Surveillez les statistiques américaines

Par Jean Christophe Bataille

Forecast image type

Le VIX a tendance a remonter ces derniers jours et n’a pas pu franchir 16 à la baisse. Cela reste rassurant à très court terme.

Beaucoup d’analystes font mention du biseau descendant en formation sur le VIX et des biseaux ascendants sur les différents indices occidentaux. Une rechute serait imminente et durable selon certains. Je n’en suis pas si sûr car tant que les statistiques américaines resteront bonnes, le marché montera contre l’avis des Cassandres. Une rechute à court terme est possible si le VIX atteint 15 mais elle devrait être temporaire et les marchés ne retourneront pas en direction de leurs plus bas sauf si un évènement majeur survenait ou si les statistiques américaines cessaient de s’améliorer ou se dégradaient. Regarder ces statistiques est au moins aussi important que de surveiller les différents indicateurs de sentiments. Si le chômage américain ou les indicateurs immobiliers replongaient, il serait alors vraiment temps de fuir les actions quel que soit le niveau du VIX.

50 réflexions au sujet de « Surveillez les statistiques américaines »

  1. j’avais pourtant placer un stop assez éloigné a 1725 pour l’or mais tous mes benefices du mois y sont passé! j’avoues que je ne sais plus que faire …merci pour ta réponse jean christophe .( au
    fait c quoi PBP ?)

  2. @stephbag

    Bonsoir,

    Lorsque ça dégringole (je parle surtout du SP500), les métaux précieux suivent (en général) car c’est la course au cash pour éponger les pertes.

    Les actions MP (hors pétroles) que je surveille ont commencées à se retourner après une remontée de plusieurs semaines (remontée pas spectaculaire d’ailleurs, qui ressemblait plus à un rebond
    dans un marché bear qu’à une reprise même temporaire).

    La chute du gold et du silver ce jour et l’hésitation du SP500 à franchir les 1370, ainsi que les actions MP me feraient dire qu’une correction est imminente.

    Si le SP500 pète les 1380 prochainement, alors, en ce qui me concerne, c’est bull.

    On le saura très bientôt et j’ai le doigt sur la gachette pour shorter.

    PS : cet avis n’est qu’une opinion personnelle

    Bonne soirée

  3. fr.reuters.com: LEAD 1-Bernanke-Le marché de l’emploi US loin d’être normal
    mercredi 29 février 2012 16h29

    WASHINGTON, 29 février (Reuters) – Il faudra que la croissance économique accélère aux Etats-Unis pour que se réduise rapidement un taux de chômage dont le niveau élevé est inacceptable, a
    déclaré mercredi le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke.

    « Le marché de l’emploi est loin d’être normal », a-t-il dit, selon le texte d’un discours préparé pour son audition devant la commission des Services financiers de la Chambre des
    Représentants.

    « Une amélioration régulière du marché de l’emploi nécessitera sans doute une croissance plus forte de la production et de la demande finale. »

    Ces propos laisseraient penser que la Fed n’exclut pas de relancer ses achats d’obligations souveraines pour stimuler la croissance, une possibilité que Ben Bernanke lui-même n’avait pas
    écartée lors de la conférence de presse qui a fait suite à la dernière réunion de politique monétaire de la Fed fin janvier.

    Dans ce contexte de croissance atone, la baisse du taux de chômage, à 8,3% en janvier, est plus importante qu’on aurait pu le penser, a aussi noté Ben Bernanke.

    Poursuivre une politique monétaire très accommodante est compatible avec le double mandat de l’institut d’émission, qui est d’aboutir au plein emploi avec une inflation faible et stable, a
    encore dit le président de la Fed.

    La Fed estime que des taux d’intérêt proches de zéro – en vigueur depuis décembre 2008 – resteront adaptés jusqu’à la fin 2014 au moins, a observé Ben Bernanke, réaffirmant les déclarations
    de la banque centrale faites fin janvier.

    La suite sur REUTERS

  4. Attention le trading c’est sportif, il faut etre hyper réactif à la news. Autrement dit, être scotché sur CNN et bien connaître son sujet ? Je préfère l’investissement très long terme
    … . 

  5. Bonjour,

    J’essai de comprendre un peu mieux la situation actuelle :

    – Beaucoup d’états européesn sont endettés

    – On prette 1000 milliards en deux mois aux banques pour les refinancer-> calme les taux sur les obligations d’états

    – Vous prévoyez de la stagflation (stagnation salaires et inflation des matières premières et produits importés en France )

    Dans ce scénario de stagflation l’immobilier ne devrait-il pas chuter ? (vu que les salires restent les même les gnes ne peuvent pas mettre plus d’argent dans l’immo ni emprunter plus vu que les
    taux seront élevés)

    Enfin suite à la lecture http://www.les-crises.fr/530-md/ Olivier dit que
    cet argent ne peut pas déclencher d’inflation puisqu’il n’est pas utilisé dans l’économie réelle ( pas d’augmentation des crédits).Que se passera-t-il au niveau des actions quand ni les banques
    ni les états ne pourront rembourser?

     

    Un défaut entrainerait-il une forte chute des actions ?

    Merci

  6. Jeudi 1er mars 2012 :

     

    Un groupe secret de créanciers de la Grèce se réunit en urgence aujourd’hui.

     

    Un groupe secret de représentants de 15 grandes banques, fonds d’investisements et fonds spéculatifs se réunit jeudi pour décider si la restructuration de la dette de la Grèce
    doit déclencher des paiements pour les détenteurs de titres dérivés, écrit mercredi le Wall Street Journal.

     

    Ces paiements peuvent représenter plusieurs milliards de dollars, alors que la Grèce est proche d’un défaut de paiement. Le groupe doit se réunir jeudi matin pour décider si la
    restructuration de dette de la Grèce est à même de déclencher des paiements pour les détenteurs de titres de couverture de défaillance ou « credit default swap » (CDS), qui fonctionnent comme une
    assurance contre un événement, explique le Wall Street Journal.

     

    L’impact de cette décision pourrait dépasser le marché de la dette grecque et est à même d’affecter les investisseurs à travers les marchés d’obligations européens ainsi que les
    détenteurs de 2.900 milliards de CDS sur la dette de gouvernements dans le monde. Mais certains investisseurs se plaignent du secret entourant le processus et l’accusent d’être plein de conflits
    d’intérêt, poursuit le quotidien financier.

     

    Aucune personne extérieure ne peut participer à la réunion qui est organisée par l’association des swaps et dérivés internationaux, et aucun transcript ne sera distribué.

     

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120301trib000685710/un-groupe-secret-de-creanciers-de-la-grece-se-reunit-en-urgence-aujourd-hui.html

  7. Comprendre,

    Il faut reprendre certains articles de ce blog. Shématiquement :

    L’infaltion actuelle est une inflation par excès de création de monnaie et c’est aussi une inflation importée par les prix. La conjonction des deux aboutit à ce qu’on appelle un effet de deuxième
    tour, c’est à dire une montée des salaires en monnaie courante alors que l’argent se dévalorise. Dans les fait les salaires stagnent en monnaie constante mais montent facialement. Ca faire
    plaisir à la population, cela confortent les hommes politiques mais cela ne donne aucun pouvoir d’achat. C’est la classique spirale inflationniste à laquelle nous n’échapperons pas. Elle tue la
    dette et favorise les jeunes génration qui peuvent s’endetter puis payer en monnaie de singe. C’est la seule issue plausible à cette crise.

  8. Non, ca c’est le scenario dans l’hypothese ou il existe un point focal inflationniste.

     

    Rien ne dit qu’avec des populations aussi vieillissantes, ca va marcher, l’autre possibilite, c’est une non circulation de cette monnaie creee et une veritable implosion de la demande.

  9. La non circulation de la monnaie c’est ce que dit olivier Berruyer, les banques gardent l’argent mais ne le prêteraient pas dons ne provoquerait pas d’inflation, et dans trois quand elles devront
    rembourser que se passera-til ?

    Que voulez-vous dire par « implosion de la demande »?

    Enfin qu’est ce qui vous fait penser que l’inflation (voir l’hyperinflation dans ce cas pour rembourser toutes ces dettes) sera « choisie »?

    L’Argentine a fait défaut (suivi d’une période d’hyperinflation et s’en sort relativement bien grâce à l’exportation de soja), la grèce aussi fera défaut sur tout ou partie de sa dette, pourquoi
    les dirigeants ne choisiraient-ils pas ça aussi ?
    Ou alors pourquoi come au Japon ne se préparerait-on pas à 20 de déflation et d’austérité (comme semble le vouloir l’Allemagne ?)

  10. bonjour à tous

    simplement pour preciser que je partage la vision de JCB ,concernant  l’inflation

     

    je n’apporterai pas d’arguments , ceux de JCB sont tres clairs

     

    je dirais simplement que mon vecu ,tant au niveau boursier, tant à travers mon approche de l’economie , tant au niveau de mes investissements (immobilier et mobilier) me permet de partager
    totalement cette vision

     

     

    bonne journee

  11. JCB commentaire. n. 48 : » L’inflation actuelle est une inflation par excès de création de monnaie et c’est aussi une inflation importée par les prix … C’est la seule issue plausible à cette
    crise ».
    Je suis d’accord pour un pays mais la zone Euro est un ensemble qui n’est pas homogène du point de vue de l’inflation, surtout pour ce type d’inflation, et ceci a cause de raisons de long et très
    long terme – structure et spécialisation de la production industrielle, efficience de la distribution, efficience de la fonction publique, efficience des grandes infrastructures, choix
    énergétiques de long terme, instruction, population, géographie etc. . C’est vrai que les différentiels entre pays se sont beaucoup réduits, mais ils sont toujours là et risquent de se creuser
    davantage avec une hausse générale des prix par excès de création de monnaie et inflation importée. Faut aussi prendre en considération que même un différentiel de 0.5% par an ça finit par
    chiffrer à moyen terme. Nous risquons de facto une dévaluation compétitive prolongée de l’Allemagne envers ses partenaires, ce qui n’est pas une solution.

  12. Jean Christophe,

    Tui dis que l’inflation est une solution respectant une certaine logique car elle permet aux jeunes générations de s’en sortir en empruntant dans une monnaie qui se dévalorise et aux rentiers qui
    sont ceux qui ont profité de la croissance à crédit de rembourser leur dette par une dévalorisation de leur épargne en monnaie constante

    Je suis Ok avec la logique mais je me permets de rebondir car depuis longtemps j’ai une question à te poser à ce sujet.

    Quand tu parles de « rentier » dans ce cas tu parles de rentier obligataire. J’ai du mal à m’imaginer que qqn qui a profité de la croissance à crédit pour en tirer un gros patrimoine n’ait que des
    rentes issues d’obligations..Cette génération là n’a -t-elle pas un patrimoine diversifié avec des « rentes » provenant aussi bien de dividendes ou de loyers immobiliers que de coupons d’obligation
    ?

    En gros j’ai du mal avec le début de l’équation rentier =rentier obligataire qui induit la suite(laminage par l’inflation…). Penses tu qu’il y a vraiment en nombre des gros patrimoines avec un
    patrimoince très concentré en obligations ?

     

     

  13. Julien , je ne comprends pas ton raisonnement, tu sembles penser qu’il y a une forme de justice a ce que ceux qui ont bénéficier de la croissance via les obligations seront ensuite spoilé via
    l’inflation futures (à laquelle je ne crois pas puisuq el’argent n’est pas déversé dans l’économie réelle et l’Allemagne veut de l’austérité).

    D’une part rien n’empêche les gens qui ont des obligations de les échangers contre des actions au sein même d’une assurance vie, d’autre part l’inflation mettra quelques mois à arriver (si elle
    arrive) ce qui laisse le temps de sortir d’une AV et d’achter des biens tangibles.
    Enfin tous les gnes qui ont  un certain patrimoine ont acheté leur résidence principale ou bien ont des biens immobiliers alors de toute façon ils pouront se protéger de l’inflation.S’il y a
    inflation ce sera surtout les gens qui ont quelques économies sur des livrets qui paieront.
    Par contre s’il y a défaut du jour au lendemain oui les rentiers en obligations trinqueront.

  14. Jeudi 1er mars 2012 :

     

    Les créanciers privés ont prêté 200 milliards d’euros à l’Etat grec. Sur ces 200 milliards, les créanciers privés vont perdre 107 milliards, qui ne leur seront jamais remboursés.

     

    Que croyez-vous qu’il arriva ?

     

    L’ISDA, association de référence sur les CDS a annoncé jeudi que l’opération de restructuration de la dette grecque ne constituait pas selon elle un événement de crédit  !  !  !

     

    Mort de rire !

     

    C’est du pipeau, ces CDS !

     

    L’ISDA, association de référence sur les CDS a annoncé jeudi que l’opération de restructuration de la dette grecque ne constituait pas selon elle un événement de crédit et que ces contrats
    d’assurance ne seront pas pour l’heure déclenchés sur la Grèce.

     

    Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion d’un comité spécifique, l’EMEA Determinations Committee, qui devait se prononcer après avoir été saisi par des créanciers sur deux questions
    distinctes, a précisé un communiqué de cette association.

     

    La première question avait trait au fait que les créanciers privés impliqués dans le sauvetage grec subissaient un sort différent de la Banque centrale européenne (BCE), qui elle a pu échanger
    ses titres grecs sans pertes.

     

    La seconde portait sur l’effacement d’une partie de la dette grecque par les créanciers privés, qui vont passer des pertes sur leur portefeuille d’obligations du pays.

     

    Sur ces deux points, l’ISDA a jugé qu’il n’y avait pas d’événement de crédit, sans expliquer dans le détail ses décisions.

     

    http://www.romandie.com/news/n/_Grece_pas_d_evenement_de_credit_selon_l_ISDA_les_CDS_pas_declenches010320121413.asp 

  15. Bonnes stats sur le chômage US = up ! Bien vu Jean Christophe. Pour ma part, j’ai pris une petite ligne VIV : la réaction est à mon avis exagérée et le dividende reste élevé. Je la garde en fond de
    portefeuille.

  16. Julien,

    Les obligations sont partout : dans tes contrats d’assurance vie, dans les réserves des caisses de retraite, dans le bilan des banques et meme dans les sicav actions qui en contiennent pas mal.
    Seuls les FCP en sont dépourvus. Le capitalisme ce n’est pas les gens stygmatisés par Hollande (ca ne représente quasiment rien : 3000 personnes qui risquent de se tirer en Suisse comme yannick
    Noah), ce sont les épargnants qui stockent de la valeur travail pour leurs vieux jours et pour leurs enfants qui représente l’essentiel de la masse du capital.

  17. A propos du bilan des banques (banques us en faillite en 2011)

    Richard Belfanti article publié dans forbes

    « Pour l’ensemble de l’année 2011, la FDIC a estimé la valeur de marché de tous les actifs des banques en faillite à environ $ 24,88 milliards. En comparant ce nombre à la valeur des actifs
    déclarés, la direction des banques a surestimé la valeur des actifs de 11,09 milliards de dollars soit 45%

    The following is a summary of key statistics gathered from FDIC press releases regarding bank failures during 2011. The numbers are as follows:

    Total Bank Failures: 92
    Combined Assets: $35.97 billion
    Combined Deposits: $32.06 billion

    http://www.jsmineset.com/2012/02/29/jims-mailbox-873/

  18. Les gens ne saisissent pas vraiment la portée du nouveau traité européen mais l’europe va avoir un droit de regard sur la politique fiscale et budgetaire de tous ses membres. Il y a une vraie
    perte de souveraineté qui moi me convient en tant qu’européen mais ne va pas faire plaisir aux anti européens.

  19.  Pour la périphérie, signer ce traité veut dire dépression déflationniste. Pas sur que certains parlements les ratifient (il y a déja un référendum annoncé en Irlande) Si pas de ratification
    , les marchés vont pricer les actifs du pays comme candidats à la sortie de l’euro. Bref, à mon avis, ca va swinguer très bientot

  20. En exclusivité mondiale, un document historique écrit par Leonid Brejnev :

     

    Jeudi 2 mars 1965 :

     

    Les gens ne saisissent pas vraiment la portée du nouveau traité de l’URSS, mais l’URSS va avoir un droit de regard sur la politique fiscale et budgétaire de ses 15 membres. Il y a
    une vraie perte de souveraineté qui moi me convient en tant que soviétique, mais qui ne va pas faire plaisir aux anti-soviétiques.

     

    Leonid Bejnev, jeudi 2 mars 1965.

  21. Dans le cas de l’URSS, il y avait 15 nations :

     

    l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, l’Estonie, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Lettonie, la Lituanie, la Moldavie, l’Ouzbékistan, la Russie, le Tadjikistan,
    le Turkménistan, l’Ukraine.

     

    L’URSS était un État fédéral. L’URSS avait une monnaie unique : le rouble.

     

    En décembre 1991, l’URSS a explosé. Le plus important, c’est ceci :

     

    EN DECEMBRE 1991, IL Y AVAIT DES BOMBES ATOMIQUES SUR LE TERRITOIRE DE L’URSS. En conséquence, les 15 nations de l’URSS ne se sont pas fait la guerre les unes contre les autres,
    car elles étaient retenues par la terreur d’être vitrifiées. Il n’y a donc pas eu de guerres entre les 15 nations de l’URSS. Il y a eu simplement un divorce.

     

    Aujourd’hui, l’URSS n’existe plus.

    Aujourd’hui, chacune des 15 nations indépendantes a sa monnaie.

     

    1-Arménie. Monnaie : le dram.

    2-Azerbaïdjan. Monnaie : le manat azéri.

    3-Biélorussie. Monnaie : le rouble biélorusse.

    4-Estonie. Monnaie : l’euro.

    5-Géorgie. Monnaie : le lari.

    6-Kazakhstan. Monnaie : le tengue.

    7-Kirghizistan. Monnaie : le som.

    8-Lettonie. Monnaie : le lats.

    9-Lituanie. Monnaie : le litas.

    10-Moldavie. Monnaie : le leu moldave.

    11-Ouzbékistan. Monnaie : le sum ouzbek.

    12-Russie. Monnaie : le rouble.

    13-Tadjikistan. Monnaie : le somoni.

    14-Turkménistan. Monnaie : le manat turkmène.

    15-Ukraine. Monnaie : la hryvnia.

     

    Conclusion : comme toutes les constructions supranationales, l’URSS s’est effondrée.

     

    Conclusion numéro 2 : comme toutes les constructions supranationales, l’Union Européenne s’effondrera.

     

    Conclusion numéro 3 : les nations de l’Union Européenne reprendront leur indépendance.

     

    Conclusion numéro 4 : les nations de l’Union Européenne reprendront leur monnaie.

  22. Bonjour,

    Pour le moment je pense plus plausible au scénario tel que décrit ici http://blog.crottaz-finance.ch/?p=8942

    Aussi je souhaite acheter dans mon PEA des actions liées aux matières premières et à l’énergie qui pourraient augmenter, que me conseillez-vous?

    Toal et air liquide semblent déjà assez haut je pensais aussi à SIPH mais à 68 euros (elle est déjà à 78 euros)…

    Ou bin dois-je attendre encore un peu en espérant qu’elle diminue avant de les acheter?

  23. BA

    Je ne veux pas polémiquer mais confondre la règle d’or budgétaire de pays qui souhaitent se renforcer dans la compétition mondiale autour d’une culture commune et le diktat soviétique est un
    raccourci simpliste.

  24. La règle d’or ?

     

    Mais aucun Etat européen ne respectera la règle d’or.

     

    Pronostic : l’époque durant laquelle un Etat européen pouvait avoir un budget en équilibre est une époque morte.

     

    C’est une époque révolue.

     

    C’est terminé.

     

    Dans les années qui viennent, tous les Etats européens exploseront leur déficit budgétaire, et aussi leur déficit public.

     

    Pourquoi ?

     

    Parce que les Etats européens vont devoir affronter des grandes nouveautés historiques : la hausse du prix du pétrole, la hausse du prix du gaz naturel, le passage à une économie
    basée sur les énergies renouvelables, le démantèlement des centrales nucléaires, le stockage des déchets nucléaires, le raz-de-marée des vieux, le vieillissement de la population, l’arrivée de
    millions de personnes âgées qu’il faudra loger, nourrir, soigner, l’explosion du coût des dépenses de santé, etc, etc. (liste non exhaustive)

     

    Pour toutes ces grandes nouveautés historiques, les Etats européens devront investir des milliers de milliards d’euros.

     

    Dans les années qui viennent, tous les Etats européens violeront la règle d’or.

  25. En fait les européens vont aborder l’inflation mais ce qu’il faut voir c’est qu’au bout d’un certain temps les salaires suivent l’inflation et cela augmente les recettes budgétaires. La bonne
    gestion ne dépend pas de la  monnaie elle dépend des hommes politiques et pour ca il faut des régles. S’il n’y pas de règle ca donne la grèce, qui quoi qu’elle dise, ne veut pas quitter
    l’europe.

  26. Bonjour

    A propos d’objectif d’inflation, un vieil article (2000) assez pertinent et bien d’actualité, par un journaliste plutôt keyneisien.

    http://www.alternatives-economiques.fr/stabilite-monetaire-et-croissance_fr_art_742_2677.html

     

    Si l’inflation est un phénomène économique, c’est aussi un phénomène social. Une forte progression des prix est peu favorable à l’activité, mais la lutte contre l’inflation ne doit pas conduire
    à tomber dans la déflation.

     

    Pourquoi faut-il lutter contre l’inflation? Parce qu’elle provoque une perte de confiance dans la valeur de la monnaie qui nuit à l’activité économique. L’inflation accroît l’incertitude et
    encourage la fuite des capitaux vers des cieux plus sûrs. Plus au fond, elle est un symptôme du niveau de consensus sur la façon dont sont réparties les richesses au sein de la société. Dans les
    économies de marché, où la détention de richesse sous forme monétaire commande l’accès aux biens et au capital, la monnaie est le support des inégalités, mais aussi un facteur de pacification de
    la répartition des biens.

    Dans ces conditions, une faible inflation est le symptôme d’une société où la distribution du revenu entre groupes sociaux est acceptée, même si elle n’est pas nécessairement jugée légitime par
    tous. Cette acceptation peut être extorquée par la violence -dans les dictatures- ou, dans les démocraties, obtenue par la voie de relations sociales pacifiées (ce qui n’exclut pas les conflits).
    Inversement, une inflation qui s’accélère est toujours le signe d’un durcissement des conflits sociaux. Les différents agents économiques s’efforcent de conserver ou d’accroître leur part du
    gâteau via des hausses nominales des prix, des salaires ou des taux d’intérêt. L’hyperinflation, dans laquelle la monnaie brûle les doigts et perd toute qualité de conservation de la
    richesse, est la forme ultime de ce phénomène. Que ce soit dans l’Allemagne des années20, dans l’URSS en transition ou en Amérique latine, elle intervient quand l’Etat et, avec lui, les autorités
    monétaires s’avèrent incapables de pacifier des relations sociales explosives ou s’ils démissionnent de leurs responsabilités, pour laisser s’instaurer une anarchie monétaire qui facilite de
    vastes redistributions de richesses.

    De l’inflation dans la croissance à la stagflation

    L’inflation s’est longtemps vu reconnaître des vertus en matière économique. En dévalorisant les dettes, elle enrichit les débiteurs au détriment des créanciers; elle favorise les détenteurs de
    revenus indexés sur le niveau de l’activité économique (salariés et entrepreneurs), au détriment des rentiers. Ainsi, dans les décennies d’après-guerre, les entreprises ont financé leur
    croissance en recourant largement au crédit bancaire, parce qu’elles remboursaient leurs dettes dans une monnaie dévalorisée. Dans le même temps, les banques bénéficiaient de ressources peu
    coûteuses puisque les dépôts étaient dévalorisés par l’inflation.

    La stagflation (1) des années70 conduit à abandonner l’idée qu’on peut obtenir plus de croissance d’une moindre stabilité monétaire. Le ralentissement de la croissance qui suit le premier choc
    pétrolier s’accompagne en effet d’une vive accélération de la hausse des prix: elle atteint en France 13% en rythme annuel après le second choc pétrolier, au début des années80. L’inflation
    devient alors l’ennemi numéro un. La nécessité de la casser se fait d’autant plus forte que les Etats, suivant l’exemple américain, ont choisi de financer une partie de leurs dépenses en
    recourant à l’emprunt sur les marchés financiers internationaux.

    La libéralisation des mouvements de capitaux qui accompagne cette évolution fait perdre aux autorités monétaires le contrôle de leur politique monétaire, donc la maîtrise du niveau des taux
    d’intérêt. Un pays où l’inflation menace en paie aussitôt le prix par l’intermédiaire d’une hausse du taux d’intérêt à long terme, exigée par les prêteurs pour financer sa dette. Les prêteurs se
    prémunissent ainsi contre la dévalorisation de leurs créances que provoqueraient l’inflation et la baisse du taux de change de la monnaie qu’elle finirait par entraîner. Du coup, la banque
    centrale est contrainte d’élever le niveau des taux d’intérêt à court terme, afin de montrer aux marchés sa volonté de lutter contre l’inflation et de défendre le taux de change.

    Alors que, dans la période antérieure, l’inflation permettait d’améliorer les conditions de financement des entreprises et des ménages, elle conduit désormais les autorités monétaires à resserrer
    les cordons du crédit, afin de rassurer les marchés. Des hausses préventives des taux à court terme peuvent être ainsi le moyen de se prémunir contre une hausse des taux à long terme et de
    préserver la croissance, comme l’a montré la politique monétaire menée par la banque centrale américaine durant les années90.

    Une désinflation coûteuse

    Durant la phase d’accélération de l’inflation des années70, les salariés dans leur ensemble (actifs et retraités) sont parvenus à accroître la part de richesse qui leur revenait, en dépit du
    ralentissement de la croissance. Les entreprises ont vu corrélativement leur part dans la valeur ajoutée se réduire, d’autant plus qu’il leur fallait acquitter des taux d’intérêt toujours plus
    élevés pour financer leur dette. La baisse des profits a contribué à freiner l’investissement et la croissance. Le débat est ouvert pour savoir si cette évolution tient d’abord à des facteurs
    sociaux et techniques exogènes qui ont provoqué le ralentissement de la croissance et poussé les feux de l’inflation ou si, inversement, c’est la montée de l’inflation, liée à un simple problème
    de partage de la richesse, exacerbé par le choc pétrolier, qui a cassé la croissance économique. Mais cela ne change pas grand-chose au résultat: au début des années80, les entreprises françaises
    étaient exsangues.

    Le rétablissement de la rentabilité des entreprises va être acquis par le biais d’une désinflation longue et douloureuse. Le ralentissement des hausses de salaires va être obtenu via le
    développement du chômage. La désinflation sera d’autant plus coûteuse qu’au lieu de dévaloriser le stock de dettes, elle conduit au contraire à le renchérir, en accroissant le niveau des taux
    d’intérêt réels. C’est vrai des dettes contractées dans le passé, quand l’inflation était au plus haut; c’est vrai aussi des dettes contractées durant la phase de baisse de prix, dans la mesure
    où les taux nominaux baissent moins rapidement que l’inflation. La désinflation provoque donc transitoirement une hausse des taux réels.

    Investissement et croissance en ont subi les conséquences et un vaste transfert de richesse s’est opéré au bénéfice des créanciers. Les désordres macroéconomiques engendrés par la réunification
    allemande et la convergence vers la monnaie unique n’ont rien arrangé, en conduisant les autorités monétaires françaises à prolonger inutilement des politiques restrictives anti-inflationnistes,
    alors que toute inflation était jugulée.

    L’euro et les risques de déflation

    Avec la mise en oeuvre de l’euro, les contraintes de la convergence n’ont pas disparu. La pérennité de la monnaie unique suppose un parallélisme des évolutions nominales dans les différents pays,
    puisque le recours à un ajustement du taux de change n’est plus possible. Le faible niveau atteint par le rythme de la hausse des prix rend désormais inutiles les politiques monétaires
    restrictives limitant l’accès au crédit afin de réduire l’inflation.

    On peut néanmoins craindre que la Banque centrale européenne, dans son souci de défendre la stabilité des prix, poursuive un objectif d’inflation zéro. Or, le moment où l’on bascule d’un niveau
    très faible d’inflation à une situation d’enchaînement déflationniste est bien délicat à définir. Et si l’inflation est un péril qui peut menacer

  27. Ou encore celui-là de 97

    http://www.alternatives-economiques.fr/l-inflation-est-elle-bonne-pour-la-croissance-_fr_art_742_1238.html

    Le changement de régime de régulation de l’économie internationale a fait perdre au recours à l’inflation ses attraits. Mais aujourd’hui, c’est plutôt l’obsession anti- inflationniste qui
    menace.

     

    L’inflation constitue un bon révélateur de l’état d’une société. Faible, elle révèle une répartition de la richesse sans conflit majeur. Cette  » paix sociale  » peut résulter d’un compromis entre
    partenaires sociaux comme dans l’Allemagne de l’après-guerre. Elle peut aussi résulter d’un rapport de force social défavorable aux salariés, dans un contexte de chômage de masse, comme c’est le
    cas aujourd’hui en France. Le faible niveau de l’inflation va ainsi de pair avec une faible croissance de l’activité et de l’emploi.

    De même, l’évolution exponentielle des prix – l’hyperinflation – observée dans certains pays d’Amérique latine ou d’Europe de l’Est au cours de la dernière décennie traduit, dans le domaine
    monétaire, l’incapacité des différents groupes sociaux à s’entendre sur le partage de la valeur ajoutée. Quant à l’Etat, il recourt à la planche à billets pour financer ses dépenses, faute de
    parvenir à prélever des impôts. L’inflation sape alors les fondements du système économique, réduit les usages de la monnaie nationale au profit d’un autre instrument, généralement le dollar (1).

    L’inflation présente bien des attraits: elle dévalorise les dettes et favorise l’investisseur au détriment du créancier. Elle rend plus aisés les compromis en matière de redistribution en jouant
    sur ce qu’on appelle l’illusion nominale: les entreprises accordent des augmentations de salaires en partie dévalorisées par l’inflation, les banques prêtent à taux réduits car les sommes
    déposées sur les comptes courants sont elles-mêmes dévalorisées par la hausse des prix. Mais ce système fonctionne aussi longtemps que les agents économiques n’intègrent pas l’inflation dans leur
    calcul. Dès que les taux d’intérêt s’élèvent et que les salaires sont indexés sur les prix, les entreprises accélèrent en effet le rythme de hausse de leurs prix pour dévaloriser leurs dettes et
    rétablir leurs marges. Une voie qui mène à l’hyperinflation.

    Les bénéfices de l’inflation ne sont pas durables

    Les bienfaits de l’inflation ont été remis en cause dans les années 70. La hausse du prix du pétrole, en 1973, impose un prélèvement sur l’économie qui rend plus difficile le partage de la valeur
    ajoutée. La part qui revient aux salaires progresse, passant de 50,7% en 1973 à 57,6 % en 1981. La baisse des profits s’accompagne d’une chute de l’investissement. La croissance ralentit, ce
    qui réduit le surplus à répartir et accentue encore le processus. Cette situation, qualifiée de stagflation (stagnation + inflation), a progressivement rendu désirable, au début des années 80, la
    lutte contre l’inflation: il fallait redonner des bases saines à la croissance, en cassant la hausse des prix et en rétablissant un partage de la valeur ajoutée favorable aux entreprises.

    L’ouverture de l’économie impose de contenir l’inflation

    L’ouverture des économies constitue une autre raison de lutter contre l’inflation. Au niveau commercial, l’inflation réduit la compétitivité. La contrainte est donc de ne pas faire plus mal que
    ses voisins. Au niveau financier, l’inflation conduit les prêteurs à exiger une rémunération plus élevée. Ils se prémunissent ainsi contre une éventuelle dévalorisation de leurs créances, qu’elle
    provienne de la hausse des prix ou d’une baisse du taux de change consécutive à cette hausse des prix. C’est pourquoi la lutte contre l’inflation est devenue un des objectifs majeurs de la
    politique économique dans les années 80.

    Le coût de la désinflation

    Autant l’accélération de l’inflation peut être – dans un premier temps – facteur d’euphorie économique, autant la désinflation, phénomène inverse, est douloureuse. Pour deux raisons:
    premièrement, parce qu’elle passe généralement par une montée du chômage afin de casser l’indexation des salaires sur les prix et réduire leur part dans la valeur ajoutée. Deuxièmement, parce que
    les prix baissent toujours plus vite que les taux d’intérêt nominaux (les marchés financiers anticipent rapidement les hausses, mais sont longs à prendre acte de la baisse de prix), ce qui se
    traduit par une montée des taux d’intérêt réels (c’est-à-dire hors inflation). Le partage du revenu devient plus favorable aux prêteurs au détriment des salaires et des entreprises qui
    empruntent.

    Ne pas confondre toutefois désinflation et faible inflation. Une fois l’inflation à un niveau bas, si les prix demeurent stables, les taux d’intérêt tendent à baisser progressivement comme c’est
    le cas aujourd’hui en Europe.

    Quel est le bon niveau d’inflation?

    Pourquoi poursuivre de manière obsessionnelle l’objectif d’une inflation zéro, comme le fait la France depuis la fin des années 80? Vouloir l’inflation zéro, c’est rêver d’une économie où tout
    risque monétaire serait exclu, où le fonctionnement de l’économie serait réduit à sa seule dimension réelle qui est une construction de l’esprit. La réalité concrète de l’économie est nominale:
    elle s’exprime à travers des prix. Sur ces bases, la mesure de l’inflation suppose, à partir de l’évolution des prix dans l’ensemble de l’économie, d’apprécier ce qui relève d’un pur mouvement
    des prix et ce qui relève d’une croissance réelle. Cet exercice pose des problèmes méthodologiques tels – liés notamment à la qualité des produits – que les experts ne savent pas réellement quel
    est le  » vrai  » niveau de l’inflation à 1 ou 2% près.

    La recherche d’un trop bas niveau d’inflation risque, par une pression excessive sur les agents économiques, entreprises et salariés, d’entraîner la chute dans la déflation comme dans les années
    30. Le maintien d’une politique économique exagérément restrictive avait alors entraîné la chute de l’activité et de l’emploi. D’où la préférence de la plupart des économistes, à l’instar de Paul
    Krugman, pour une inflation modérée et stable, autour de 3 %.

  28. L’inflation n’a d’attraits que dans sa période transitoire (lorsque prix et salaires montent), qu’on paie lors de la désinflation. Je pensais qu’il existait un autre moyen pour faire des
    politiques économiques adaptées à nos convictions, ça s’appelle l’impôt. Personnellement, je ne cherche ni à tuer les rentiers ni le meilleur actif tangible, ça me fatigue, je cherche, en tant
    que « bon père de famille », une monnaie aussi stable que possible (cela n’exclue évidemment pas une inflation à 3%, la variation de l’inflation est inévitable et souhaitable en tant que variable
    d’ajustement). Il me semble d’ailleurs que cette stabilité monétaire soit reconnue comme souhaitable par les entreprises et les BC (si 3% est considéré comme une inflation forte, ça me va
    ).

    Avec une monnaie « stable » (point de vue évidemment très théorique, mais que je comprend qu’on puisse souhaiter unilatéralement, façon Allemagne), les acteurs écnomiques peuvent faire les
    arbitrages qu’ils souhaitent, les politiques peuvent « tuer le rentier », en lui prélevant même son capital au-delà de sa rente s’ils le souhaitent. Qu’ils le fassent ouvertement, pas à travers une
    politique monétaire sensée masquer ses effets aux yeux de la population ignorante.

    Je pense que j’apprécie la vue allemande.

  29. Bonjour,

    aujourd’hui c’est la 45ème séance de bourse de l’année.

    Si on compte qu’aujourd’hui la sénce se termine >0 on aura 23 séances haussières contre 21 baissières et une flat.

    Parmi ces 45 séances on a :

    – 22 séances dont la hausse ou la baisse est inférieur à 0,5%

    – 10 séances dont la hausse est > 1%

    – 5 séances dont la baisse est < 1%
    – 2 séances dont la hausse est > 2% et aucune dont la baisse est supérieure à -2%.

    La volatilité a sérieusement baissé, la moitié des séances varie de moins de 0,5%, je trouve quand même que c’est un début d’année  » chiante « , tout se passe comme si tout était sous contrôle (
    c’est sans doute ce qu’on veut nous faire croire ) et j’ai de plus en plus l’impression que la baisse est devenue quasi-impossible… il ne manquerait plus qu’une belle attaque sur les métaux
    précieux pour essayer de nous faire comprendre que l’appétit pour le risque revient et qu’il faut ABSOLUMENT revenir sur les actions.

  30. Vendredi 2 mars 2012 :

     

    L’Espagne revoit son déficit à la hausse, crise en vue avec l’Union Européenne.

     

    Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a averti vendredi que l’Espagne ne pourrait pas respecter ses engagements de réduction du déficit public, au risque de provoquer une
    crise avec ses partenaires européens à l’issue d’un sommet européen marqué par la signature d’un Pacte de discipline budgétaire.

     

    « L’objectif de déficit public sera pour cette année de 5,8 % du Produit intérieur brut », a-t-il annoncé au cours de sa conférence de presse, prenant tout le monde de cours. Or
    l’objectif imposé était de 4,4 % pour 2012.

     

    « C’est un très mauvais signal au moment où l’Europe s’engage à plus de discipline budgétaire », a confié à l’AFP le représentant d’un des 27 Etats de l’UE. « Il revient à la
    Commission européenne de réagir », a-t-il ajouté.

     

    Mariano Rajoy n’a informé personne de son intention de briser le Pacte de discipline budgétaire quelques heures seulement après l’avoir signé avec 24 de ses homologues.

     

    http://www.boursorama.com/actualites/l-espagne-revoit-son-deficit-a-la-hausse-crise-en-vue-avec-l-ue-3cd6f31c81e0e3f2f1ff8133f2da76ee

  31. Le Brésil se plaint du « tsunami » monétaire causé par les pays riches face à la crise :

    http://www.boursorama.com/actualites/le-bresil-se-plaint-du-tsunami-monetaire-cause-par-les-pays-riches-face-a-la-crise-72b0ab6d9daad8b0acba9c059bbc123f

    La présidente brésilienne Dilma Rousseff a accusé les pays riches d’avoir déclenché un « tsunami » monétaire en abaissant le coût du crédit pour faire face à la crise économique mondiale, ce qui
    pénalise les pays en voie de développement tels que le Brésil.

    « Nous sommes préoccupés par ce tsunami monétaire (que causent) les pays développés », a déclaré jeudi Mme Rousseff dans un discours aux chefs d’entreprises et aux dirigeants syndicaux.

    La chef de l’Etat brésilien a déploré que les pays riches répondent à la crise en abaissant le coût du crédit et en maintenant des taux d’intérêts bas. Selon elle, ces capitaux bon marché
    prennent le chemin du Brésil, dont la monnaie est forte et les taux d’intérêts élevés.

    Le Brésil estime que cette « guerre des changes » renchérit ses produits tout en diminuant les prix de ceux venus d’Europe ou des Etats-Unis.

    La dirigeante a affirmé qu’elle se battrait pour défendre l’industrie brésilienne et qu’elle s’assurerait que les méthodes utilisées par les pays riches « ne vont pas cannibaliser les marchés
    émergents ».

    Le Brésil tente depuis plusieurs années d’enrayer l’appréciation de sa devise, le real, qui a déjà augmenté de plus de 8% face au dollar depuis le début de l’année.

    « Le Brésil ne restera pas impassible face à cette guerre des changes, nous devons nous défendre », avait martelé un peu plus tôt devant la presse le ministre des Finances brésilien Guido Mantega.

     

     

  32. Moi, je raisonne à la louche, je me pose la question en début d’année de savoir lesquels des métaux précieux, des livrets d’épargne ou des actions monteront le plus. Puis je ne calcule pas, trop
    fatiguant. Ici, aux Luxembourg, ils ont déjà trouvé le temps de modifier le calcul de l’index en en retirant le prix du mazout ou dans le genre, comme çà, les gens peuvent continuer à prendre
    leur vessie pour une lanterne (j’ai un de ces humours, j’adore). J’entends les rotatives de cash tourner. Je pense que le stress généré par les médias en période de tempête est suivi d’une mer
    d’huile, non parce que les médias le veulent mais parce qu’après un stress éprouvant il est normal que les esprits se reposent (esssprit, es-tu là ?), quitte à s’illusionner à nouveau avant le
    prochain gadin. Alors on scrute le VIX en n’hibernant que d’un oeil et voilà. J’espère que ce n’est pas plus tordu parce que je vais avoir du mal.

  33. la-page-de-la-crise-se-tourne-sarkozy
    AFP Mis à jour le 02/03/2012 à 13:59 | publié le 02/03/2012 à 13:23
    Le président français Nicolas Sarkozy a affirmé aujourd’hui à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles que la zone euro était « en train de tourner la page de la crise financière », malgré la
    persistance de la crise économique.

    (…)

    Courage, réélisez-moi.

  34. Pour m’amuser j’ai faillis me nomer Jean Luc Le Pen  en honneur au posteur au dessus  qui m’a amusée.

    J’aimerais aussi donner un bon point à BA le bouffon sur le thème de l’europe communiste.

    Je trouve qu’il à bien débordé le roi JCB et ses thèses quasi classiques.

    je me moque mais je vous lis régulièremen avec plaisir et je n e recherche pas à vous facher.

    restez tous là et j’en serais heureuse.

    Mon problème est que j’ai du m’absenter quelque temps et qu’aujourd’hui je reviens me préoccuper du monde financier. j’ai des sommes d’argents qui dorment dans des livrets et je voudrais les
    placer intelligemment à partir de rien sinon de livrets, à 1,5% net.

    Que faire ??? JCB au secours !!! que conseillerais tu actuellement ??

    Attendre que le CAC revienne à 2500 …investir sur hong kong ou shanghai ? oui mais avec quoi ?

    Bon j’attends vos idées et bon week end à tous.

     

  35. De mémoire: des biens tangibles en général : des MP, des parapétrolières, des actions BRICS, des actions dans les pays peu endettés (Australie, Canada, je crois), des métaux précieux; de la dette
    émergents … supports en FCP ou SICAV pour répartition assurée du risque chez de bons gérants tels Carmignac, Pictet, Dundee Wealth, à investir au coeur de la prochaine panique ou rien, et en
    s’aidant de l’analyse graphique visuelle tout à fait utile pour ne pas faire de trop grosses erreurs de timing, et en suivant le VIX et les stats US.

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