Pourquoi nous dirigeons-nous vers une stagflation ?

Par Jean Christophe Bataille

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Une stagflation est une stagnation de l’activité dans un contexte inflationniste. Celle de 73 était liée à deux causes : la montée excessive du prix de matières premières en particulier énergétiques (choc pétrolier) et un usage immodéré de la planche à billet. Les banques centrales ont jusqu’à présent imprimé beaucoup de monnaie pour éviter une nouvelle poussée de déflation. Elles n’arrêteront pas de le faire avant un moment. La BCE a ramassé l’équivalent de 10 milliards d’euros de dettes souveraines du 10 au 15 janvier… C’est-à-dire la quasi-totalité du papier mis aux enchères par les PIGS la semaine dernière. Et quand la banque centrale manque d’appétit, les pays d’Asie prennent le relais car ils n’ont aucun intérêt à ce que l’euro s’effondre ou que l’Europe tombe en récession. Les déficits bancaires sont ainsi systématiquement comblés par les états qui s’endettent auprès de créanciers consentants, obligés ou fictifs. Les gouvernements y compris européens socialisent donc les pertes bancaires depuis 2008 et n’ont pas d’autre solution que de créer de la monnaie en abondance pour ce faire. Ils y ont d’autant plus intérêt que si l’inflation targetting monte à 4 ou 5 %, la dette globale se résorbera plus vite.

Ce qui différencie le plus la déflation japonaise de la crise actuelle n’est pas que la dette est souscrite par des créanciers domestiques car les porteurs chinois ou arabes d’obligations occidentales sont aussi piégés que les épargnants japonais. Pousser les grands pays à faire défaut serait suicidaire pour tout le monde. C’est pour cela que l’hyperinflation n’est pas mon scénario central : personne n’y a intérêt. Ce qui différencie le plus la déflation japonaise de la crise actuelle, c’est que la printing press fait ce coup-ci exploser le prix des matières premières et que nous sommes majoritairement des pays importateurs. Nous avons donc tous les ingrédients pour subir une inflation importée ou stagflation. La crise actuelle à deux caractéristiques de plus que celle des années 70 : le Yuan, monnaie de l’usine du monde, sous évaluée, devrait fortement s’apprécier et les salaires des pays émergents devraient augmenter rapidement. Ce sont deux leviers supplémentaires qui n’existaient pas dans les années 70 et qui vont aggraver l’inflation. Je vais en rajouter un troisième : pour stopper une inflation importée, l’arme des taux courts est beaucoup moins efficace que dans une surchauffe et son utilisation serait très récessive. Seuls les émergents peuvent l’utiliser mais avec beaucoup de précautions pour ne pas faire retomber l’économie mondiale en récession. Elle devrait donc être évitée pendant longtemps en occident quoiqu’en dise Jean Claude Trichet. Il manque un dernier levier qui serait le protectionnisme. Fort heureusement, les pays du monde entier ne sont pas allés dans cette direction et se sont contentés de s’affronter sur leurs monnaies.

Cette inflation va s’accompagner d’une baisse ou d’une stagnation de l’activité économique liée au différentiel prix à la consommation / salaires. L’intensité de cette baisse sera directement corrélée aux prix des matières premières. Plus ceux-ci seront élevés, plus l’économie subira un frein important. L’inconnue est de savoir à quels prix des matières premières l’économie sera freinée. Pour qu’il y ait stagflation, il faut que les prix soient contaminés avant qu’il y ait récession. Ce sera très certainement le cas car les émergents, vecteurs de la montée des prix, sont en pleine surchauffe. Les prix vont donc monter longtemps avant que les économies ralentissent chez eux même si nos économies sont poussives.

Au bout de deux ans, les salaires monteront en occident (ils augmentent déjà chez les émergents) par l’effet conjoint de la planche à billet et de l’indexation sur l’indice des prix à la consommation. Je connais bien l’argument de ceux qui pensent que le chômage permet aux employeurs de ne pas augmenter leurs salariés autant que ne le fait l’indice des prix par le le jeu de la concurrence sur les salaires. Je leur réponds que seuls les gens qui n’emploient personne peuvent penser que l’on peut augmenter de 2% ses employés quand l’indice des prix gagne 6 %. Dans la réalité, ça ne tient pas au delà de deux ans. Et encore …


43 réflexions au sujet de « Pourquoi nous dirigeons-nous vers une stagflation ? »

  1. peut être une chose que tu n’as pas intégré dans l’équation : les mesures d’austérité (hausses des impôts, baisses des allocs, fiscalité)

  2. Je crois qu’on va de toute façon faire de l’austérité mais on ne peut pas trop en faire sinon on tue l’économie et on a plus assez de recettes. Etant donnés les ratios d’endettement, l’austérité
    « raisonnable » ne suffira pas. Les BC devront créer encore de la monnaie et générer un peu d’inflation. La cible de 2 % d’inflation n’est pas du tout adaptée à la situation actuelle. Je suis
    favorable à 4 à 6 %. Mais il est possible que nous fassions plus.

  3. Bonjour JC,

    Merci pour cet article. Je crois que l’inflation est notre seule porte de sortie à un endettement public et privé excessif. Les Etats Unis ont connu une forte inflation au cours des 10 années qui
    ont suivi la fin de la guerre de 1945. En 10 ans, l’endettement américain est passé de 100% du PIB à 40% 10 ans plus tard. Or, aujourd’hui, le taux de 2% fixé par la BCE n’est pas suffisant et ne
    resistera pas longtemps à une inflation importée pour laquelle l’arme des taux est inefficace. Si celle-ci était utilisée, elle replongerait vraisemblablement l’économie occidentale et
    mondiale dans la résession et la déflation, avec en ligne de mire un scénario à la japonaise. Certes les rentiers seront les grands perdants d’une inflation à 5 ou 6%, mais il vaut mieux une
    érosion lente du capital, qu’une perte de celui-ci suite à un défaut de paiement des Etats et de l’ensemble du système financier mondial. Il ne faut pas perdre de vue qu’à force de
    renforcer le FESF destiné à aider les Etats en difficulté (Grèce…), il faudra bien qu’in fine quelqu’un rembourse les dettes. Mais, en période de stagflation ou de récession, cela ne
    sera guère envisageable, et le pire est alors possible. Je pense donc qu’il faut en finir avec le dogme de 2% d’inflation, qui n’est plus adapté à la situation actuelle.

  4. Merci JCB. Plus ça va, plus je pense que tu auras eu raison ! ;-)

    Je pense qu’il risque d’y avoir des inégalités importantes sur les hausses de salaires dont tu parles, je me demande ce que ça peut donner.

     

  5. Une petite réflexion, si on assiste à une belle inflation planétaire, les états (tous les états) vont avoir plus d’entrée d’argent mais aussi plus de dépenses, également ils vont
    devoir émettre de la dette avec un taux plus élevé, c’est dont pas évident que cela règle le problème de la dette gargantuesque. Pour pouvoir rembourser sa dette rapidement il faut une inflation
    de 30% l’an et là on peut rembourser le capital rapidement (encore faut il ne pas s’endetter lourdement entre temps).  Pour moi je suis un peu comme Marc FABER, je pense que l’inflation
    c’est intéressant pour les gens investis mais très douloureux pour les pauvres (de plus en plus nombreux).

  6. Comment peut-on concilier l’idée de stagnation (par surendettement des pays occidentaux, et bientôt peut-être, par surinvestissement dans les émergents) avec celle de poursuite de la hausse
    des matières premières? N’y a-t-il pas un risque de décrochage brutal comme en 2008?

  7. Bonjour Mark,

    C’est le scénario d’une nouvelle poussée déflationniste au plan mondial. Il n’est pas impossible (c’est pour ce la qu’il faut garder des produits de taux tels que répartis dans le
    forecast + de l’immo). Mais :

    – Les émergents en ont sous le pied (10 % de croissance c’est pas rien).

    – L’inflation importée devrait précéder une nouvelle récession permettant l’inondation progressive de la dette par la dévalorisation monétaire.

    C’est à mon avis le plan de la Fed.

  8. Bonjour Sr71,

    Dans l’inflation, si les nouvelles obligations émises coûtent plus cher aux états, les recettes fiscales montent plus vite puisqu’elles sont indexées sur les revenus en général.
    Quand l’inflation démarre, elle est globale.

    D’autre part la masse de la dette est considérable par rapport aux nouveaux engagements pris. C’est sur les intérêts de cette dette passée qu’il y a problème. C’est sur ces dettes
    contractées dans le passé que va s’exercer l’inflation. Reste qu’il y a plus de 10 % des obligations françaises qui sont indexées sur l’inflation et que celles là, il va falloir les payer en
    euros constants. 

  9. qu’entends tu par  » l’inondation progressive de la dette par la dévalorisation monétaire. » Tu parles aussi de récession,
    mot que tu utilises rarement, tu parles de récession courte n’est ce pas ? (1-2 ans maxi)

    Sinon, je pige bien que ta vieille dette se dévalorise toutefois cela ne comble pas le puits puisque j’imagine que l’on arrivera
    pas à l’équilibre budgétaire et que donc le déficit augmentera aussi aussi car l’inflation touchera aussi les dépenses.

  10. Bonjour Jean-Christophe, Merci pour ton article. Tu dis: « L’inflation importée devrait précéder une nouvelle récession permettant l’inondation progressive de la dette par la dévalorisation
    monétaire. C’est à mon avis le plan de la Fed ». Je ne suis pas sûr de bien comprendre. En poursuivant la politique engagée de la printing press ? Donc un QE3 etc, c’est bien çà ? Mais à ce stade
    la confiance dans la monnaie papier est déjà bien altérée, qu’est ce que ça ne serait pas en cas de nouvelle récession et Xème séance de printing press, non ? Ce serait ce que Conrad
    explique (je n’ai lu que Fekete expliquant Conrad), dévalorisation de la monnaie-papier, valorisation de l’or et rétablissement d’un nouveau standard monétaire incluant l’or ?

  11. Octave je crois de plus en plus que le monde est prisonnier du dollar. Pour qu’on observe une fuite devant le dollar et une hyperinflation, il faudrait que ce soit une monnaie marginale, or le
    monde entier est créancier en dollars. Personne n’a intérêt à ce que le dollar se dévalorise. La seule voie alternative et d’acheter des commos et des métaux précieux avec les dollars
    mais il y a beaucoup plus de dollars que d’or … Ca risque donc de durer longtemps et les MP n’ont pas fini de monter.

  12. SR71 si par le jeu de l’inflation, la dette déjà contractée qui est celle qui nous préoccupe, diminue de moitié, les intérêts de la dette diminuent ce
    qui facilite l’équilibre budgétaire. Ensuite les états ne feront pas l’économie d’une cure d’amaigrissement mais ça ne concerne que les nouvelles dettes.

  13. SR 71

    J’utilise le mot récession car les récessions rythment l’économie. Elles sont inévitables. Une hausse trop importante des matières premières peut provoquer une récession car la hausse
    des prix à salaires constants étouffe l’économie. L’impression de monnaie est une échappatoire à ce squizz qui est, sera utilisée et provoquera une stagflation. La stagflation est
    une inflation qui survient sans croissance ou en récession contrairement à une inflation par la demande qui survient en pleine croissance (la chine et l’inde actuellement).

  14. Merci Jean-Christophe. Je relis Léonard Sartoni. Un paragraphe m’a marqué dès la première lecture: « Durant la Guerre de Sécession, le Congrès américain émet une série de billets, les (…)
    « greenbacks », (qui) permetttent au gouvernement d’en imprimer autant qu’il le désire, pour les besoins de la guerre ».

    Je me suis dit qu’à peu de choses près, le système monétaire actuel est calqué sur une économie de guerre permanente. Mais aussi qu’à l’origine l’étalon-or américain était un étalon-or-argent, et
    que rien n’empêcherait de créer un étalon-or-argent-cuivre par exemple.

    Je me suis rappelé la proposition de Zhou Xiaochuan, gouverneur de la Banque centrale chinoise, et j’ai trouvé ceci:
    Réforme du système monétaire : Zoellick propose de prendre l’or comme point de référence
    http://french.peopledaily.com.cn/International/7239873.html
    Tu dis: « Le monde est prisonnier du dollars ». « Personne n’a intérêt à ce que le dollars se dévalorise ». C’est la monnaie de référence et Bernanke fait tout pour la dévaloriser. Ca donne
    quand même un peu l’impression d’une duperie malgré elle. Une cause possible d’accroissement des tensions internationales ? 

    Pour Marc Faber, 10% ce serait déjà de l’hyperinflation. Risque-t-on de les atteindre ?

  15. Octave, 

    On faisait 14 à 15 % d’inflation dans les années 70. On ne parlait pas d’hyperinflation mais de stagflation. L’hyperinflation c’est une perte totale de confiance dans la monnaie genre Zimbawe
    avec 1000 % d’inflation. Avant que ça arrive au dollar …

  16. JCB,

    Ce scenario est logique si tout se passe comme prevu, mais quels sont les risques de derapages ?

    – l’inflation et donc la hausse des taux longs risquent de rendre les nouvelles dettes trop cheres (les anciennes dettes vont baisser, mais les deficits dus a une stagnation de l’economie vont
    compenser), on est entres dans un cercle vicieux.

    – le peuple fera pression contre les coupes sociales et contre la hausse des MP

    – la demande interieure dans les pays emergents risque de ne pas suffire (les indices bresil/inde/chine commencent a retomber)

  17. si on résume les dernières perspectives de faber et jim roger, on a un ralentissement des eco emergentes à cause de l’inflation et de la hausse des taux qui débouche sur un retour des
    investisseurs vers les actions US et EURO pour profiter des QE respectifs. Je crois qu’on devrait pouvoir s’en rendre compte en suivant les devises des pays du SE asiat, si elles baissent trop
    c’est bien que les grosses mains reviennent

  18. retour de l’inflation, certes peut-être un jour.

    ça fait un moment que jcb l’annonce mais pour l’heure c’est comme dans barbe bleu : anne ma soeur anne ne vois-tu rien venir ?

    dans la stratégie d’investissement à adopter, toujours le même problème, celui du timing……..

  19. Si l’on est sur que le yuan doit se valoriser dans les années à venir par rapport à l’euro, quels secteurs et quelles valeurs chinoises pour faire coup double ?

  20. Shuniata,

    L’inflation est déjà là au sens monétariste du terme. Le bon timing c’est d’investir avant que les évènements ne se produisent sinon on est dans la masse et on perd de l’argent.
    Pour l’inflation, c’est ama déjà trop tard. Les métaux précieux ont déjà été multipliés par 4. Ceux qui rentrent aujourd’hui prennent au mieux le train en marche …

  21. Bonjour FabCH, Tu disais vouloir renforcer United Mining Group en cas de repli. C’est ce que tu es en train de faire ? Penses-tu que c’est une bonne idée si on n’a pas déjà ? Je n’ai
    jamais acheté d’actions minières, la peur de l’inconnu sans doute, les connaissances me manquent. Je crois que je n’y mettrais que 1%.

    Jean-Christophe et FabCH, dans les années 70, le cours de l’or a été multiplié beaucoup plus que par 4, pourquoi cela ne suit-il pas de manière aussi spectaculaire cette fois ?

    Merci. Bon weekend.

  22. Je ne crois pas à une forte appréciation du yuan avant qu’il ne devienne convertible.0 ce moment-là il deviendra une monnaie de réserve alternative au dollar et à l’euro.Je pense que cela fera
    baisser plus l’euro que le dollar,une question de force de frappe.Ce qui garantit le dollar,c’est encore l’armée américaine,sa puissance et son commandement unique.

    Mais le gouvernement chinois n’est pas fou.Il a encore besoin d’un yuan faible pour remplir ses caisses et les consommateurs Américains ont tout intérêt à ne pas voir leur pouvoir d’achat fondre
    à toute vitesse.

    Comme le yuan est corrélé au dollar US,ça ne pèse pas trop sur les exportateurs américains.De toute façon ils ont délocalisé leurs sous-traitants.Quant à la zone euro,Allemagne mise à part,elle
    n’a pas le choix.Souffrir un chômage endémique, voir son savoir-faire industriel disparaître,ses emplois qualifiés et bien payés remplacés par des emplois de services non-qualifiés et qui
    rapportent peu sans oublier de remercier la Chine pour sa mansuétude et l’Allemagne pour l’euro.

     

    Sinon,pour jouer une appréciation éventuelle du yuan et surtout celle des salaires chinois,à laquelle je crois davantage,dans un premier temps,on peut s’intéresser aux sociétés du luxe comme
    Porsche,LVMH,Burberry, ou Swatch (attention à la force du franc suisse) . Prada réfléchit à une introduction à Milan.

     

    Les plus aventureux peuvent regarder vers les sociétés de Hong Kong du secteur de la consommation  haut de gamme qui ouvrent des dizaines de nouveaux magasins en Chine
    continentale.China Lilang,Joyce Boutique,ou Belle International, …etc.Il y a aussi L’Occitane.

     

    Il y a aussi les casinotiers de Macao comme S J M Holdings qui a 30 % de part de marché et dont les Chinois du continent assurent l’essentiel des bénéfices. (Macao conserve sa monnaie et son
    monopole des jeux qui sont interdits en Chine)

    Ce ne sont que des idées,à chacun de se faire son opinion et de ne pas se tromper de timing.

     

    P S : Soit cela m’a échappé,mais je ne crois pas que la réévaluation du yuan contre dollar ait beaucoup occupé les présidents Obama et Hu Jintao pendant leurs entretiens…Les 45 mds de commandes
    chinoises étaient à ce prix.  

  23. @Octave,

     

    comme anoncé dans le file trading, je me suis renforcé sur United Mining Group au cours de 0.98 CAD (le titre est aussi coté à Frankfort en EUR). Une remarque: contrairement à mes habitudes où je
    renforce à la baisse, j’ai ici pris le contre pieds. Après ma première entrée en décembre (0.89), j’ai considéré que ce serait une « erreur » de ne pas en avoir plus. C’est pourquoi j’ai tenté un
    renforcement à un cours supérieur car entre-temps la probabilité que le cours redescende vers 0.9 me paraissait trop faible. En ce moment c’est les soldes, plusieurs companies de qualité offres
    des points d’entrée intéressants: Silver Wheaton, Great Panther Silver, South American Silver, United Mining Group, etc. Diversifiez dans la mesure du possible.

  24. @Octave,

     

    j’oubliai, concernant vos craintes, une règle d’or: je n’entre pas dans une compagnie si je n’y crois pas fermement à ce moment-là (comme préalable: je l’étudie à fonds). Chacun devrait faire de
    même. Après on dort très bien… le temps finira par donner raison

  25. Bonjour Bxx,

    Les chinois auront bientot besoin d’un yuan plus fort pour acheter des Porsches. La sous évaluation du yuan finira par détruire le peu qui nous reste de tissu industriel.
    La réévaluation de la monnaie chinoise est donc inéluctable et doit être prise en compte dès aujourd’hui. La raison de cet impératif relève plus de la technique
    d’investissement que du timing sur le yuan. Je fais donc la même réponse que pour les prises de positions sur les anticipations d’inflation à shuniata et développerait abondamment
    le sujet dans la file trading forcast à paraître demain.

  26. Merci de vos réponses, et des commentaires des autres en général tant que j’y suis, c’est vraiment un blog plaisant à fréquenter.

  27. Bonjour FabCH: « comme préalable: je l’étudie à fonds ». J’ai bien quelques belles notes sous la main mais aurais-tu une référence bibliographique que je pourrais consulter sur l’analyse
    des mines ? Et … Ivanohe Mines, qu’en penses-tu ? S’il te plaît. En te remerciant,

  28. Bonjour et merci pour cet article qui confirme que la piste de la stagflation défendue par le blog depuis le début gagne en crédibilité.

    J’aimerais avoir une idée du taux de croissance moyen du PIB des BRICS l’an dernier et de ce qu’ils représentent dans le PIB mondial, quelqu’un a-t-il les chiffres ?

  29. Bonjour JCB,

    merci pour votre article, une petite question:

    est il judicieux d’aheter des oblig émergentes si l’on anticipe une forte appréciation de l’inflation dans ces pays?

     

  30. ce n’est pas bon quand une idée commence à être partagé par le plus grand nombre. Jean-Christophe, tu n’auras pas une nouvelle variante à proposer? :-)

  31. Si ! Après un certain nombre d’années de stagflation et de désendettement, les politiques monétaires deviendront plus orthodoxes, l’or va rechuter mais moins qu’on le pense et les MP
    resteront coûteuses par effet de pénurie. La croissance repartira très lentement dans nos pays qui bénéficieront d’une désinflation progressive. Pas avant 10 ans !

  32. Wall Street a terminé en outrée baisse lundi, l’enthousiasme commençant né de la crête européen de la bague dernière s’estompant à côté certaines investisseuse lequel se fouillent aujourd’hui non
    plus en raison de les outils de positionner la crise de la rente de la zone euro mais contre leurs usage.aires se porter un outil de trading remarquablement entendu de nombreux traders séparés
    comme institutionnels.

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