15 % des lecteurs ont prévu la bonne valeur du CAC 40 la semaine dernière. Le pourcentage était encore plus faible au début de la semaine.
Preuve que la prévision à 8 jours est un art difficile en bourse ! Il faut non seulement déterminer une direction mais aussi une chronologie et un timing.
N’hésitez pas à laisser un commentaire pour nous faire part de votre vote et éventuellement le justifier en fonction de vos anticipations, des news ou de votre analyse graphique.
Bonne semaine boursière !
Obama promulgue la loi relevant le plafonnement de la dette des USA.
Le président Barack Obama a promulgué vendredi 12 février la loi relevant le plafond de la dette des Etats-Unis, afin de permettre au gouvernement fédéral d’emprunter jusqu’à 14.300 milliards de
dollars (environ 10.503 milliards d’euros), contre 12.400 milliards jusque-là.
(Dépêche Associated Press)
D’après le Fonds Monétaire International, en 2014, quelle sera la dette publique par rapport au PIB ?
La dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB.
La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB.
La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB.
La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB.
La dette publique des Etats-Unis sera de 112 % du PIB.
La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB.
La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB.
La dette publique de l’Islande sera de 134,1 % du PIB.
La dette publique du Japon sera de 239,2 % du PIB.
C’est à la page 30 :
http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf
A BA, si on part du principe que l’explosion de la dette privée est déflationniste et que l’explosion de la dette publique est inflationniste, qu’allons nous obtenir sur les monnaies après la
socialisation immédiate des pertes qui a été mise en oeuvre ?
Ah, merci Jean-Christophe d’avoir aussi déplacé ma réponse à BA.
Daniela
Très bonne question! Un élément de réponse est ici: http://italo-francese.over-blog.fr/article-vague-3-ou-pas-pronostic-s-p-500-et-cac-40-44855348.html
Bon WE à tous!
Bonjour Jean-Christophe,bonjour Daniela,je suis heureux de constater que le sauvetage programmé mais encore un peu flou de la Grèce n’a pas plongé BA dans une profonde dépression.Les sujets
d’angoisse ne manquent pas…
Je retiens l’idée de veille stratégique.Mon idéal serait de l’étendre à une détection précoce des tendances qui se font jour au fil du temps:pétrole,métaux,or,technologie…Avant que les Echos ou
le JDF n’en fassent leur une.Par contre ce sont de bons indicateurs de vente! C’est très difficile en vase clos et la corruption d’initiés me semble la seule solution réaliste!
C’est vrai l’Afrique du Sud est riche en matières premières minérales:or et platinoïdes,charbon,uranium,diamants …Pas en pétrole cependant.La transformation d’une société pyramidale dans laquelle
une petite élite blanche détenait tous les pouvoirs à un modèle plus équilibré est loin d’être achevée.La faute en revenant à la sous-éducation organisée au temps de l’apartheid et qui fait
toujours ses ravages.La belle image de réconciliation nationale cache une société encore à deux vitesses et ses nouveaux leaders me semblent plus mus par l’ambition personnelle que par le souci du
bien public.L’état de grâce a vécu,l’affairisme a remplacé la noblesse du vieux chef charismatique.Et les vainqueurs sont retournés dans leurs townships.
Le fossé se creuse entre une nouvelle élite noire qui profite outrageusement de sa domination et une population de base,restée sur le bord du chemin,cantonnée aux emplois peu qualifiés quand elle
n’est pas livrée à la misère et qui trouve dans le sport,la religion ou la violence une échappatoire au sentiment d’avoir été trahie.Jusqu’à quand?
Côté économie,des incertitudes planent.L’obligation de donner à des intérêts noirs une part du capital des sociétés a perturbé leur fonctionnement,certains cadres ayant obtenu leur poste plus par
piston politique qu’en fonction de leur compétence,un travers inconnu en France,sauf chez EADS,EDF ,Natixis…etc.
Faute d’investissements,ou de planification,la production d’électricité est insuffisante et des coupures continuelles paralysaient il y a peu les activités d’extraction.La production d’or des
vieilles mines est en déclin,dans certaines,il faut descendre à des profondeurs inimaginables (Deep South).Au plan politique,les jeunes ultras de l’ANC réclament bruyamment la nationalisation des
compagnies étrangères,et même si des membres du gouvernement,conscients du risque sur l’économie temporisent,parlant de plusieurs années,vous imaginez l’effet sur les investissements de ces
sociétés.Sans oublier les ravages de la violence et du sida sur la cohésion des familles des travailleurs pauvres.
Il me semble qu’il existe pour l’Afrique du Sud un »risque pays » inconnu au Canada ou en Australie et peut-être plus important qu’en Chine,quoiqu’on en dise.
A propos de ces Etats peu endettés et qui sont riches en MP je viens de découvrir un facteur qui joue à contre courant. C’est l’appréciation de leurs monnaies par rapport au dollar US.Côuts en
hausse et ventes en baisse si le dollar faiblit.Même au Brésil,on s’en plaint.Une hausse modérée du prix de l’once ne fait qu’amortir l’effet.
P.S.Dès qu’un article sera consacré aux MP je présenterai une minière moyenne (6 Mds $) dont la production est prévue en forte croissance et qui semble pouvoir tenir ses promesses.Eventuellement
une autre plus petite.
Bonjour Bxx,
Le risque politique Chinois est à mon avis complètement surévalué. Le système chinois s’il est dirigiste n’a rien à voir avec le communisme d’antan et sa prospérité dépend
aujourd’hui fortement du bon respect de ses engagements avec ses partenaires commerciaux.
Je connais mal l’Afrique du sud et son contexte politique est très certainement chahuté. Je comprends donc ta réticence. Mais le profil économique et fiscal, la solvabilité de
bon nombre de pays européens ne me paraissent pas plus engageants que ceux de certains pays d’Afrique.
La mascarade de jeudi ne m’a pas apporté de dépression, mais en revanche la mascarade de jeudi m’a fait éclater de rire !
Concernant le sauvetage de la Grèce, je maintiens que :
– la BCE ne sauvera pas la Grèce ;
– l’Allemagne ne sauvera pas la Grèce ;
– les Pays-Bas ne sauveront pas la Grèce ;
– la France ne sauvera pas la Grèce ;
– la BEI elle-même vient d’annoncer qu’elle ne sauvera pas la Grèce ;
– etc.
Mon pronostic : le FMI sauvera la Grèce.
Mon interprétation : les participants à la réunion surréaliste de jeudi ont bluffé.
Tous savent qu’ils ne paieront pas un seul euro pour sauver la Grèce, mais tous ont voulu rassurer.
Tous les participants à cette mascarade ont donc dit, ont redit, ont répété, ont répété encore : « Nous soutiendrons la Grèce … mais nous soutiendrons la Grèce avec un soutien moral ! »
J’éclate de rire !
Les Grecs auraient préféré du pognon !
Mais les Grecs ont obtenu la promesse d’un soutien moral !
N’est-ce pas magnifique ?
Les Vingt-Sept apportent leur soutien moral à la Grèce.
Les marchés financiers espéraient un plan de sauvetage assorti de mesures concrètes, ils devront se contenter d’un message de
confiance politique.
Les Vingt-Sept réunis jeudi en sommet à Bruxelles sur la question de la crise budgétaire grecque n’ont fait qu’apporter leur « plein soutien aux efforts du gouvernement grec et à son engagement à
prendre toutes les mesures nécessaires » pour réduire de quatre points son déficit cette année.
Dans leur déclaration finale, les dirigeants de l’Union européenne précisent que tout sera fait pour s’assurer que les « objectifs ambitieux » de la Grèce, inscrits dans le programme de stabilité
pour 2010 et les années suivantes, seront respectés.
Les 16 Etats membres de la zone euro « prendront, si nécessaire, des mesures résolues et coordonnées pour assurer la stabilité dans l’ensemble de la zone », concluent-ils, en faisant observer que
« le gouvernement grec n’a demandé aucun soutien financier ».
Reste qu’en l’absence de garanties financières, la déception prévalait jeudi sur les marchés, les investisseurs ne voyant rien dans cette déclaration de solidarité de l’UE qui puisse les rassurer
sur la capacité de la Grèce à faire face à ses prochaines échéances, d’autant qu’Athènes devra emprunter cette année 54 milliards d’euros pour couvrir son déficit budgétaire.
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=23bb2ee1688f440804b90128cc8c7efa
Jean-Christophe Bataille écrit : « si on part du principe que l’explosion de la dette privée est déflationniste et que l’explosion de la dette publique est inflationniste, qu’allons nous obtenir sur
les monnaies après la socialisation immédiate des pertes qui a été mise en oeuvre ? »
Je n’en ai aucune idée. Les mois qui viennent seront très intéressants à vivre car nous entrons dans des territoires jamais vus, jamais explorés. C’est une situation inédite. Nous allons naviguer
dans le brouillard. Je pense que ça va être intéressant à vivre, mais ça va être très dangereux aussi ! Par exemple, il existe un risque d’émeutes. Je ne sais pas où nous allons atterrir, ni dans
quel état nous allons atterrir. Peut-être même que nous n’allons pas atterrir et que nous allons faire naufrage !
On verra bien.
L’histoire ne se répète jamais à l’identique,les conditions et les réponses apportées ne sont pas les mêmes qu’en 29,mais pour l’instant le déroulement de la crise suit un schéma assez
classique.Hier,les élites dirigeantes nous vendaient le business-model anglo-saxon,c’est-à-dire cupide et obsédé par le profit à court terme d’une très petite élite,au détriment des plus
faibles,une expansion du crédit à tout-va et une désindustrialisation à marche forcée.On voulait faire de chaque licencié économique honteux un auto-entrepreneur précaire, mais libre. La protection
des plus favorisés était prioritaire sur leur feuille de route (bouclier fiscal) et ils n’avaient pas de mots assez durs pour critiquer notre modèle social.
On dirait qu’ils retournent leur veste,comme prévu dans le schéma classique et font alliance avec leurs victimes d’hier. Au moins dans le discours. Ils louent le modèle tant décrié et se font les
champions de l’Etat interventionniste.On ressort même des placards de l’histoire le grand Colbert,qui pourtant avait la fâcheuse tendance de confondre les finances de l’Etat avec sa cassette
personnelle. D’après une source autorisée*,à Matignon,un conseiller en communication aurait suggéré de fermer le Fouquet’s,histoire de montrer la détermination du pouvoir aux côtés du peuple,juste
quelques jours.On en profiterait pour refaire un peu de déco et une photo de groupe avec les chefs syndicalistes devant les portes closes.Ce serait bon pour les sondages préélectoraux…Si ça
continue,le gouvernement va suivre l’exemple de M Proglio,augmenter tous les salaires de quatre pour cent…En voilà une excellente idée pour créer de l’inflation! Ressuscitons le Grenelle de la
crise.
Pas d’affolement prématuré,la crise sociale n’est prévue qu’en 3,après la crise financière en1 et la crise économique en 2,qui a encore de beaux jours…Tant que l’angoisse paralyse le travailleur
licencié ou en passe de l’être et que les mesures sociales ciblées anesthésient sa colère et son ressentiment, la rue reste calme.
« Des territoires jamais vus » France 1934,toutes les perms des appelés sont suspendues et l’armée quadrille la capitale,mon père se demande ce qu’il fera si les officiers lui ordonnent de tirer sur
la foule.Les extrémistes des deux bords s’entretuent ….
Un peu de patience BA, il y avait encore pas mal de monde pour acheter les macarons succulents de Ladurée cet après-midi sur les Champs.
*En fait,cette personne proche du dossier,c’est Daciane,notre voisine roumaine qui de temps à autre fait des ménages chez les voisins de M Desseigne pendant que son mari garde le bébé.Daciane
s’inquiète,la fermeture même temporaire du Fouquet’s risquant de repousser l’introduction du groupe Barrière à laquelle elle espérait bien participer.Décidément,le peuple n’est plus ce qu’il
était,BA, et le grand soir,on le regardera à la télé!
Fin de droits : 600.000 chômeurs sans revenu de remplacement en 2010 (selon le président de l’Unedic).
Le président de l’Unedic Gaby Bonnand (CFDT) a estimé jeudi sur BFM « autour de 600.000 » le nombre de chômeurs en fin de droits à une indemnisation chômage qui n’auront « rien » en 2010.
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=7130cd9233ec3b89958e61b638b35eef
En clair :
– un million de chômeurs arriveront en fin de droits cette année ;
– 170 000 obtiendront l’Allocation spécifique de solidarité (ASS), soit 450 euros par mois ;
– 230 000 obtiendront le Revenu de solidarité active (RSA) ;
– 600 000 se retrouveront sans rien.
Cette tragédie humaine est encore un nouveau paramètre à prendre en compte : quelles seront les conséquences économiques et sociales de tous ces « fins de droits » ?
Que feront-ils ?
Que feront ces 600 000 personnes lorsqu’elles se retrouveront sans rien ?
Je ne sais pas comment elles réagiront.
Bonsoir BA et Bxx,
Votre pessimisme est conforté à court terme par le sondage : 38 % voient le CAC 40 à 3500 vendredi prochain, 21 % le voient à 3400 et 13 % l’anticipent sous 3400.
Etant bien incapable de prévoir le niveau du CAC en fin de semaine,même si je pense qu’une dernière poussée de hausse est possible d’ici avril (Sell in may and go awway /… and return on the St
Mickaël day) je me contenterai de rapporter ici la réponse d’un analyste reconnu.Son horizon dépassant largement vendredi prochain,n’en tirez pas de conclusions trop précises quant au timing.(voir
les conseils de Daniela sur les trois erreurs à éviter dans l’interprétation)
Quelle est votre objectif sur l’indice parisien?
« La hausse des taux et l’augmentation de la prime de risque se traduiront par des multiples de valorisation inférieurs.Les entreprises se paient actuellement*15
fois leurs bénéfices,alors que sur un bas de cycle boursier,des ratios compris entre 6 et 10 sont envisageables.On devrait retourner vers ce niveau car les actionnaires exigeront une rémunération
supérieure,compte tenu des risques pesant sur la croissance et des problématiques liées à la dette et à l’environnement. Le CAC 40 bute actuellement* sur la
zone de résistance des 3900 (50% de retracement de la baisse entre 6 167 et 2 472 points) et pourrait aborder la zone des 4
300 points* (50% de retracement). Le potentiel de hausse devrait se limiter là et l’indice français devrait ensuite reprendre la direction du sud avec une très
importante zone de soutien vers 3 350-3 400 points. »
*1-le 27 janvier 2 010 2-Il y a un an son objectif était 4 050
D’après l’enquête Emnid, dont Bild am Sonntag a fait état, 53 % des Allemands interrogés estiment que l’Union européenne devrait, si nécessaire, exclure la Grèce de
la zone euro.
Angela Merkel, la chancelière allemande, a opté pour une position prudente, disant d’une part que la Grèce ne serait pas laissée à son sort mais d’autre part qu’Athènes devait tâcher de régler
ses problèmes seul.
D’après le sondage publié par Bild, 67 % des Allemands interrogés ne veulent pas que l’Allemagne ou d’autres Etats européens accordent des milliards d’euros à la Grèce.
Certains représentants de la coalition au pouvoir en Allemagne ont également exprimé leur réticence à venir en aide à Athènes.
« Si nous commençons maintenant, où allons-nous nous arrêter ? Comment expliquer aux Allemands au chômage que leurs indemnités ne seront pas augmentées d’un centime mais que les Grecs peuvent
partir à la retraite à 63 ans ? », s’interroge dans le journal Welt am Sonntag Michael Fuchs, un des chefs de file au Parlement de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) d’Angela Merkel.
Au cours de son premier mandat, cette dernière a relevé l’âge de la retraite de 65 à 67 ans afin de contenir les déficits publics dans les limites fixées par l’Union européenne.
Un membre du partenaire de coalition de la CDU, les libéraux du FDP, s’est montré encore plus hostile à toute aide à la Grèce.
« La résolution de ce problème ne passe pas par une aide à la Grèce. Il s’agit surtout de préserver les contribuables allemands des éventuelles conséquences des difficultés d’Athènes », déclare
Otto Fricke, expert budgétaire du FDP, également au Welt am Sonntag.
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-02-14/une-majorite-d-allemands-prete-a-exclure-athenes-de-la-zone-euro/916/0/424059
Pronostics : l’Allemagne ne versera pas un seul euro pour sauver la Grèce. La zone euro va éclater en 2010.
Les Pays-Bas ne veulent pas payer un seul euro pour renflouer la Grèce.
Aux Pays-Bas, le Parlement est constitué de deux assemblées :
1- La Première Chambre (Eerste Kamer) est la moins importante des deux.
2- La Seconde Chambre (Tweede Kamer) est la plus importante des deux. Elle peut être comparée à l’Assemblée Nationale en France.
Or, que vient de faire cette Seconde Chambre ?
La Seconde Chambre vient de voter une motion pour interdire que l’argent des contribuables néerlandais sauve la Grèce.
Chose étonnante : cette motion précise que l’argent des contribuables néerlandais ne doit pas être utilisé pour renflouer la Grèce, que ce soit directement par une aide de l’Etat néerlandais,
mais aussi indirectement par une aide d’un organisme européen.
Les Néerlandais ne veulent pas verser un seul euro pour sauver la Grèce.
Dernière précision : cette motion a été votée par tous les partis politiques, sans exception.
Holland’s Tweede Kamer has passed a motion backed by all parties prohibiting the use of Dutch taxpayer money to bail out Greece, either through bilateral aid or EU bodies. « Not one cent for
Greece, » was the headline in Trouw. The right-wing PVV proposed « chucking Greece out of EU altogether ».
http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/7236019/Germany-growls-as-Greece-balks-at-immolation.html
Bonsoir BA
Entre nous, les hollandais n’ont pas tord !
En Afrique du Sud,Jacob Zuma déçoit.Une démocratie qui se cherche,des émeutes et un chomage à plus de 24%.
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601116&sid=aYD3.Pxq8PF0
Il y a eu les « PIGS », il y aura les « PIFS », car n’en doutez pas l’UK se défendra bec et ongles, bien sûr en attaquant.
Que s’est-il passé le jeudi 11 février ?
Jeudi 11 février : pour attirer les investisseurs, la Grèce devait verser 5,912 % d’intérêts sur ses obligations à 10 ans.
En revanche, l’Allemagne est considérée comme l’Etat le plus sûr de la zone euro. L’Allemagne n’avait donc besoin que de verser 3,182 % d’intérêts aux investisseurs sur ses obligations à 10 ans.
La différence entre l’obligation grecque à 10 ans et le Bund allemand à 10 ans était donc de 2,73 % : on dit que le spread était de 273 points de base.
Que s’est-il passé depuis le jeudi 11 février ?
Réponse : les investisseurs n’ont pas du tout été convaincus par le soi-disant « plan de soutien à la Grèce ».
Les investisseurs ont compris que ce soi-disant « plan de soutien à la Grèce » n’était que du bluff.
Les investisseurs ont compris que ce soi-disant « plan de soutien à la Grèce » n’était que de belles paroles pour rassurer les marchés.
En réalité, de nombreux pays européens ne veulent pas payer un seul euro pour sauver la Grèce.
Exemples : l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche et la Suède ne veulent pas payer un seul euro pour sauver la Grèce.
Quant aux autres pays européens, ils sont eux-mêmes trop endettés pour pouvoir sauver la Grèce !
Conséquence : le spread n’arrête pas d’augmenter depuis jeudi 11 février.
Jeudi 11 février : 273 points.
Vendredi 12 février : 292 points.
Lundi 15 février : 305 points.
Mardi 16 février : 339 points.
La poussée d’angoisse de Sarkozy.
Le Canard Enchaîné, 17 février 2010, page 2 :
Sarkozy craint surtout un effet domino en Europe, comme il l’a confié aux mêmes visiteurs : « Le problème grec n’est pas encore réglé.
La situation de l’Espagne et du Portugal est inquiétante, et celle des finances de l’Italie est préoccupante. Il ne faudrait pas que tout s’effondre, parce que la crise de 29, ce serait de la
rigolade à côté. »
Cette poussée d’angoisse de Sarkozy s’explique mieux lorsqu’on mesure les risques pris par les banques françaises dans ces pays. En Grèce, les
établissements financiers hexagonaux, le Crédit Agricole notamment, sont en première ligne. En Espagne comme au Portugal, ils se situent au second rang.
Un seul chiffre permet de mesurer l’ampleur des dégâts possibles : l’exposition des banques françaises en Espagne atteint presque 180
milliards d’euros, selon la Banque des Règlements internationaux.
L’addition risque d’être aussi épicée qu’un plat méditerranéen.
Merci BA pour ce message bear. On en a bien besoin quand on voit partir les marchés à la hausse et qu’on a peu d’action dans le portefeuille :-)
Bonsoir,
Et si « tout s’effondre, pire que 29 » comme dit Sarkozy.. et je pense qu’on y va tout droit. OK le cours de l’or va fortement monter. Mais quid de l’argent placé sur des comptes épargnes (PEL,
PEE, etc) . Risque-t-on de tout perdre ? Quid de l’immobilier ? va-t-il s’effondrer ? s’envoler ? Quid des taux ?
Comme je souhaite acheter dans 1 ou 2 ans, que faut-il prévoir si cette grave crise se déclenche : j’achète très rapidement ? ou l’immo aura fortement baissée fin 2010 et j’attends ce moment..
??
Merci pour vos avis car difficile d’y voir clair dans une telle situation.
Eric
Un plan de sauvetage européen à 320 milliards d’euros.
Pas de demi-mesure, tel est le secret d’un plan de sauvetage réussi. Suivant cette règle, Paul Mortimer-Lee, économiste chez BNP Paribas, estime
qu’il faudrait débourser 320 milliards d’euros pour venir en aide aux pays cruellement dénommés «PIGS» (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne).
«Il faut que le plan de soutien soit suffisamment imposant pour donner suffisamment d’oxygène aux pays visés afin qu’ils se relèvent et afin de
faire sortir du bois les spéculateurs et de réconforter les créditeurs», écrit l’économiste dans une note.
D’après les rumeurs de marché, un éventuel plan de sauvetage pour la seule Grèce coûterait 20 milliards d’euros. Insuffisant,
d’après l’économiste de BNP Paribas : 20 milliards, c’est le montant des sommes allouées à la Hongrie et à la Roumanie, soit aux alentours de 20 % du produit intérieur brut de ces pays.
Appliqué à la Grèce, le même ratio équivaut à 50 milliards d’euros, à 35 milliards d’euros pour l’Irlande, et à 30 milliards d’euros pour le
Portugal.
Le sauvetage le plus cher concernerait l’Espagne, avec une enveloppe de 200 milliards d’euros.
Car, «pour mettre en place un plan qui ait une chance raisonnable de réussir, il faut venir en aide à tous les pays en difficultés», avertit Paul
Mortimer-Lee. L’enveloppe totale de 320 milliards d’euros représenterait au final 3,5 % du PIB de la zone euro, ou encore trois fois le déficit budgétaire allemand.
Si la situation se corse, il semble que les pays de la zone euro n’auront guère le choix, vu l’imbrication des économies européennes.
Pour l’instant, aucun responsable politique ne parle d’un plan de sauvetage financier. L’Europe se contente de déclarations de soutien. Comme le relève l’économiste, «les paroles ne coûtent rien». Il faut espérer que le poids
des mots seul suffira à calmer les marchés.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/02/17/04016-20100217ARTFIG00694-320-milliards-pour-un-plan-de-sauvetage-europeen-.php
Putain !
320 milliards d’euros !
Mais où allons-nous trouver 320 milliards d’euros ?
Où ?
Et, surtout, qui va payer ces 320 milliards d’euros ?
L’économiste Jean-Pierre Chevallier explique pourquoi la situation de la Société Générale est catastrophique.
– Total des dettes réelles : 1 000 milliards d’euros.
– Capitaux propres réels : 23,3 milliards d’euros.
– Ratio d’endettement µ : 42,9. Le total des dettes représente 42,9 fois le montant des capitaux propres.
– Pourcentage des capitaux propres par rapport aux dettes : 2,3 %.
http://www.jpchevallier.com/article-les-meccanos-de-la-generale-ont-encore-sevit-45178466.html
L’économiste Jean-Pierre Chevallier explique pourquoi la situation de BNP Paribas est catastrophique.
– Total des dettes réelles : 1 987,6 milliards d’euros.
– Capitaux propres réels : 70,1 milliards d’euros.
– Ratio d’endettement µ : 28,4. Le total des dettes représente 28,4 fois le montant des capitaux propres.
– Pourcentage des capitaux propres par rapport aux dettes : 3,5 %.
http://www.jpchevallier.com/article-bnpas-de-panique-on-coule-45137851.html
Les banques Société Générale et BNP Paribas sont deux gigantesques bombes à retardement.
Quand la Société générale et BNP Paribas s’effondreront, les dégâts seront énormes pour l’économie française.
(Concernant les soi-disant « actifs » des banques européennes, le directeur du FMI a révélé le pot-aux-roses le 24 novembre 2009 : la moitié des soi-disant « actifs » des banques européennes sont en
réalité des actifs pourris.
Les banques communiquent sur leurs soi-disant « actifs », les banques roulent des mécaniques en montrant qu’elles possèdent des milliards d’euros d’ »actifs » … mais la moitié de ces soi-disant
« actifs » ont une valeur réelle égale à zéro.
« Le Figaro : Quel est aujourd’hui le niveau des pertes non reconnues des banques ?
Dominique Strauss-Kahn : Il reste d’importantes pertes non dévoilées : 50 % sont peut-être encore cachées dans les bilans. La proportion est plus forte en Europe qu’aux États-Unis. Je le redis :
l’histoire des crises bancaires, notamment au Japon, démontre qu’il n’y aura pas de croissance vive et saine sans un nettoyage complet du bilan des banques. »
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/11/24/04016-20091124ARTFIG00576-strauss-kahn-il-faut-revoir-notre-modele-de-croissance-.php
A BA pour en rajouter sur le scénario noir. La dette française doit comprendre la retraite des fonctionnaires, ce qui la porte à 140 % du PIB. On est à ranger dans le PIGS !
Les finances publiques du Royaume-Uni sont pires que celles de la Grèce.
Le déficit public du Royaume-Uni sera de 12,8 % du PIB cette année, contre 12,7 % pour la Grèce.
Britain’s public finances are in a worse position than those of Greece, according to the latest figures on government borrowing.
The Office for National Statistics said yesterday that January alone saw a net shortfall of £ 4.3bn, far worse than City forecasts and in a month which has always previously shown a healthy
surplus. It puts the UK on track for a deficit of £ 180bn this year, or 12.8 per cent of GDP, economists said, shading the Greek figure, hitherto the worst in the European Union, of 12.7 per
cent.
http://www.independent.co.uk/news/business/news/shock-as-british-deficit-equals-that-of-greece-1904129.html
Contente cette fois-ci : j’avais voté la même chose que la semaine précédente, à savoir autour de 3800.
J’apprécie beaucoup l’idée de ces sondages à échéance une semaine car cet exercice nous oblige à réfléchir (pour ma part chaque dimanche est réservé à l’analyse complète des indices) et à
confronter notre compréhension du marché avec la réalité.
Incidemment, ne pas avoir d’avis sur une nouvelle semaine n’est pas forcément une mauvaise chose si on accepte et agit en fonction de cette incertitude.
Le pire étant de s’enferrer dans une certitude lorsque l’évolution des cours nous donne tort !
Daniela
Wall Street a passé en forte baisse lundi, l’enthousiasme fondamental né du dessus européen de la bague extrême s’éteignant à travers plusieurs investisseuse lesquelles se s’informer à présent
d’ailleurs aigre les formules de mesurer la crise du solde débiteur de la zone euro mais en raison de à eux usage.aires vont un numéro de trading fortement jugé de nombreux traders spécifiques
comme institutionnels.