File trading et Forecast – Janvier 2011 – N°3

Par Jean Christophe Bataille

Forecast image type

Trading

CAC 40

Mon commentaire sera court cette semaine. Le CAC a ébauché une consolidation à 3950, le VIX ayant atteint des niveaux de vente sur les actions. Une nouvelle hausse est en cours avec un potentiel approximatif à 4090. Une correction plus importante reste pour moi probable à l’issue de ce mouvement d’appréciation.

EUR USD

Comme prévu la paire ne s’est pas dépréciée mais est allé conquérir la zone 1.35-1.37. A partir de 1.37, la situation devient dangereuse pour l’euro et il faut sortir de toute spéculation longue. Une nouvelle baisse est possible, le dollar pouvant se renforcer avec  une nouvelle poussée d’aversion au risque et la consolidation anticipée des marchés actions.

Gold Silver

Il faut profiter de la consolidation de l’or, de l’argent et de la hausse de l’euro pour compléter les positions. Le potentiel de baisse est pour moi plus faible que ne le disent de nombreux analystes car beaucoup d’investisseurs ne sont pas suffisamment placés sur ces métaux et ils n’attendront pas 1000 dollars l’once d’or pour renforcer. 1330 dollars et 1315 devraient être des supports importants pour le Gold index. S’ils sont franchis le potentiel de baisse est à 1156.

Pour le Silver, 26.75 et 25 $ sont les supports à prendre en compte.

Oil

Peu de mouvements à attendre pour l’instant. On est dans un canal haussier bien dessiné. Le baril devrait rebondir sur 88 dollars.

Investissement

Je m’aperçois dans bon nombre de commentaires du blog que les horizons de placements sont différents pour les uns et pour les autres. Je lis par exemple que l’inflation n’est pas encore là et qu’il ne faut pas se positionner dans cette perspective. Ma réponse est tranchée : il ne faut jamais investir à la nouvelle. C’est en général beaucoup trop tard. Le risque d’inflation a été identifié par les marchés il y a déjà 8 huit ans. Les perspectives de pénurie des matières premières liées à la montée en puissance des émergents et les politiques monétaires accommodantes ont alerté les investisseurs les plus avisés en 2003. L’or a depuis été multiplié par 4 et l’argent a suivi le même chemin car de nombreux intervenants opportunistes ont emboîté le pas aux précurseurs de cette idée. Il est aujourd’hui déjà très tard et une grosse partie des plus-values est engrangée. J’ai moi même investi un an trop tard sur l’argent alors que mon timing a été excellent sur l’or.

Autre exemple : je lis qu’il faut attendre la convertibilité du yuan pour se positionner sur les produits monétaires et actions libellés en yuan. Je ne le crois pas. Il faut, au contraire, prendre position maintenant quand personne n’en a envie. La convertibilité va certes prendre du temps mais des accords progressifs d’appréciation du yuan vont voir le jour bien avant que celui-ci ait intégré le système de change flottant. Une intégration brutale est impossible, le compartiment obligataire et actions chinois exploserait à la hausse. Mais l’appréciation progressive du yuan est inévitable. Il faut se souvenir des accords de Plazza avec le Japon. Comme a l’époque, la pression américaine va se faire de plus en plus importante et le yuan va devenir une monnaie très forte. Il faut etre au début de ce mouvement, pas à la fin. Je reste formel sur ce conseil, c’est maintenant qu’il faut y aller. Je me suis positionné largement sur l’obligataire à échéance courte, je renforcerai prochainement avec la baisse de Shanghai sur les actions A et B comme je l’ai déjà conseillé dans un précédent article.

Je voudrais aller plus loin dans ce forecast. Les lecteurs de Futures se précipitent aujourd’hui sur les matières premières. Leur potentiel long terme est très bon , je l’ai redit il y a peu, mais je rappelle que j’en ai acheté de grosses quantités en 2009 à un prix dérisoire quand tout le monde disait qu’il était trop tôt pour acheter quoi que ce soit. Aujourd’hui le risque de correction à court terme est beaucoup plus important sur ces matières premières qu’à l’époque. La raison est simple : les fonds de placement s’en sont gavés. J’ai alerté dans mes commentaires sur une baisse prévisible du CRB. Des prises de bénéfices sont en cours. Mais sur le fond, les matières premières restent un investissement de long terme. Elles ne peuvent que s’apprécier avec le temps malgré les soubresauts des prix. Elles sont un rempart contre l’inflation et, libellées dollars canadiens ou australiens, elles permettent d’espérer un effet de change favorable.

J’investis toujours à 5 ans au minimum. C’est fondamental. La bourse anticipe tellement qu’il faut être le premier pour gagner. Quand on investit à 1 ou 2 ans on est toujours en retard et on fait partie du troupeau. Je l’ai dit dans mes voeux, le prochain mouvement à anticiper dans quelques années est une récession liée à une hausse trop importante des matières premières. Un choc sur l’énergie et les matières premières est prévisible. Cette récession sera inflationniste et sera liée aux coûts.

En conclusion :

– On peut accumuler les matières premières à la baisse mais attention aux à-coups. Il faut les acheter intelligemment sur repli en accumulant des lignes à la baisse en volume constant avec la méthode que j’ai maintes fois décrite. 

– On peut accumuler le Silver à la baisse car je crois qu’il atteindra facilement 50 $ l’once.

– On peut accumuler le gaz naturel qui est sous évalué actuellement. Je crois en son potentiel de croissance à long terme pour toutes les raisons exposées antérieurement. On peut rajouter que le potentiel des shale gaz est probablement surévalué à cause des dégâts environnementaux que produisent les nouvelles technologies d’extractions. Cela ne manquera pas de faire monter le prix de cette énergie aux vertus écologiques par d’autres aspects.

– On peut se couvrir contre une hausse des taux avec les trackers que j’ai plusieurs fois mentionnés.

– Sur le plan des performances, je voudrais signaler la bonne évolution des défensives à haut rendement qui grâce au jeu des dividendes approchent leur niveau d’avant crise sans trop subir les aléas du CAC 40.


Les allocations des patrimoines types évoluent progressivement vers :

Pour les patrimoines supérieurs à 1.5 millions d’euros :

Or physique 10,00%
Mines d’or 7,00%
Mines d’or moyenne importance 1,00%
Silver 1,00%
Euros 1,00%
Obligations taux fixes 0,00%
Produit monétaires chinois en Yuan 2,00%
Obligations émergents 4,00%
Obligations taux variables 5,00%
Obligations High Yield 2,00%
Trackers short sur taux longs 1,00%
Actions chinoises compartiment A et B en yuan 1,00%
Actions Emergents 4,00%
Energie matières premieres 5,00%
Actions défensives européennes à gros rendement 4,00%
Avoirs spéculatifs 2,00%
Immobilier 50,00%

Pour les patrimoines sités entre 400 000 euros et 1.5 millions d’euros :

Or physique 10,00%
Mines d’or 7,00%
Mines d’or moyenne importance 1,00%
Silver 1,00%
Euros 0,00%
Obligations taux fixes 0,00%
Obligations émergents 5,00%
Obligations taux variables 5,00%
Obligations High Yield 2,00%
Trackers short sur taux longs 1,00%
Actions Emergents 5,00%
Energie matières premieres 5,00%
Actions défensives européennes à gros rendement 3,00%
Avoirs spéculatifs 2,00%
Immobilier 53,00%

Pour les patrimoines inférieurs à 400 000 euros : 

Or physique 11,00%
Mines d’or 9,00%
Mines d’or moyenne importance 1,00%
Silver 2,00%
Euros 19,00%
Obligations taux fixes 0,00%
Obligations émergents 5,00%
Obligations taux variables 5,00%
Obligations High Yield 2,00%
Trackers short sur taux longs 2,00%
Actions Emergents 5,00%
Energie matières premieres 5,00%
Actions défensives européennes à gros rendement 6,00%
Avoirs spéculatifs 5,00%
Immobilier 23,00%

Précision importante : le ratio immobilier représente, comme dans une déclaration ISF, la partie amortie du bien soit sa valeur vénale inscrite à l’actif otée du capital restant dû inscrit au passif. En cas de nouvelle acquisition, il correspond à l’apport en fond propre mais est amené à croitre avec l’évolution et l’amortissement du crédit.

Synthèse


Pour synthétiser un peu mieux les allocations d’actifs, le portefeuille de plus de 1.5 millions d’Euros est réparti comme suit :

Camembert-allocation-22012011.JPG

Vous noterez qu’il est conçu pour résister à l’nflation mais qu’il est capable de très bien supporter les coups de grisou sur les marchés actions.

Bonne semaine !

50 réflexions au sujet de « File trading et Forecast – Janvier 2011 – N°3 »

  1. Le Gold a atteint le premier objectif de cette file trading 130 $. Il consolide pour des raisons techniques mais aussi pour des raisons plus fondamentales. La hausse des taux longs dans le
    contexte d’une inflation encore contenue augmente temporairement les taux réels. L’euro reste fort, c’est une occasion d’achat pour l’or physique en euro. La prime sur le napoléon va avoir
    tendance à diminuer. Il deviendra intéressant sous 185 euros.

    Pour le Silver, on attendra d’approcher les 25 dollars l’once pour se repositionner en accumulation sur les supports miniers et ETF SLV.

  2. L’ensemble des indicateurs est plutôt haussier pur le CAC qui poursuit sa route vers 4088. On peut rester long en UT courtes pour l’instant. On devrait trouver une forte résistance sur
    ce niveau (à shorter). S’il est franchit, cela signifie que le CAC s’affranchit de son ancien plafond et qu’il persiste dans son canal de tendance en UT week, il devrait alors
    rencontrer une résistance beaucoup plus forte sur la borne haute de son canal autour de 1180 (niveau à vérifier si on y arrive et à shorter sans hésiter) Le suivi du VIX est important pour ces
    swings. Comme on l’a vu récemment, autour de 16 une consolidation se met rapidement en place.

  3. Bonjour,

    Je vois que dans l allocation d actifs que vous preconisez le poste Euro est a 1 % voire a zero. Or je constate que vous conseillez parfois de se renforcer sur tel poste ou telle valeur. Il faut
    donc bien un poste liquidite : a combien estimez vous cette part ? Pour votre reponse, d avance je vous remercie.

  4. Bonjour à tous,

    Le Gold Bullion Sec (GBS – GB00B00FHZ82) est en recul de prés de 8% depuis le 1er janvier. Pensez vous qu’il s’agit d’un bon point d’entrée pour se placer sur l’or ou faut il attendre ?

    J’ai la meme question sur le fonds DYNAMIC PRECIOUS METALS (LU0357130854
    ) qui recul de 14% maintenant depuis le 1er janvier. Pensez vous que la baisse peut etre mise à profit pour rentrer ?

     

    Bien à vous

     

    Marc de Saunière

     

  5. Bonjour Marc,

    Il faut accumuler à la baisse. Si on n’a pas d’or, acheter une première ligne sur les seuils des 1330 et 1315 a vraiment du sens et si l’or continue sa chute on rachète pour abaisser le prix
    moyen. C’est la seule solution pour optimiser ses achats.

  6. une matière simple qui devrait prendre de la valeur sous peu c’est le riz (les arguments de jim Rogers ne sont pas stupides).

  7. Bonjour SR71, Et tu l’achètes comment ton riz ? Parce que moi, de janvier à juin 2010, j’ai tout essayé pour acquérir du blé. « Non mais trop cher, c’est sur la bourse de Toronto, si tu
    n’as pas 1 million, c’est pas la peine. » Evidemment, quelques semaines plus tard, le cours crevait le plafond et j’ai assisté à çà sans rien pouvoir y faire.

  8. Je rebondis sur le commentaire de SR 71.

    Il y a environ une semaine,Philippe Chalmin ,qui supervise le fameux rapport Cyclope,dans une interview à un média anglophone, se disait très inquiet pour les prix des céréales vers les mois
    de mars/avril.

     

    Les gouvernements de plusieurs pays ont déjà acheté des stocks de blé afin de prévenir des émeutes de la faim (Et de leur propre fin éventuellement!). N’oublions pas les incendies et la
    sécheresse en Russie et dans les pays limitrophes cet été,ni les inondations qui viennent de sévir dans plusieurs pays de l’hémisphère sud.

  9. je précise que je n’ai jamais acheté d’ETF de ma vie toutefois il y en a sur tous et notamment sur le riz. Mon soucis c’est le contango, d’ailleurs je comprends pas le positionnement de certains
    ici sur le NGASP

  10. Mardi 25 janvier 2011 :

    « Perspectives de l’économie mondiale », par le FMI.

    Le risque que les remous financiers se propagent de la périphérie au coeur de l’Europe est une conséquence de la faiblesse persistante des établissements financiers dans de nombreux pays avancés
    de la région, ainsi que d’un manque de transparence en ce qui concerne leurs engagements.

    Les établissements financiers et les États souverains sont donc étroitement liés, et la contagion entre les deux secteurs se produit dans les deux sens.

    Bien que les pays de la périphérie ne représentent qu’une faible partie de la production et du commerce de la zone euro, leurs relations financières importantes avec les pays du coeur de la zone,
    ainsi que la contagion financière, sous la forme d’une plus forte aversion au risque et d’une baisse des cours des actions, pourraient entraîner un ralentissement de la croissance et de la
    demande qui freinerait la reprise de l’économie mondiale.

    En particulier, la persistance de tensions sur les marchés pourrait causer de sérieux problèmes de financement pour des banques et des États souverains importants, et les effets de débordement
    sur les pays du coeur de la zone euro seraient d’autant plus probables.

    Le graphique 4 présente un autre scénario, qui illustre comment une contagion plus forte pourrait amputer la croissance. Ce scénario — qui est plus ou moins similaire à celui qui est présenté
    dans la Mise à jour des PEM de juillet 2010 — suppose qu’un choc majeur suivi d’une action trop lente et pas assez vigoureuse des pouvoirs publics entraîne d’importantes pertes sur titres et
    prêts dans la périphérie de la zone euro.

    En conséquence, les ratios de fonds propres diminuent considérablement dans plusieurs pays, tant dans la périphérie qu’au coeur de la zone euro. Dans ce scénario, les banques européennes
    durcissent les conditions de prêt dans les mêmes proportions que lors de l’effondrement de Lehman Brothers en 2008.

    En conséquence, la croissance dans la zone euro est réduite d’environ 2½ points de pourcentage par rapport au scénario de référence. En supposant que les effets de contagion financière sur le
    reste du monde sont limités — le durcissement des conditions de prêt aux États-Unis étant deux fois moindre qu’en Europe —, la croissance mondiale en 2011 est inférieure d’environ 1 point de
    pourcentage à celle qui est prévue dans le scénario de référence.

    Mais si la contagion financière est plus forte — avec une montée généralisée de l’aversion au risque, un tarissement des liquidités et de fortes baisses sur les marchés d’actions —, les
    répercussions sur la croissance mondiale seraient bien plus prononcées, et amplifiées par les faiblesses des bilans dans les autres principaux pays avancés.

    Dans les pays avancés, le plus urgent est d’atténuer les tensions financières dans la zone euro, ainsi que de faire avancer les réformes nécessaires du système financier et le rééquilibrage à
    moyen terme des finances publiques.

    Ces mesures propices à la croissance seraient utiles pour s’attaquer au chômage, qui reste élevé — un enjeu capital pour ces pays. Elles auraient aussi des effets bénéfiques sur les pays
    émergents, où les pouvoirs publics ont pour tâches principales de faire face de manière appropriée aux entrées de capitaux, de maîtriser les risques de surchauffe et de faciliter le rééquilibrage
    extérieur.

    Dans la zone euro, une action globale, rapide et résolue est nécessaire face aux risques de dégradation de la situation.

    Des mesures importantes ont été prises depuis mai au niveau national et au niveau de la zone euro, notamment une consolidation des soldes budgétaires et l’exécution de réformes structurelles, le
    renforcement de l’aide exceptionnelle en liquidités et la mise en place du programme de rachat d’obligations souveraines par la Banque centrale européenne (BCE), ainsi que l’établissement à titre
    temporaire du Fonds européen de stabilisation financière (FESF), qui sera remplacé par le Mécanisme européen de stabilité (MES) permanent après 2013.

    Mais, dans beaucoup de pays, il reste essentiel de renforcer encore l’action au niveau national afin d’assurer la viabilité des finances publiques et de raviver la croissance.

    Les marchés restent inquiets à propos des pertes potentielles des banques de la région et n’ont pas été apaisés par les tests de résistance qui ont été effectués jusqu’à présent.

    De nouveaux tests de résistance, qui sont plus réalistes, plus exhaustifs et plus stricts, clarifieront la situation. Ils devront être suivis rapidement d’une recapitalisation.

    Il convient aussi de donner aux marchés l’assurance que le centre mettra à disposition des ressources suffisantes pour faire face aux risques de dégradation et que la stratégie globale est
    cohérente.

    Donc, le FESF et le MES permanent qui est prévu doivent être en mesure de mobiliser des ressources suffisantes et de les déployer avec souplesse, en fonction des besoins. Entre-temps, la BCE
    devra continuer de fournir des liquidités et d’acheter des titres afin de préserver la stabilité financière.

    http://www.lesechos.fr/medias/2011/0125//0201099687702_print.pdf

  11. Et un certificat quanto open end pour le riz? (donc à l’abri des fluctuations monétaires)

    Emetteur RBS   Isin: FR0010614438  [1381N]   Quant au contango ???

     

     

  12. les certifs sont adossés à des contrats à terme qui sont remplacés avant leur échéance par des contrats de maturités plus lointaine, il y a alors contango. Les émetteurs essaient de corriger le
    roll over par le paramètre appelé participation mais cela m’échappe.

  13. Bonsoir Jean-Christophe, as-tu un commentaire à faire sur le discours de Barack Obama qui semble faire un pas vers la réduction des dépenses demandées par les républicains ?

    Et est-ce que ça ne peut pas avoir une conséquence par une baisse de l’or ?

    D’avance merci  

  14. Voici l’évolution du chômage en France depuis les trois derniers mois
    :

     

    Catégories A, B, C, D, E (ensemble) :

     

    – Octobre 2010 : le chômage atteint un nombre total de 4 599 900
    personnes.

    – Novembre 2010 : le chômage atteint un nombre total de 4 618 600
    personnes.

    – Décembre 2010 : le chômage atteint un nombre total de 4 650 700
    personnes.

     

    Variation sur un mois : + 32 100 chômeurs.

    Variation sur un an : + 272 000 chômeurs.

     

    En pourcentage :

     

    Variation sur un mois : + 0,7 %.

    Variation sur un an : + 6,2 %.

     

    http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-_Poz71.pdf

  15. Bonjour !

     

    Le pétrole commence a former une consolidation de plus en plus nette en UT longues (1heure, 4 heures, 8 heures). Le pétrole est un bon indicateur pour les indices; sachant de plus que le VIX sur
    SP500 est au plus bas en UT hebdomadaire la prudence recommandée par Jean-Christophe est nécessaire. On peut en toute logique penser que le potentiel haussier résiduel des indices est très
    limité.

     

    La baisse du pétroler est d’autant plus « louche » que l’euro/dollar monte. Cette inversion de corrélation n’est pas bon signe pourla suite.

     

    Daniela

  16. Bonjour à tous,

    Les chiffres américains sont très mauvais, malgré celà les indices continuent à monter. Les indices ne reflètent pas la situation de l’économie (réelle).

    Ce genre de situation ne dure pas bien longtemps.

    Conclusion : Avis de gros grain à prévoir à très court terme !

    J’attends la fin de la séance pour me positionner short, et jouer une belle baisse demain sur le CAC.

    fred marseille

  17. @post 60

    citer = « on ne comprend pas comment
    ce marché des emprunts d’Etat américain résiste. Cela tient du miracle. Mais j’avoue que je n’ai aucune envie de prêter aux Etats-Unis de l’argent à 10 ans avec un taux à peine supérieur à 3%. Le
    risque est énorme, le rendement ridicule. Je ne crois pas aux miracles. »

    Le but du QE2 c’est de racheter des bons du trésor, pour pousser les investisseurs vers les actions. Donc, sans un fort rebond de l’économie US on va avoir encore un QE3, QE4 …

    A qui profite la hausse de Wall Street ? Dans un premier temps aux big banks US, et quand ils auront gagner assez de tunes, ils vont shorter le marché et gagner encore plein de tunes (eux ils ont
    le timing pas nous). 

    J’ai lu les deux livres de Fiorentino (« un trader ne meurt jamais » et » pour tout l’or du monde ») tellement passionnant que ça se lit d’une seule traite.

    Le but de la Fed c’est de canaliser un maximum de moyen financier à Wall street ce qui devrait en toute logique relancer l’économie. C’est un pari (et Bernanke est le premier à tester cette
    théorie).

    Les spéculateurs se détournent des métaux précieux, en allant chercher le rendement en bourse.

    Ce qui est marrant dans cette histoire, c’est que cette comédie peut durer 1an comme 20ans. Et tant que les big banks gagnent de l’argent tout va bien.

  18. Zone euro : les banques françaises davantage exposées aux pays
    fragiles.

     

    Les banques françaises ont augmenté leur exposition aux Etats de la zone euro considérés comme fragiles lors du
    troisième trimestre 2010, selon des chiffres publiés jeudi par la Banque des règlements internationaux (BRI).

     

    La hausse la plus frappante est celles des engagements sur la Grèce qui ont progressé de 11% par rapport au deuxième
    trimestre, à 59,3 milliards de dollars. Un mouvement qui fait suite à une contraction au deuxième trimestre par rapport au premier.

     

    Ce chiffre est plus élevé que la progression du volume des crédits accordés à la Grèce par l’ensemble des banques
    européennes, (+9,9%), le pays ayant bénéficié d’un plan de soutien de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) au printemps pour l’aider à faire face à sa dette.

     

    Cette progression intervient alors qu’à la demande de la ministre de l’Economie Christine Lagarde, les banques
    françaises s’étaient engagées, début mai, à maintenir leur exposition en Grèce, comme les établissements allemands.

     

    Les banques allemandes ont vu leurs prêts à la Grèce augmenter de 9% à 40,2 milliards de dollars.

     

    Par ailleurs, les banques françaises ont également davantage prêté à l’Espagne (+12,7% à 182,1 milliards de dollars)
    et à l’Irlande (+4,2% à 52,2 milliards) mais sensiblement réduit leurs engagements au Portugal (-11% à 37,1 milliards).

     

    L’ensemble des grands pays de la zone euro ont augmenté leurs engagements en Irlande durant la période, même si la
    crise qui a nécessité un plan de sauvetage européen ne s’est déclenchée qu’au quatrième trimestre 2010.

     

    Sans surprise, le pays où les établissements français sont le plus engagés reste l’Italie, avec 448 milliards de
    dollars, en hausse de 7,1%.

     

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=bb4fa7b51723a592b32671403446d43b

  19. Editorial de Marc Fiorentino de ce jeudi matin :

     

    Quel qualificatif utiliser pour un chiffre aussi catastrophique. Le terme abyssal ou dramatique semble trop faible. Le déficit américain revient à son plus mauvais de 2009, le pire depuis 65 ans,
    de prés de 10% du PIB. Les marchés ont ignoré la nouvelle hier avec une hausse de la bourse ET des obligations.1 500 milliards de déficit pour l’année fiscale 2011, c’est la prévision pour les
    Etats-Unis

    Et c’est un organisme indépendant politiquement, le Congressional Budget Office, qui a publié le chiffre hier. C’est un chiffre massif. Rappelons qu’en 2010, le déficit n’était que, si on peut
    dire, de 1300 milliards de dollars. On attend les presque les 10% du PIB. Un chiffre équivalent à l’année 2009 et un chiffre record depuis 65 ans. Les raisons sont évidentes: plans de relance
    plus baisse des recettes fiscales dues à la crise. Deux conséquences donc. D’une part nous allons vite arriver d’ici quelques semaines au blocage des dépenses de l’administration. Le plafond
    atteint, il faudra que le Congrés se mette d’accord pour l’augmenter pour que les fonctionnaires soient payés entre autres. D’autre part, les emprunts sur le marché vont bien sur augmenter

     

    Et aucune réaction à ce chiffre dans les marchés. Au contraire, le Dow Jones a atteint les 12000 et les obligations américaines ont même monté hier

    C’est étonnant. On peut certes expliquer cela par le fait que ces chiffres étaient attendus, qu’en plus le déficit devrait un peu se replier en 2012, que le marché s’attend à un rebond de
    l’économie américaine et donc une amélioration des recettes ou par l’annonce d’Obama d’une réduction des dépenses sur les 5 prochaines années, une réduction pourtant très limitée et très
    hypothétique. Je crois aussi et surtout que la FED est encore avec son QE2, son quantitative easing, un soutien massif au marché des emprunts d’Etat

     

    Cela fait des mois qu’on nous parle de krach obligataire aux Etats-Unis et on ne voit rien venir

    Les taux se sont tout de même tendus. Mais avec une dette aussi abyssale, un déficit aussi colossal, on a beau se creuser la tête, on ne comprend pas comment ce marché des emprunts d’Etat
    américain résiste. Cela tient du miracle. Mais j’avoue que je n’ai aucune envie de prêter aux Etats-Unis de l’argent à 10 ans avec un taux à peine supérieur à 3%. Le risque est énorme, le
    rendement ridicule. Je ne crois pas aux miracles.

  20. Bonsoir à tous, 

    Absent une bonne partie de la journée.

    Merci pour vos commentaires intéressants.

    Faites passer vos textes en copier dans le bloc note de Windows pour enlever tout format. Sinon vous aurez un texte noir sur noir.

  21. Le CAC poursuit sont bonhomme de chemin en direction de 4088. L’assaut de la résistance risque d’être intéressant.

    L’or à touché son deuxième support à 1300. Point d’entrée pour les mines pour les démunis. Deuxième support et points d’entrée beaucoup plus bas vers 1160.

    La baisse du pétrole pourrait signifier comme le dit justement Daniela une anticipation de ralentissement de l’économie à cause la hausse des taux courts émergents et
    l’effet récessif du prix élevé des MP. Elle pourrait effectivement précéder la consolidation des actions que j’attends.

    L’euro tient bon mais a du mal à dépasser le niveau actuel. Pas de position ni a la hausse ni a la baisse pour l’instant.

  22. Le brent = 97,7 $ 
    le WTI = 85,5 $ 

    Cherchez l’erreur ? 

    J’ai trouvé cet article intéressant qui explique cet écart de cotation sur le prix du baril d’or noir. 

    https://www.boursorama.com/forum-total-explication-difference-entre-brent-wti-405289931-1?file=405289931&p=1 

    EXPLICATION différence entre BRENT/ WTI 
    06/01/2011 à 18:31 

    a ce jour 6$ de différence 

    Pourquoi le WTI cote-t-il moins que le Brent ? 

    Mais pourquoi donc le Brent se maintient-il alors que le cours du WTI plonge ? 

    Vous êtes nombreux à me le demander… car après tout, on est habitué à voir le WTI se négocier avec une prime par rapport au Brent. Non ? 

    Or le Brent cote 92 $ contre 90 $ pour le WTI, soit un écart de plus de 2 $ en défaveur du WTI ! Ce qui veut dire que le baril, d’un marché à l’autre, peut présenter une différence de cours de
    plus de % ! Et pour une qualité de brut quasi similaire. Quelque chose ne tourne pas rond… 

    Et vous avez totalement raison ! 

    Avant de nous plonger dans l’explication de ce curieux phénomène, juste une petite mise au point. Il existe différents types de pétrole. 

    Le WTI, l’Américain, donne habituellement la tendance 
    Le West Texas Intermediate (WTI) crude oil a certaines spécificités. La principale est sa très bonne qualité. Il est léger et contient très peu de soufre. Voilà d’ailleurs pourquoi on le surnomme
    parfois light sweet crude oil. Généralement, il se négocie avec une prime de 2-3 $ sur le Brent. Et avec une prime en moyenne de 5-6 $ sur le panier brut de l’OPEP. Rien de plus normal : les
    frais de transport sont en effet plus élevés pour faire venir le brut du Moyen-Orient (ou d’Afrique) vers les Etats-Unis, que de la mer du Nord vers l’Europe. 

    Enfin, il est coté à New York et est très « américano-américain »… 

    Le Brent est, quant à lui, un mélange de pétrole en provenance d’une quinzaine de champs de la mer du Nord. Il est un peu moins léger que le WTI, mais reste d’excellente qualité. Enfin, il est
    coté sur l’ICE à Londres. 

    Ces deux sortes de brut servent de référence aux marchés à terme. Le WTI est très américain, et le Brent plus international, donc sans doute plus représentatif. 

    Et puis il y a le panier brut de l’OPEP, bien moins connu… 
    Pour information, il y a aussi l’OPEC Basket Price, moins connu, et suivi par l’OPEP. Le prix de ce baril est en réalité la moyenne des cours du pétrole en provenance d’Algérie, d’Indonésie, du
    Nigeria, d’Arabie Saoudite, du Venezuela et du Mexique. Son cours est inférieur aux deux précédents du fait d’une teneur bien plus importante en soufre. Ce pétrole est de moindre qualité,
    beaucoup plus lourd. 

    Mais revenons à notre problème de cotation… 

    A échéance, les contrats sur le brut sont livrés 
    Comme vous le savez, si vous achetez un contrat à terme sur le brut sur le marché à terme, cela débouche in fine sur une livraison physique — attention donc à bien déboucler vos contrats avant
    échéance, au risque de vous retrouver avec des barils sur les bras, dont vous ne sauriez que faire… 

    Or pour le WTI coté à New York, toutes les livraisons physiques — une fois les contrats débouclés — atterrissent au même endroit, au fin fond de l’Oklahoma, à Cushing précisément. 

    Or depuis quelques mois maintenant, les stocks là-bas s’accumulent, faute de demande/consommation suffisante. Rien de plus normal, me direz-vous. C’est un symptôme de la crise économique
    ambiante. Faute de demande, les cours baissent donc… 

    Certes, mais il y a autre chose. 

    Le stock est plein ; et certains ont décidé d’en profiter… 
    Le stock de Cushing est plein à craquer : 33 millions de barils y sont entassés. On n’a jamais vu ça… A tel point qu’on finit par avoir un réel problème de stockage, faute de capacités
    supplémentaires — la capacité restante est évaluée à deux millions de barils. Du coup, il y a des petits malins qui en profitent… 

    En effet, la structure du marché du brut est actuellement en contango. Ce qui signifie que plus l’échéance du contrat à terme est lointaine, plus le prix du baril est élevé, et inversement. Par
    exemple : Donc la courbe des prix est ascendante. 

    Voilà qui pousse certains opérateurs à acheter et stocker autant de pétrole que possible aujourd’hui, l’objectif étant de le revendre à un prix plus élevé dans le futur. Ceci afin d’empocher le
    différentiel de cours… 

    Ce qui ne fait que croître le stock existant de brut, et fait pression sur les prix spot. 

    Il ne reste plus qu’à attendre que les stocks se vident naturellement 
    On a déjà vu un tel phénomène par le passé, mais dans de moins amples proportions. Et dès que les stocks de Cushing commenceront à se vider, le différentiel de prix entre Brent et WTI redeviendra
    normal. 

    La question est de savoir quand est-ce qu’il se videra ? Car il n’y a aucun moyen de vendre hors des Etats-Unis ce trop-plein de brut, faute d’oléoducs. Cushing est totalement isolé ! Il faut
    donc attendre que la consommation reparte effectivement, et que les raffineurs soient ainsi enclins à venir se réapprovisionner en brut pour approvisionner à leur tour leurs clients en essence,
    gasoil, fuel… et autres produits distillés. 

    Autre question de fond ici soulevée : la représentativité du prix du pétrole 
    Le WTI et ses stocks de Cushing sont-ils réellement représentatifs du cours mondial du pétrole, et donc du marché de l’offre et la demande de brut ? Autrement dit : pourquoi donc la demande des
    raffineurs américains et le jeu des opérateurs devraient-ils faire le cours du prix mondial du brut ? Prix qui impacte toute l’économie mondiale ? 

    D’ailleurs, le prix du Brent stocké à Sullom Voe (Grande-Bretagne) est-il plus représentatif ? Probablement… Quoique !

  23. Espagne : le chômage atteint 20,33 % fin 2010, son plus haut niveau depuis 13 ans.

    Le chômage est reparti à la hausse en Espagne, atteignant fin 2010 un taux de 20,33 %, son plus haut niveau depuis 13 ans, et un record parmi les pays industrialisés, dépassant largement
    l’objectif fixé par le gouvernement socialiste.

    Deux chiffres restent inquiétants : le chômage des moins de 25 ans, qui dépasse les 40 %, et le nombre de foyers dont aucun membre n’a un emploi, qui atteint 1,3 million.

    Et le problème est que la croissance n’est toujours pas au rendez-vous.

    « L’activité ne reprend pas », a souligné à la radio un reponsable du syndicat UGT, Toni Ferrer.

    Cette semaine le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance, attendant 0,6 % en 2011 (contre 0,7 % avant) et 1,5 % en 2012 (contre 1,8 %).

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gCcegDdA-_CFj6_IcS5FFTiDzwug?docId=CNG.f3c141c1807a8f271ffe2102e9c9f1c6.411

  24. Bonjour à tous,

    Enfin une belle baisse !

    Sorti à l’instant de ma position Turbo Short CAC 4020 (10 % PV).

    Je préfère jouer la prudence…

    fred marseille

  25. je suis la courbe du CAgri en ce moment, je pense que les petites mains vont en reprendre lundi matin donc on peut tenter la baisse, lundi fin de matinée

  26. Vendredi 28 janvier 2011 :

     

    L’agence de notation Moody’s a posé plusieurs conditions aux Etats-Unis pour que le pays conserve la meilleure note pour sa dette à long terme « Aaa », a rapporté l’AFP vendredi.

     

    « La probabilité que Moody’s mette une perspective négative sur la note des Etats-Unis dans les deux années à venir a augmenté, du fait des tendances de long terme et des développements récents »,
    a écrit Moody’s dans un rapport.

     

    L’agence a posé quatre conditions pour que Washington conserve sa note « Aaa » : « Des efforts constructifs pour réduire le déficit budgétaire actuel » ainsi que pour « contrôler la croissance à long
    terme des dépenses de protection sociale », une augmentation nominale du PIB entre 4 et 5 %, et des rendements des bons du trésor à trente ans qui restent sous les 5 % en moyenne.

     

    Selon Moody’s, la croissance économique du pays ne sera pas suffisante pour améliorer le ratio de leur dette par rapport au PIB.

     

    Les Etats-Unis ont dépassé en décembre 2010 la barre des 14 000 milliards $ US de dette publique. La dette publique pourrait bientôt correspondre à 100 % du PIB du pays, qui s’élevait à 14 660
    milliards $ US en 2010.

     

    «Dans les quelques années à venir, non seulement le niveau de la dette va continuer à monter, mais la hausse des taux d’intérêt s’ajoutera au coût de cette dette», a souligné Moody’s.

     

    (Dépêche AFP)

     

    http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/gouvernement/moody-s-envisage-de-baisser-la-cote-de-credit-des-e-u/524053

     

  27. YES !

     

    ça part plutôt bien pour mon warrant corridor 3600 < CAC < 4200 échéance du 16 mars. Il y avait un curieux bug sur son prix mais après tout si Commerzbank se montre généreuse il fallait en
    profiter…

     

    Bien vu la correction Jean-Christophe, 4080 ont fait barrage – le FCE est même déjà 100 points en-dessous ce soir à 3978,5.

     

    Par contre il me semble que l’égypte n’est qu’un producteur négligeable de pétrole, dans ce cas quelle est la cause de cette envolée du pétrole aujourd’hui ? Je n’ai pas suivi.

     

    Daniela

  28. Bonjour

    J’ai lu dans le « journal des finances » de ce matin qu’un expert conseille BG GROUP.

    Je ne retrouve pas la page.

    Qu’en pensez vous?

    Merci à Jean Christophe pour ce bog.

    Bonne journée.

     

  29.  

    @ Daniela,pour le pétrole,un élément de réponse:

     »La Bourse du Caire, qui a perdu 10% dans la seule journée de jeudi, restera fermée jusqu’à lundi, a annoncé la télévision d’État. La Bourse saoudienne chutait pour sa part de 6,43% samedi en
    milieu de journée, sous la pression des évènements égyptiens. » …

    Quand le génie est sorti de sa lampe,il est parfois difficile de l’y faire rentrer.

     

  30. La livre baisse par rapport à l’euro comme le dollar,est-ce que cette tendance va continuer? Faut-il investir les livres rapidement sur le marché en euros?

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