tomber à 10.695,69 points, en raison des inquiétudes liées à la crise de la dette grecque et au renchérissement
    de l’euro face au yen, une évolution qui handicape les groupes exportateurs.

     

    http://www.romandie.com/ats/news/100506060344.14tyta98.asp

     

    La vraie crise européenne, la vraie crise japonaise, la vraie crise étatsunienne, etc. c’est la crise des dettes publiques.

     

    Et cette crise est en train d’arriver sur nous comme un raz-de-marée.

  38. Jeudi 6 mai 2010 :

     

    Grèce : risque de contagion aux banques de plusieurs pays européens.

     

    L’agence de notation financière Moody’s a estimé jeudi que la crise financière grecque représente un risque de contagion important pour les banques de plusieurs pays européens dont le Portugal,
    l’Espagne, l’Italie, l’Irlande et le Royaume-Uni.

     

    http://www.romandie.com/ats/news/100506092012.2rgjwq2j.asp

     

  39. moody ferait bien de nous donner une note crédible sur les USA. Attendons la fin des élections en grande bretagne, pas mal de chose devraient se décanter.

  40. Un article du Guardian dans lequel l’économiste Dean Baker,reprenant à son compte la suggestion d’Olivier Blanchard,plaide pour une politique volontariste d’inflation modérée.Où il rappelle qu’un
    taux d’inflation de 3% permet de réduire en 10 ans le poids de la dette de …26%.

    http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=3049

     

    On sait qu’une telle suggestion se heurte de plein fouet au veto allemand et pas seulement pour les raisons historiques habituellement avancées,où nos cousins germains amalgament
    allègrement l’hyper inflation de 1923 et la déflation qui les a poussés vers le fascisme.

    Tous les économistes le disent,contrairement à la déflation,l’inflation est contrôlable par les taux d’intérêt.Alors pourquoi une telle levée de boucliers? On se sert trop facilement du spectre
    de l’hyperinflation comme repoussoir et ainsi éviter que des lièvres ne soient soulevés par des esprits curieux.Pourtant,la France n’est pas l’Argentine et encore moins le Zimbabwe…Et
    l’Allemagne donc!

     

    Alors je pose la question: »Qui a peur de l’inflation? »

    -Les créanciers,c’est humain,porteurs d’obligations, privés ou institutionnels,les retraités ou proches de l’être qui ont peur de voir leur créance sur l’Etat fondre avec les années? Mais que
    deviendront nos retraites dans un Etat en décroissance miné par le chômage et une précarité mortifère?

     

    Ses meilleurs éléments le quitteront, bientôt remplacés par une immigration opportuniste et séditieuse.Car c’est bien là que la politique anti-inflationniste de M Trichet,supervisé par
    Berlin et Washington nous a menés.Et la suite qu’on nous promet et que l’on entrevoit avec le traitement de choc contreproductif de la Grèce n’est que l’aboutissement grandiose de cette
    politique malthusienne.Et arrêtons de mettre cela sur le compte de la pyramide des âges,qui ne nous est pas si défavorable ou alors c’est que notre pays a moins d’avenir que le
    zimbabwe*… 

    Ou bien sont-ce les plus nantis que certains néolibéraux assimilent à tort aux « boomers » qui ne voient pas d’un bon oeil les forces vives accéder à la propriété du patrimoine et des
    entreprises,et un jour ou l’autre à la direction des affaires? Et si derrière l’écran du combat des générations,apolitique en diable,se dissimulait la bonne vieille lutte des classes? 

    *Quand le Zimbabwe s’appelait encore Rhodésie,on lui voyait un très bel avenir.Une agriculture florissante servie par un climat favorable,des ressources minières importantes,des capitaux (blancs)
    et une population jeune (noire). La gestion calamiteuse d’une élite blanche raciste a fait le lit du désastre,la gestion calamiteuse d’une élite noire incompétente mais bardée d’idéologie y a
    enfoncé tout le pays.On ne se méfie jamais assez de qui nous dirige… 

  41. Jeudi 4 mars 2010 : l’Espagne a lancé un emprunt à 5 ans. L’Espagne a dû verser un taux d’intérêt de 2,81 %.

     

    Jeudi 6 mai 2010 : l’Espagne lance un emprunt à 5 ans. L’Espagne doit verser un taux d’intérêt de 3,532 %.

     

    Conclusion : en deux mois, l’Espagne a été obligé d’emprunter à un taux d’intérêt en hausse de 25 %.

     

    Mais à part ça, l’Espagne va bien.

     

    L’Espagne va de mieux en mieux.

     

    Tout va très bien, madame la Marquise.

     

    Voici le graphique des taux d’intérêt pour un emprunt à 5 ans :

     

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG5YR%3AIND

  42. P.S. Je crois avoir trouvé le plus sûr moyen de sauver la Grèce.N’arrivant pas à joindre le premier ministre,que j’imagine très occupé je vous en fais part,comptant sur vos réseaux pour le lui
    suggérer.

    Il suffit que la Grèce se retire de la zone euro et se déclare paradis fiscal.Son PIB va exploser,ses nombreuses compagnies maritimes vont quitter Panama et les sociétés d’importation de
    Dubaï se délocaliser en Crète.Et bientôt DSK ira dépenser un peu de ses 461 510$ annuels nets dans un complexe érotico-ludique construit par le groupe Barrière sur une île actuellement
    habitée par les chèvres.(Chèvres qui pourront éventuellement y être salariées)  

    Etant donné le talent déployé par une grande partie de l’élite industrielle et politique de ce pays,une formation courte sous forme de stage intensif aux îles Caïmans,au Delaware et
    pour les moins mobiles dans le canton de Zoug ou même à Jersey pourrait être financée par l’U E,qui fera du même coup d’importantes économies.Il va de soi que ses hauts fonctionnaires
    pourront s’y faire domicilier par une procédure des plus rapides.

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