File trading et Forecast investissement – Décembre 2010 – N°2

Par Jean Christophe Bataille.

CAC 40

Simple suivi du CAC 40 en chandeliers journaliers qui pour l’instant obéit parfaitement à nos prévisions :

CAC 7122010

La CAC 40 pourrait maintenant évoluer en range pendant un ou deux jours puis rechuter à l’intersection de la résistance 3800 et l’oblique baissière. Tout franchissement de cette oblique serait favorable à une hausse avec pour objectif 3900. Je jouerai cependant l’option inverse, pour moi la plus probable : un retournement sur l’oblique baissière avec pour premier objectif 3745. Le stop doit être positionné un peu dessus de l’oblique selon les critères de la théorie de Dow en étude multiframe sur les UT courtes.

OR et pétrole

Notons que l’or et le pétrole sont tous les deux en divergence baissière sur le RSI et que le stochastique est au sommet depuis plusieurs jours pour ces deux sous-jacents. Un mouvement de consolidation est probable. Le pétrole en particulier à dessiné aujourd’hui une mêche baissière en chandelier journalier en chevauchant la Bollinger supérieure. Short possible dans les jours qui viennent. Comme toujours on trade en multiframe en analysant les graphes dans toutes les unités de temps et en choisissant les points d’entrée en UT courtes pour être le plus précis possible.

EUR USD

J’anticipe un EUR USD stable à haussier en direction de la résistance 1.3780. Attention, quand les medias se focaliseront sur l’Amérique, le début de position en SU7 pourrait prendre de la valeur.

50 réflexions au sujet de « File trading et Forecast investissement – Décembre 2010 – N°2 »

  1. Sorti à 1.2225 soit 45 pips de gains sur la paire.

    Trade encore en cours sur CFD France 40 (continue après la clôture du CAC Cash, c’est un des intérêts). Je suis presque à mon objectif de 3895. Je solde à l’instant ma position
    3889 car je ne veux pas rester over night. 10 ticks de gain seulement. Belle journée tout de même.

  2. Well done Jean-Christophe, l’euro remonte un peu. De plus ça peut faire remonter les marchés si corrélativement le dollar baisse.

    J’ai pas eu le temps de regarder où en est le Nap, mais je vois l’or baisser sur mon écran à 1370 dollars.

    A++

  3. Jeudi 16 décembre 2010, l’Espagne a lancé un emprunt à 10 ans, et un emprunt à 15 ans.

     

    Pour l’émission à 10 ans, le Trésor a émis 1,782 milliard à un taux moyen de 5,446 %, en forte hausse par rapport à celui de la dernière
    émission de ce type, le 18 novembre (4,615 %).

    Pour les obligations à 15 ans, il a émis 619 millions d’euros à un taux moyen de 5,953 %, là aussi très supérieur à celui de la dernière
    émission (4,541 %, le 21 octobre).

     

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ilfzjY1dK0Hq3-hkGBRXxN70VFPw?docId=CNG.a3a8ccbb985c268628ac60c2e09c1832.9f1

     

     

    – Emprunt à 10 ans :

    Jeudi 16 septembre 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à 10 ans : l’Espagne avait dû payer un taux d’intérêt de 4,144 %.

    Deux mois plus tard, jeudi 18 novembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 4,615 %.

    Un mois plus tard, jeudi 16 décembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de … 5,446 % !

     

     

    Conclusion : plus les jours passent, plus l’Espagne se rapproche du défaut de paiement.

  4. Le pétrole et les énergies nouvelles, par Alain Freymond :

     

    Or noir : la vérité fait malAlain Freymond, Associé-gérant – BBGI Group

    « Le monde de l’énergie est confronté à une incertitude sans
    précédent »
    Le ton est donné…

    C’est par ces mots que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) débute son dernier rapport annuel « World
    Energy Outlook 2010″ (WEO). Et de l’incertitude il y en a dans ce dernier rapport !

    Faisant traditionnellement référence dans le domaine énergétique, l’agence parisienne qui regroupe 28 économies
    avancées a revu sa copie sur bien des points. Comme le note l’analyste américain Chris Martenson, le terme de Peak Oil(ou : pic pétrolier) a fait pour la première fois son
    apparition dans le cru 2010. Une mini-révolution. Mais aussi un double langage parfois difficile à cerner… Des prévisions parfois très (trop ?) nuancées, qui jettent un trouble
    supplémentaire sur notre avenir énergétique.

    Le Peak Oil est derrière nous !
    Si l’on en croit le WEO 2010, le Peak Oil serait déjà dépassé, l’agence situant la date aux alentours de 2006. Quatre ans plus tard, il était donc temps d’en
    parler !

    L’AIE estime en fait que la production de pétrole conventionnel a atteint un pic historique en 2006 avec une
    production de 70 millions de barils par jour, qu’elle ne devrait plus jamais atteindre.

    Près de 30% de la production des puits aujourd’hui en activité auront disparu en 2020.

    En 2035, ils ne fourniront plus que 17 millions de barils/jour.

    A ce stade, rien de très réjouissant…

    Des paris risqués et beaucoup d’optimisme…
     L’agence tempère le pessimisme de ses prévisions en pariant sur le développement et la découverte de nouveaux
    champs pétroliers qui devraient permettre de satisfaire la demande jusqu’en 2035 au moins. Un pari dans lequel nous voudrions tous croire, mais un pari risqué et très optimiste !

     Ensuite, un second pari est
    pris sur le développement de pétroles non-conventionnels (sables bitumeux, schistes bitumeux, liquéfaction de gaz naturel) qui seraient en mesure de satisfaire la demande future.

    Un pari là encore risqué, avec des coûts d’extraction et de raffinage supérieurs, sans compter sur les risques
    associés des structures de plus en plus complexes (inutile de mentionner une énième fois l’affaire BP…).

    En résumé :
    Le pétrole conventionnel devrait chuter de manière dramatique (voir graphique ci-dessus) ; les pétroles non conventionnels et les possibles nouveaux sites à exploiter sont sensés compenser
    et maintenir la production globale au niveau actuel jusqu’en 2035 !

    Doute et scepticisme planent
    Cet optimisme ne convainc pas de nombreux experts indépendants qui doutent fortement que la production mondiale puisse se maintenir grâce à la production des champs pétroliers qui restent encore
    à découvrir. Cela supposerait de trouver l’équivalent de deux fois la production de l’Arabie saoudite.

    Il devient alors difficile de se fier à ce scénario, d’autant plus quand on sait que l’AIE revoit ses chiffres
    systématiquement à la baisse depuis plusieurs années, comme nous le rappelle Chris Martenson, qui a répertorié les prévisions du WEO depuis 2004 :

    La guerre des chiffres
    Historiquement, l’AIE étant proche des lobbies du pétrole, du charbon et du gaz, sa vision du développement des énergies renouvelables peut être considérée comme relativement
    « conservatrice ».

    Elle est sur ce sujet totalement opposée à REN21, l’agence de référence sur le développement des nouvelles
    énergies.

    Finalement, chacun défend sa paroisse, mais les investisseurs ont parfois du mal à y voir clair !

    Il reste que malgré les querelles de chiffres, les principaux acteurs s’accordent sur les tendances de fond qui
    sont claires :
    – tendance à la baisse pour les énergies fossiles,
    – tendance à la hausse pour les nouvelles énergies, du moins concernant la production énergétique.

    Corrélation pétrole/les nouvelles énergies
    Sur le long terme, on observe une corrélation logique entre les deux, qui devrait d’ailleurs plus ou moins se poursuivre. Lors du pic du pétrole en 2008 par exemple, les indices clean
    energy ont suivi la même tendance.

    La rareté du pétrole fait augmenter son prix, et renforce en même temps la nécessité des énergies alternatives,
    leur valorisation grimpe aussi. Idem à la baisse : quand le pétrole redevient meilleur marché, la nécessité des énergies alternatives se fait moins sentir, et leur prix baisse
    également.

    Nouvelles énergies et subventions : un revirement à venir ?
    Dans le flot des 700 pages qui composent le WEO 2010, un fait rarement mentionné est ici souligné : celui des subventions aux énergies fossiles et aux énergies renouvelables qui va à
    l’encontre du discours ambiant :

    – 312 milliards de dollars : subventions à la consommation des énerg

  5. Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Espagne à rembourser ses dettes.

    Conséquence : l’Espagne est obligée de payer des taux d’intérêt de plus en plus exorbitants pour emprunter.

    Plus les jours passent, plus l’Espagne se surendette.

    Plus les jours passent, plus l’Espagne se rapproche du défaut de paiement.

    – Emprunt à 12 mois :

    En août 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à 12 mois : l’Espagne avait dû payer un taux d’intérêt de 1,836 %.

    En septembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 1,908 %.

    En novembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 2,363 %.

    Mardi 14 décembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de … 3,449 % !

     

    – Emprunt à 18 mois :

    En août 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à 18 mois : l’Espagne avait dû payer un taux d’intérêt de 2,078 %.

    En septembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 2,146 %.

    En novembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 2,664 %.

    Mardi 14 décembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de … 3,721 % !

     

    – Emprunt à 10 ans :

    Jeudi 16 septembre 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à 10 ans : l’Espagne avait dû payer un taux d’intérêt de 4,144 %.

    Jeudi 18 novembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 4,615 %.

    Jeudi 16 décembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de … 5,446 % !

    Dernier chiffre connu (jeudi 16 décembre, vers 21 heures) :

    Espagne : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 5,516 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND

     

    – Emprunt à 15 ans :

    Jeudi 21 octobre 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à 15 ans : l’Espagne avait dû payer un taux d’intérêt de 4,541 %.

    Jeudi 16 décembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de … 5,953 % !

  6. Marc

    Merci pour ce texte sur le peak oil. Je faispartie des convaincus. En revanche, je crois beaucoup au gaz qui risque de se substituer au pétrole dans beaucoup de domaine. Pas les transports pour
    l’instant mais le chauffage ça me parait certain.

  7. Jeudi 16 décembre 2010 :

     

    Angela Merkel est contre les « euro-bonds » (des obligations qui seraient émises par l’ensemble de la zone euro).

     

    La chancelière Angela Merkel s’est ainsi montrée particulièrement sévère dans une interview au Bild parue jeudi 16 décembre :

     

    « Avec ces ‘euro-bonds’, les faiblesses en Europe ne disparaîtraient pas, mais se propageraient au contraire à tout le monde. Et plus aucune pression ne s’exercerait sur les Etats endettés
    pour qu’ils remettent leurs budgets en ordre. »

     

    Cette position tranchée s’explique sans doute par une montée de l’euroscepticisme outre-Rhin.

     

    Selon
    un sondage réalisé la semaine
    dernière

    , quatre Allemands sur dix réclament le retour au deutsch mark.

     

    http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Quatre-Allemands-sur-dix-pour-le-retour-du-mark-241621/

     

  8. Entièrement d’accord avec l’opinion de Jean-Christophe sur le gaz.

    Pour investir il faut y aller avec des pincettes. Je m’explique. Au début de l’année sur un autre site quelqu’un de très bien par ailleurs nous avait recommandé d’investir dans NGASP parce que
    c’était très bas. 

    Depuis le début de l’année NGASP a encore perdu 42,93%, c’est dire si on n’avait pas encore atteint le plus bas.

    Aujourd’hui même il chute à nouveau de 3% à 0,226.

    Il pourra difficilement tomber plus bas, sans doute, mais méfiance quand même !

  9. Ca fait un certain nombre de fois que le CAC bute sur 3900. Un trade short peut être tenté sur ce niveau ou un peu en dessous. Je ne vois aucune raison pour que ca change et les
    vendeurs sont à l’affut sur ce niveau (moi le premier). Premier soldat à 3902

  10. Oui, Jean-Christophe, à ce prix NGASP c’est , il me semble, une bonne idée. 

    J’en ai parlé à ma mère qui possède un compte-titres. L’idée va faire son chemin…

    Bonne fin de journée TLM avec les 4 sorcières ! A++

  11. Un analyste technique de Mizuho prévoit une brutale sortie de l’€ du range 1,30/1,34 en début 2 011…Mais le bougre se garde bien de dire dans quel direction! La récente dégradation de
    la notation de l’Espagne fait pencher la balance vers le bas,tout comme cette info renversante entendue ce matin: Ron Paul,très apprécié par le créateur d’un blog concurrent et
    accessoirement cofondateur du  »Tea Party » américain est chargé très officiellement de la surveillance des agissements de la Fed…

     

    Je savais Obama contraint à des compromis,mais je n’imaginais pas à quel point! Il ne faut pas oublier que Ron Paul est l’auteur à succès du best seller (au moins en Amérique)  »Il faut fermer la
    Fed ».Obama a-t-il voulu donner des gages de sa bonne volonté à une opposition quasi majoritaire,passer la corde au cou de Bernanke,ou mettre le leader populiste au pied du mur qu’il a lui-même
    érigé? 

     

    http://www.bloomberg.com/news/2010-12-17/euro-s-big-move-next-year-heralded-by-ichimoku-twist-technical-analysis.html

  12. Bonjour Jean Christophe

     

    Combien as tu en % de ton patrimoine en NGASP et le maximum que tu  comptes accorder à ce produit

     ?

    cdt

     

    Philippe

  13.  

     

    L’Eurosystème est une
    institution européenne, qui regroupe la
    Banque centrale européenne (BCE) et les banques
    centrales nationales (BCN) des États membres de l’Union européenne ayant adopté l’euro. Il s’agit donc, en quelque
    sorte, de l’institution qui gère la zone euro

    (Source : Wikipedia)

     

    Les soi-disants « actifs » de l’Eurosystème sont de 1924 milliards 130 millions d’euros.

     

    http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2010/html/fs101207.fr.html

     

    Mais parmi ces soi-disant « actifs » de l’Eurosystème, combien y a-t-il de centaines de milliards d’euros d’obligations pourries ?

    Parmi ces soi-disant 1924 milliards d’euros d' »actifs », combien y a-t-il de centaines de milliards d’euros d’obligations dont la valeur réelle est égale à zéro ?

    Parmi ces soi-disant 1924 milliards d’euros d' »actifs », combien y a-t-il de créances irrécouvrables ?

     

    Lisez cet article :

     

    Il suffit de lire les chiffres pour comprendre les besoins de la BCE. Ses comptes affichent un montant de capital souscrit
    de 5,8 milliards d’euros pour un total de bilan de 138 milliards d’euros, et encore, ces données remontent à fin 2009, avant que la BCE ne se lance dans des opérations de sauvetage. Le ratio de
    levier financier s’élève donc à 24, score que l’on jugerait dangereux pour une banque commerciale et qui est à peine inférieur… à celui qu’affichait
    Lehman Brothers

    avant d’imploser.

    Le tableau est le même à l’échelon de l’Eurosystème tout entier : fin octobre 2010, le montant total des actifs valait 24 fois les capitaux propres.

    Mais le problème de fond n’est pas au niveau des chiffres. L’Eurosystème souscrit depuis un bon moment aux emprunts d’Etat émis par des pays de second rang comme l’Irlande, la Grèce, le Portugal
    ou l’Espagne, les fameux « PIGS ».

    Si un seul se déclarait en faillite, la banque centrale perdrait gros. L’Eurosystème a aussi accordé des prêts aux banques de ces pays pour 334 milliards d’euros.

     
     

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/12/15/les-banques-centrales-des-pigs-doivent-se-recapitaliser-sans-tarder_1453711_3234.html

     

  14. Pour revenir aux SCPI, est-ce qu’investir par exemple 10% de son patrimoine dans des SCPI murs de magasin (via une assurance-vie ?) pour se faire un complément de revenus le très long terme
    (10-20 ans) est un bon plan ? Il y a-t-il un risque d’érosion du capital et du rendement ,

  15. Pour  JB :

    En ce qui me concerne,  j ‘ai  2 SCPI qui font 5 % de mon patrimoine :

    -Immorente et Bureauboutic , donc des murs de boutique principalement

    Cdt

    Philippe 

     

     

  16. Tiens,il faut croire que mes sujets de réflexion sont en phase avec ceux de certains intervenants de ce blog,j’allais poser la même question:quelle part du patrimoine est -il raisonnable de
    placer en SCPI?Je possède déjà de l’immobilier et du foncier,pour 50% du patrimoine environ,la plus grosse part étant « sans rendement »(RP et foncier non loué)

  17.  Quand même impressionnante la performance du gaz en 2010 ! Par contre je commence a m’inquiéter pour l’argent et le palladium …

     

  18. Bonsoir à tous,

    J’ai personnellement beaucoup de pierre en direct que je fais gérer mais la pierre papier a aussi ses avantages si on n’a pas peur du risque de contrepartie en cas de crise majeure. Il
    ne sera peut être pas possible de vendre à tout moment sur le marché secondaire. Sinon, il n’y a pas de risque sur les biens et je pense si le capital peut baisser, le rendement lui
    montera en proportion des taux longs. Tout est lié. Donc si les SCPI sont financées aux taux bas actuels, sur 15 ans et à taux fixe, pas de problème pour moi. Immorente et buroboutic
    sont de belles SCPI. L’achat au comptant me gène plus au prix actuel car si on fait de l’inflation par les coûts, les prix devraient connaitre une baisse initiale de 2 ans avec la
    hausse des taux. Autant mettre son argent en napoléons et acheter à crédit l’équivalent en SCPI.

    Un lien pour ceux qui veulent benchmarker les SCPI sur différents critères :

    http://www.immobail.com/immobilier-neuf.php?rec_theme=scpi&scpitype=&scpigroupe=&rec_scpi_type_light=rendement&scpitri=&tripar=rdtspot&sens=DESC

  19. Triglav,

    Merci pour ce beau graphe qui montre à quel point le gaz est délaissé et combien est grand son potentiel d’appréciation long terme avec la baisse des réserves pétrolières. OK pour dire que pour
    le palladium une bonne partie du chemin est déjà accompli. Le silver devrait encore monter mais j’aimerais une vraie conso.

    A noter que le nikkei également délaissé est l’indice qui a le plus progressé ces derniers temps …

  20. @ Triglav,

    Il faudrait croiser avec un graphe sur 2 ou 3 ans pour éviter le piège de l’emballement et celui de la consolidation sur tendance longue.

     

    Pour l’argent,je ne suis pas sûr.J’attends toujours une conso pour y investir, mais de grosses banques ont déjà racheté leurs options de vente.Je sais qu’environ 80% de la production est
    dépendante de l’extraction des métaux industriels comme le plomb et le zinc dont les cours se traînent autour de .Ce qui n’encourage pas la production.Le financement d’une nouvelle mine a
    doublé en quelques années.

     

    Les pure-players sont rares,encore plus dans la catégorie des majors.Rien de commun avec l’or.Et une bonne proportion de la production à usage industriel est destinée à disparaître
    définitivement.Stérilisation de l’eau,batteries de nouvelle génération,usage médical …

     

    Le palladium,qui est encore à un prix raisonnable vu les quantités que son usage industriel réclame est indispensable pour la production des pots catalytiques des véhicules essence.Cette
    production est évidemment tirée par la Chine (1 M de VL par mois plus les camionnettes et autres vans) mais l’Inde prend le relais,et le Brésil suit le mouvement…Cependant je reconnais que la
    cessation de la prime à la casse dans les pays développés va y ralentir les ventes.

     

     

    Quant au gaz,il est encore très abondant en Amérique.Des  »experts » ne voient pas son prix s’envoler avant un bout de temps.Il faudrait une volonté politique affirmée pour que le gaz
    remplace le charbon dans les centrales US.La défaite des Démocrates me laisse perplexe.Le secteur du charbon représente encore beaucoup d’emplois là-bas.Et d’électeurs… 

    Pour miser sur le développement interne d’une petite société gazière canadienne pas encore bien chère en terme de valorisation.Déjà au stade de l’exploitation au Nouveau Brunswick, la production
    est envoyée dans le gazoduc qui alimente les villes de la côte Nord Atlantique américaine.Ses actifs dans l’estuaire du St Laurent sont pris très au sérieux par la ministre des ressources
    naturelles du Québec,qui est prête à braver l’opposition des écologistes pour quelques milliards de taxes.Une découverte de pétrole la propulserait encore plus haut qu’une découverte de
    gaz.Apparemment la présence d’hydrocarbures ne fait aucun doute,reste à en connaître la nature et la quantité recouvrable.De toute façon elle a du potentiel.Corridor Resources.

    Les condensats sont facilement récupérables en  sortie de puits et la consommation de gaz reste concurrencée par le nucléaire et le charbon en centrales électriques,le fioul
    ,l’électricité ou même le bois pour le chauffage des particuliers.Une avancée technologique serait indispensable pour qu’il soit utilisé dans le transport.C’est peu probable et le lobby
    pétrolier veille au grain.Le seul pays où je suis sûr que le prix du gaz va augmenter au fil des années:la Russie.

     

    Pour le cacao,tout va se jouer en côte d’Ivoire.Environ 40% de la production mondiale,même si une partie transite par les pays frontaliers pour échapper à une lourde taxation. 

     

      

  21. J’ai oublié de mettre le cours!

     

    Zinc et plomb « se traînent » autour de 2 300 /2 400 $ la tonne,alors que le cuivre qui a déjà pris 25% est attendu par Stephen Briggs chez BNP Paribas à 10 000 $ en 2 011 et à 11 000 $
    en 2 012.Il n’est pas le seul.Mais s’il faut être contrariant,investir dans le plomb, le zinc ou l’aluminium peut s’avérer payant …un jour.

  22. JCB: merci pour la remise en perspective

    BXX.

    Si je me souviens bien:  first comes  love then comes marriag…. euh, non …je voulais dire: first comes copper then comes zinc ( après quelques années) – mais comment jouer le zinc
    ??

     

  23. Le capital et les réserves de l’Eurosystème sont de 78 milliards 189 millions d’euros.

    Les soi-disants « actifs » de l’Eurosystème sont de 1951 milliards 661 millions d’euros.

    L’effet de levier est donc de 24,96 !

     

    http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2010/html/fs101214.fr.html

     

    Mais parmi ces soi-disant « actifs » de l’Eurosystème, combien y a-t-il de centaines de milliards d’euros d’obligations pourries ?

     

    Parmi ces soi-disant 1951 milliards d’euros d’ « actifs », combien y a-t-il de centaines de milliards d’euros d’obligations dont la valeur
    réelle est égale à zéro ?

     

    Parmi ces soi-disant 1951 milliards d’euros d’ « actifs », combien y a-t-il de créances irrécouvrables ?

  24. Depuis le mois de mai et la crise grecque, la BCE est en effet intervenue directement sur le marché obligataire et a racheté 72 milliards
    d’euros d’emprunts grecs, portugais, irlandais et espagnols, afin de réduire le coût de refinancement de ces États.

     

    L’augmentation de capital de la BCE peut aussi être interprétée comme « un appel à la responsabilité des dirigeants de la zone euro » qui ne
    sont toujours pas prêts à augmenter leur fonds d’aide aux pays en difficulté, considère Philippe Simonnot.

     

    « Jean-Claude Trichet (son président) veut montrer qu’il ne pourra pas faire plus que ce qu’il fait déjà », car la BCE a un capital limité. Les
    États devront donc trouver une solution globale à la crise pour calmer l’inquiétude des investisseurs.

     

    Pour Gilles Moëc, économiste à la Deutsche Bank, la BCE signifie aux États que « son intervention n’est pas gratuite ».

     

    Ce message sera d’autant mieux relayé si les banques centrales nationales, qui souscriront à l’augmentation de capital de la BCE, décident de
    puiser dans leurs bénéfices et réduisent au passage les dividendes qu’elles versent chaque année à leur État respectif en fonction de leurs résultats. Un manque à gagner potentiel de 820 millions
    d’euros pour la France.

     

    Mais elles pourraient tout aussi bien choisir de taper dans leurs réserves. Une solution moins favorable à la solvabilité du système, alors que
    la capitalisation totale des banques centrales de l’Euroland est limitée à 78 milliards d’euros pour un bilan consolidé de près de plus de 1.900 milliards…

     

    Un « effet de levier équivalent, voire plus important que celui des banques commerciales à qui l’on a reproché leur imprudence », rappelle
    Philippe Simonnot qui dénonce une véritable « fuite en avant » du système.

     

    http://www.lepoint.fr/economie/les-lecons-de-l-augmentation-de-capital-exceptionnelle-de-la-bce-17-12-2010-1276862_28.php

  25. Triglav, post 151

    Eramet est un bon véhicule pour jouer le zinc. Français et admissible au PEA de surcroît mais toutes ces matières premières me paraissent chères maintenant. Je me souviens avoir
    acheté Eramet autour de 30 euros au début des années 2000. Il vaut 255 aujourd’hui. Honnêtement je m’interroge sur le prix atteint par les MP bien qu’il puisse grimper encore fortement …

  26. Merci pour le lien sur les SCPI.

    Si je comprends bien votre commentaire Mr Bataille,il vaut mieux les acheter à crédit.En ce qui me concerne j’ai déjà un crédit sur un bien immobilier en locatif,et en cas de défaut du locataire
    je suis au max de mes capacités de remboursement(l’assurance de loyers a une durée limitée),donc je préfère ne pas prendre ce risque.

    Que pensez-vous de l’achat de SCPI comptant en nue-propriété?Cela semble intéressant:valeur prise en compte pour les impôts=celle de départ,pas de revenus pendant 10 ans,et ensuite on récupère la
    pleine propriété.

    Merci

     

  27. Bonsoir Jean-Christophe,

    Es-tu certain qu’Eramet fasse maintenant dans le zinc? Pour moi les deux piliers historiques d’Eramet sont le nickel (surtout en Nouv. Calédonie ) et le manganèse (surtout au Gabon). Ne
    confondrais-tu pas avec Recylex,le phénix de la cote parisienne? (Ex métaleurop,ex Pennaroya/Preussag) qui traîne encore une ou deux de leurs casseroles judiciaires…Mais renaît toujours de ses
    cendres.Un exemple vivant de la célèbre citation: »Tout ce qui ne m’abat pas me rend plus fort. »

     

    Recylex est essentiellement actif dans le recyclage.D’abord du plomb des batteries,il est le 3e producyeur de plomb raffiné en Europe même si son usine de Nordham a eu des soucis
    récemment.Il fait aussi dans le zinc,en moindre quantité,mais sa filiale la plus prometteuse,amha,c’est C2P qui recycle les plastiques.Elle est leader européen du polypropylène recyclé.Si le
    cours du brut grimpe cette filiale qui n’attend plus que des autorisations pour passer d’une production de 10 000 t à 17 000 t rapportera de l’or à sa maison-mère.Plus un peu de germanium et
    d’arsenic…  

    Per 09/10/11: 24 –> 19,85 –> 9,31

    Croissance du bnpa est. pour 2 011:+ 139%

     

    @ Triglav,

    j’ai quelques idées mais peu de temps ce soir pour les mettre en forme. Je voudrais faire une réponse argumentée et proposer deux ou trois sociétés,accessibles (y compris PEA) de la big
    major à l’exploratrice à l’avenir de plus en plus certain …

    En attendant,voici un dossier préparé par le Crédit Suisse sur le zinc.Il n’est pas très pointu sur les sociétés, à mon avis. Difficile de trouver un pure player,le dernier que je
    connaissais,CBH Resources, a été avalé par Toho Zinc au printemps après une bataille acharnée! Il faudra te contenter de mixer avec le plomb et éventuellement  un peu d’argent ou
    de cuivre,voire d’or! 

  28. Bonjour JCB et tous les intervenants,

    Tout d’abord merci pour vos conseils, articles, remarques et discussions que je lis depuis le début du blog et qui m’aident dans la gestion de mon petit patrimoine.

    Je me permets de lancer une petite requete :
    J’ai un amis minotier qui, depuis quelques années a de plus en plus de mal à savoir à quel moment acheter son blé.
    Est-ce que quelqu’un connait ou tuilise un indicateur (De type EPCR, VIX, etc.) qui pourrait l’aider un peut (en plus des outils d’analyse) à saisir les tendances ?
    Ou est-ce que quelqu’un a déjà découvert une corrélation avec un autre actif ?

    Merci pour votre aide !

  29. Bonjour Gloxina,

    L’achat de SCPI comptant en nue-propriété dans le cadre d’une démembrement temporaire a essentiellement pour intérêt de défiscaliser. Il faut donner l’usufruit à un proche qui
    a peu de revenu. Les montages sont nombreux. A optimiser avec un notaire.

  30. BXX commentaire n. 157:  dans ton commentaire tu dis que si le cours du brut monte, le polypropylene recycle fera la fortune de Recylex par le biais de sa filiale C2P. Naturellement tu en
    sait beaucoup plus que mois, mais je crois savoir qu’il est plus facile produire de l’éthane (et donc du PP) avec du gaz qu’avec du brut, et qu’en effet c’est la méthode usuelle. Donc il faudrait
    considérer le prix futur du gaz, plutôt que celui du brut, pour mesurer les perspective de rentabilité de la filiale de Recylex. Si j’ai raison ça risque de prendre beaucoup plus de temps..

  31. @ Triglav,

    Tu sais certaines choses dans certains domaines,j’en sais d’autres,FabCh également,et Asducreno,et …et tous ceux qui s’expriment ici.Même ceux et celles qui n’osent pas
    intervenir encore.L’intérêt c’est de les mettre en commun.Etant entendu que nous ne sommes pas tous des pros de l’économie, de la finance ou de l’immobilier,ni des conjoncturistes
    chevronnés.

     

    Tu as certainement raison pour le gaz.Je me renseigne.Cependant le gaz européen s’aligne plus ou moins sur le brut,avec quelques mois de retard (6).Mais les contrats des industriels sont, c’est
    vrai signés pour longtemps.Ceci dit il ne faut pas perdre de vue que nous sommes passés dans un paradigme  »écologique »,au moins officiellement,et que le recyclage doit bénéficier d’une cote
    d’amour gouvernementale ou territoriale et de subventions.Et puis la M P vaut quasiment zéro.Et la production de C2P n’est qu’à 57% absorbée par l’industrie auto,très exigeante sur les
    coûts.(pare-chocs) De toute façon,c’est surtout une manière de jouer le plomb et le zinc.   

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