File revue de presse – Mai juin 2010

Par les lecteurs de Futures.

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51 réflexions au sujet de « File revue de presse – Mai juin 2010 »

  1. Pour Laurent Artur du Plessis,personnage inclassable (ex journaliste au Figaro,passionné d’économie) dont l’analyse de la crise et de ses rebondissements futurs m’a semblé très lucide,et
    très pessimiste,nous ne sommes pas au bout de nos surprises et elles ont de fortes chances d’être mauvaises.Pour lui nous sommes dans une crise systémique et l’incendie va continuer à se répandre
    de proche en proche.Notre appauvrissement est programmé.Immobilier compris.

     

    Il pense que tôt ou tard des Etats comme l’Espagne ou le Portugal,voire la France n’auront d’autre solution que de sortir du carcan de l’euro qui en interdisant la dévaluation étouffe les
    économies peu compétitives de l’eurozone et maintient des taux de croissance faméliques et un chômage incompressible.

     

    Selon lui,et si je l’ai bien compris,l’affaire grecque a été montée par les Anglo-Saxons (USA + UK) afin de détourner l’attention des « investisseurs » de leur propre situation autrement plus
    dangereuse pour l’économie mondiale.De mon côté,je me souviens que l’attention des médias a été focalisée sur la Grèce quand le pompier pyromane,Goldman Sachs a fait état d’un
    soi-disant refus de prêt chinois…G S savait la situation explosive,puisqu’il avait lui-même contribué à miner l’édifice,ne restait plus qu’à allumer la mèche au moment le plus
    propice,juste avant les élections allemandes…

     

    Si crime il y eut,à qui a-t-il profité?

    A tous ceux qui ne voyaient pas d’un bon oeil l’émergence d’une monnaie apparemment forte (trop) reposant sur un panier de pays stables,politiquement faibles et relativement peu endettés,se
    revendiquant de plus en plus comme alternative au dollar d’un pays encore puissant et politiquement hégémonique,à l’économie de bulle,de plus en plus débiteur de l’Asie et des pétrodollars.

     

    Egalement au grand exportateur qu’est l’Allemagne,(no 2 mondial) alliée à quelques Etats de l’Europe du Nord.Tiens…les mêmes qui ont traîné la patte pour secourir la Grèce…

     

    En tout cas,pas à la Chine,qui voit son premier client s’appauvrir et qui dorénavant se méfiera de l’euro pour placer ses énormes réserves.Elle n’a pas voulu réévaluer le Yuan,les autres s’en
    sont chargés,et ce n’est qu’un début.Même si personne n’admettra ouvertement que c’était la cause profonde du problème.    

     

    M du Plessis pense que le tour du Royaume-Uni qui selon lui est dans une situation financière catastrophique (les principales banques ont dû être nationalisées) et une situation politique
    compliquée, ne pourra pas être différé plus loin que cet été.Les dernières décarations du nouveau chef d’un gouvernement bien hétéroclite vont dans son sens.Comme le prévoyait Thierry Béchu,
    la livre,à laquelle les Britanniques ont eu raison de s’accrocher ne devrait pas tarder à passer sous l’euro.

  2. completement d’accord sauf pour le fait que la sortie de l’euro (encore que des pays comme la roumanie et autres n’ont plus rien à faire dans l’euro et vont sans doutes être amener à retourner
    dans la multitude)

  3. Si l’Etat grec devait emprunter à 10 ans, combien devrait-il verser de taux d’intérêt ?

    Lundi 10 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 6,717 %.

    Vendredi 14 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 8,012 %.

     

    Et pour un emprunt à 2 ans ?

    Si l’Etat grec devait emprunter à 2 ans, combien devrait-il verser de taux d’intérêt ?

    Lundi 10 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 2 ans était de 5,48 %.

    Vendredi 14 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 2 ans était de 7,27 %.

     

    – Conclusion numéro 1 :

    Le plan de sauvetage de 750 milliards d’euros n’était qu’un gigantesque coup de bluff destiné à rassurer les marchés. Ce coup de bluff n’a pas
    fait illusion bien longtemps : il a fait illusion pendant cinq jours. Pendant ces cinq jours, les médias nous ont joué du pipeau pour nous rassurer : « Tout va très bien,
    madame la Marquise. La Grèce est sauvée. »

     

    – Conclusion numéro 2 :

    La saison touristique en Grèce s’annonce désastreuse en raison des trois employés de banques tués, et en raison des attentats qui se multiplient
    en Grèce. Les touristes qui annulent leurs vacances en Grèce sont de plus en plus nombreux. Ces annulations sont catastrophiques car le tourisme représente 17 % du PIB grec. L’Etat grec va subir
    un effondrement de ses recettes.

     

    – Conclusion numéro 3 :

    Malheureusement, l’Etat grec fonce vers le défaut de paiement.

    Fin des illusions.

    Retour au réel.

     

    http://www.boursier.com/vals/ALL/les-recettes-du-tourisme-grec-pourraient-reculer-de-plus-de-7-en-2010-eco-2090.htm

  4. Bonjour Jean-Christophe,
    Obligations indexées sur l’inflation: par exemple AXA WF Global Inflation Bonds AC EUR ou Pictet-EUR Inflation Linked Bonds-P (C), un exemple de
    composition de ces deux obligations s’affiche comme suit:

     

    (%)

    Italy(Rep Of) 2.75046%

    18.4

    France(Govt Of) 2.52688%

    11.86

    Germany(Fed Rep) 2.36733%

    9.25

    Italy(Rep Of) 1.95705%

    9.19

    Germany(Fed Rep) 1.76391%

    9.02

    Italy(Rep Of) 2.4313%

    8.55

    France(Govt Of) 3.5869

    8.06

    Italy(Rep Of) 2.41046%

    6.42

    US Treasury Bond (Fut)

    6.05

    France(Govt Of) 1.6%

    5.61

    Mais n’est-ce pas précisément ce qu’on appelle la dette souveraine dont tu dis qu’il vaut mieux ne pas en avoir en portefeuille ? Je pose la question parce que les souscriptions
    minimales de ce type d’obligation sont souvent élevées et que cela en limite éventuellement le choix. Les souscriptions minimales aux deux obligations ci-dessus ne sont par contre
    pas chiffrées.

    Même ces titres me font peur de toute façon.

    En te remerciant,
    Bon weekend,

  5. Bonjour Olivier.

    La dette souveraine indexée sur l’inflation est moins dangereuse car sa valeur suit l’inflation. Le seul risque est le défaut de paiement. C’est possible à l’échelle d’un pays comme la Grèce
    encore qu’on aurait plutot une sortie de la grèce de l’euro avec la catastrophe que ca impliquerait pour elle sur la dette contractée en euro. A l’échelle d’un grand pays comme la France ou
    l’allemagne ca me parait moins concevable. Une constante dans l’histoire : toutes les faillites d’état se sont terminées dans l’inflation et la dévalorisation monétaire. Les européens finiront
    par en faire le constat et l’orthodoxie allemande volera en éclat ou les PIGs sortiront de l’Euro.

  6. Bonjour à tous,

    Je ferai prochainement un point de situation sur les obligations indexées sur l’inflation.

    Là, j’ai parcouru le dernier rapport du FMI du 14 mai 2010.
    Cette fois Dominique Strauss-Kahn joue à nous faire peur.

    L’Espagne est en point de mire.

    La détérioration sera pire dans les économies avancées que les dans économies émergentes …

    Article complet:
    http://mieux-investir.blogspot.com/2010/05/faut-il-investir-dans-les-obligations_15.html

    Cordialement
    Yves Belmont

  7. Bonjour Yves, depuis mon conseil d’achat pour 5 % dupatrimoine dans le forecast il y a qq mois. les obligations indexées ont gagné 2.5 %.

    Envoie moi un texte d’article si tu veux, je le publierai.

  8. Arriver à établir des budgets à l’équilibre en Europe est souhaitable pour ne pas aggraver les dettes publiques. Cet objectif est déjà lourd pour certains pays, en particulier la France si on
    tient compte de la charge financière actuelle de la dette, du poids de la fonction publique et des retraites à venir. La monétisation des dettes va rester toutefois indispensable pour réduit
    cette dette à long terme.

  9. Merci Jean-Christophe.

    Je n’ai aucun sens des rythmes en bourse.

    Quand Marc Faber dit « Toutes les monnaies sont condamnées », quand un Gerald Celente (un peu exalté mais pas stupide) dit « Tout le système financier est en train de s’effondrer, une guerre
    financière globale a débuté » (Chine/US notamment, mais peut-être bien EU/US), quand Jim Rogers ou Paul Dontigny disent: « Ca n’attend qu’un déclencheur pour une correction et personne ne sait ce
    qu’il sera, les marchés sont plus dangereux qu’en 2008″, quand Marc Faber dit: « le dollars sera dévalué ou/et disparaîtra mais avant cela ils vont imprimer et imprimer », quand un économiste
    animateur de l’émission « C dans l’air » disait en février « Un crack obligataires est inévitable », ces gens assez lucides ne peuvent s’engager sur le timing. A part çà, en 2004, Marc Faber
    accordait à l’euro une espérance de vie de 10-15 ans avec des gagnants et des perdants, les pays les plus pauvres affaiblissants les pays les plus riches et ne pouvant constituer ensemble une
    superpuissance, ce qui est exactement en train de se passer.

    D’une nouvelle à l’autre, l’état du monde occidental ne s’améliore pas et personnellement, je pense que la tendance ira à son terme, mais 3 mois et 10 ans, ce n’est pas la même chose. J’ai
    réécouté l’interview du 9 mai de Jim Rogers sur le plan de l’UE à 700 milliards: « Ils ne font que reporter le problème, rien n’est réglé, ça sera même pire », on en voit d’ailleurs
    déjà les effets totalement insignifiants, ça n’encourage qu’à rester en dehors de la bourse européenne et à compter des pièces de cuivre.

    Et une fois le dollars dévalué, ce qu’ils voudront un jour faire, s’ils ne réquisitionnent pas l’or là-bas quand il sera au plus haut, qu’adviendra-t-il des dettes souveraines toutes
    interconnectées et garanties sur les fondations mouvantes des unes par les autres dans un système modelé sur celui des assurances, et tel que décrit par Artur du Plessis (si je me souviens
    bien) ? Que vaudra l’or payé en euros mais coté en dollars ?

    Pardon si je ne perçois pas tous les tenants et aboutissants, mais une foule gavée d’émissions de divertissements ne risque t-elle pas d’avoir le dernier mot en
    tranchant ces questions sans nuancer le jour où elle perdrait totalement confiance ?

    Quand je m’exprimais de manière optimiste sur l’or à 1000$ en 2006, les banquiers ricanaient. Quand je pressentais un crash en 2007, ils ricanaient. Trois crashs en dix ans qu’aucune des
    personnes du métier que je connaissais n’a pressentis. Le crash actuel, je l’ai pressenti une semaine avant et les mêmes courtiers n’y croyaient pas. Les stop-loss, ils les refusent … : « Ha
    mais vous comprenez, on ne va pas risquer de manquer une hausse pour une petite baisse. » Drôle de raisonnement pour un courtier. Vente à découvert interdite ici, mais je suppose qu’ils ont, eux,
    les moyens de se couvrir. Je ne crains donc plus le ridicule en posant mes questions simplettes.

    A quoi bon investir dans une obligation indexée sur l’inflation quand l’or ou l’argent même achetés trop chers mais rapportant en ce moment 25% par an risquent de devenir le seul recours ?
    En quoi 8 ou 10% d’or peuvent-ils couvrir les pertes sur un dollars qui risque un jour de valoir zéro, et dont la valeur de l’once serait décidée au niveau politique ? J’ai relativement confiance
    dans biens tangibles et peut-être dans l’avenir économique des pays asiatiques, mais en ce moment c’est tout. Ici, on assiste à la fin d’une civilisation, cela devient de moins en
    moins discutable. En quoi ces obligations indexées sur l’inflation, dont la composition concrète n’est donnée nulle part, sont-elles susceptibles de résister aux coups du sort qui
    s’accumulent ? Composition: une liste de 10 pays et des gens y engagent de l’argent.

    La marge de manoeuvre ne devient-elle pas de plus en plus étroite ? Si c’est de la dette et non des biens tangibles, on achète une action à l’imprimerie nationale si je comprends bien, c’est bien
    çà ? L’étape suivante, qu’elle est-elle ?

  10. Olivier,

    Attention tu cites des gens comme faber dont le fond de commerce et la vente de l’apocalypse. Je te garantis qu’il faisait déjà ca dans les années 80 avec Pretcher. J’ai une vision moins sombre à
    moyen terme, meme si l’occident va sortir affaibli et les emergents bodybuildés.  Je maintiens que ce n’est pas fin du monde. Le vrai risque mondial reside plutot dans les pénuries
    energétiques à long terme si on ne trouve de vraies solutions, la surpopulation et la dégradation de l’environnement.

  11. D’accord, merci Jean-Christophe. C’est vrai qu’il y a tout un marché de produits de l’apocalypse, nul doute là-dessus.

  12. Crise de l’euro : « on n’a fait que gagner du temps, rien de plus », selon un économiste de la BCE.

    En adoptant un plan de sauvetage de 750 milliards d’euros afin d’éviter une contagion de la crise grecque à d’autres Etats de la zone euro, « on
    n’a fait que gagner du temps, rien de plus », estime le chef économiste de la Banque centrale européenne, l’Allemand Jürgen Stark.

    « Quand les marchés deviennent fous, personne ne peut prévoir les conséquences. Les politiques ont dû prendre rapidement des mesures pour enrayer aussi tôt que possible des développements
    néfastes », a-t-il expliqué dans un entretien à l’édition dominicale du quotidien d’affaires Frankfurter Allgemeine Zeitung. Mais interrogé sur l’efficacité du plan lui-même, M. Stark a estimé que
    l' »on n’avait fait que gagner du temps, rien de plus ».

     

     

    http://www.lesechos.fr/info/marches/afp_00252560-crise-de-l-euro-on-n-a-fait-que-gagner-du-temps-rien-de-plus-selon-un-economiste-de-la-bce.htm

     

     

    Ils ont gagné du temps : ils ont gagné quatre jours !

     

    Lundi 10 mai : ils annonçaient que la zone euro était sauvée grâce à un plan de sauvetage de 750 milliards d’euros. Tous les grands médias
    répétaient cette propagande : « La zone euro est sauvée ! La Grèce est sauvée ! Les marchés sont rassurés ! » 

     

    Vendredi 14 mai : toutes les Bourses européennes s’effondraient.

     

    L’illusion n’aura duré que quatre jours.

     

    Retour au réel.

  13. De toute façon la presse ne fait plus d’analyse, elle met sur le papier l’emotion de la masse, autant lire les dépêches de reuters ou de l’afp. D’alleurs çà sert à quoi un journaliste ?

  14.  Pour enrichir le débat:

    Inflation ou déflation? (revue Banque & Finance, extraits)

    Et même lorsqu’on atteindra ce point où les économies commenceront à surchauffer, encore faudrait-il que les banques aient alors assez augmenté leurs fonds propres pour pouvoir accroître rapi-
    dement l’encours de leurs crédits. Or, tout indique que les nouvelles règles – G20 dixit – qui devraient être fixées en 2010 seront plus sévères, donc plus restrictives, que les anciennes,
    mettons que celles connues sous le nom de Bâle II. On risque alors de voir se développer une situation à la japonaise, avec une croissance anémique et des prix plutôt stables. Bien sûr, il y a le
    cas des pays émergents et de la Chine, mais vous savez, la Chine.

    JEAN-PIERRE BÉGUELIN, chef economiste de Pictet & Cie

    Les injections massives de liquidité par les banques centrales depuis le début de la crise en 2007 ne sauraient être inflationnistes que si le rythme de la croissance mondiale devait atteindre,
    puis dépasser, son seuil de plein-emploi. Nous en sommes bien loin. Même les tensions sur le prix du baril ne constituent pas – stricto sensu – un phénomène inflationniste, puisqu’il s’agit là
    d’une variation relative des prix et non d’une hausse générale. Pour que l’énergie constitue une menace inflationniste, il faudrait que les entreprises toute majoration de son coût sur les prix à
    la consommation. La compétition accrue qu’entraîne la globalisation ôte cette capacité à la grande majorité des entreprises.

    MICHEL GIRARDIN, conseiller économique à l’UBP Gestion institutionnelle

     

    Les économies ont retrouvé la croissance, mais le monde occidental est désormais grevé de dettes publiques et abreuvé de liquidités émises par les banques centrales. Ces deux éléments débouchent
    généralement sur une tendance à la stagflation plutôt qu’à la déflation. Dans les pays émergents, en revanche, les risques inflationnistes sont très présents. La reprise économique est déjà
    forte, le prix des matières premières est beaucoup monté, mais les politiques économiques n’ont pas été inversées. Enfin, la tension sur le marché du travail en Chine signifie que cette dernière
    n’est plus autant un vecteur de déflation des salaires mondiaux. Néanmoins, pour passer à un vrai scénario inflationniste, il faudrait que les Etats décident de financer leurs déficits avec de la
    création monétaire. A suivre?

    MICHEL JUVET, membre du Comité de direction et directeur de la recherche de Bordier & Cie

     

    J’aurais beaucoup de mal à envisager une déflation, parce qu’une grande partie de l’économie mondiale est en croissance, sinon au bord de la surchauffe, et que la demande de consommation semble
    se stabiliser aux Etats-Unis et en Europe. A plus long terme, la tendance me paraît, d’ailleurs, nettement inflationniste. Toutes les mesures d’exception prises ces deux dernières années ont créé
    un océan de liquidités, qui, pour l’instant, restent endiguées, inutilisées dans le système bancaire. Mais, à long terme, lorsque le flot sera libéré, il finira par propulser le crédit et les
    prix à la consommation, à moins qu’une partie ne se détourne sur certains actifs, créant de nouvelles bulles sur le marché.

    PATRIZIO MERCIAI, Chief Investment Officer de la Banque Profil de Gestion à Genève

     

    Interview complet : http://www.banque-finance.ch/numeros/102/12.pdf

  15. Merci Tityre pour ces extraits d’articles, cela illustre bien le grand écart que font les analystes sur ce débat.

  16. « Le tourisme grec est dans une situation critique. Après les annulations
    massives de réservations, un comité de crise piloté par l’organisme grec du tourisme a été mis en place », a indiqué le porte-parole du gouvernement grec à la presse.

     

    « Il y a des milliers d’annulations, en raison des incidents des derniers
    jours et de la récession, qui provoquent chaque semaine la perte de dizaines de millions d’euros », a-t-il ajouté.

     

    Ces annulations touchent « toute la Grèce », a précisé une source
    gouvernementale.

     

    Selon l’Association des hôteliers d’Athènes (AHA), près de 20 000 nuits
    d’hôtel ont été annulées dans la capitale et ses environs depuis les violences qui ont fait trois morts en marge des manifestations du 5 mai contre le plan de rigueur du gouvernement.

     

    « Ce chiffre continue d’augmenter », affirme le directeur de l’AHA, Loukas Douvas. « Il n’y a aucune raison d’être
    optimiste car nous avons chaque jour de nouvelles annulations, et surtout nous n’avons pas de nouvelles demandes de réservation », a-t-il ajouté.

     

    Le tourisme représente près de 17 % du produit intérieur brut grec.

     

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/05/13/la-grece-s-inquiete-des-annulations-de-reservations-touristiques_1351310_3214.html#ens_id=1344982

     

    Karl Otto Pöhl est l’ancien président de la Banque Centrale allemande. Karl Otto Pöhl vient de déclarer :

     

    « Un petit, un tout petit pays comme la Grèce, sans base industrielle, ne pourra jamais rembourser 300 milliards d’euros de dettes » :

    « ein kleines, ein winziges Land wie Griechenland noch dazu ohne industrielle Basis niemals in der Lage
    sein wird, 300 Milliarden Euro an Schulden zurückzuzahlen ».

     

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,694967,00.html

  17. Lundi 17 mai 2010 :

     

    L’euro plonge à son plus bas niveau en quatre ans, et entraîne la chute des Bourses d’Asie.

     

    L’euro a plongé lundi à son plus bas niveau depuis quatre ans face au dollar et les Bourses asiatiques chutaient dans la foulée, l’inquiétude pour la dette des pays européens se doublant de
    craintes sur la reprise économique du Vieux continent.

     

    La monnaie unique européenne cotait 1,2234 dollar vers 02H30 GMT à Tokyo, son plancher depuis avril 2006. Elle remontait très légèrement peu après 03H00 GMT, autour de 1,2270 dollar, mais restait
    nettement sous son niveau de vendredi à 21H00 GMT, où elle valait encore 1,2365 dollar.

     

    L’euro se dépréciait aussi face à la devise japonaise, à 112,73 yens contre 114,32 yens à 21H00 GMT vendredi.

     

    Les Bourses asiatiques chutaient dans la foulée, inquiètes de cette dégringolade et de la panique ayant soufflé en fin de semaine sur les places financières européennes.

     

    A la mi-séance, la principale d’entre elles, Tokyo, perdait 1,98 %.

     

    Vers 03H00 GMT, Sydney abandonnait 2,82 %, Shanghaï 2,60 %, Hong Kong 2,47 %, Taipei 2,20 % et Bombay 1,57 %.

     

    « Le marché n’a pas confiance en l’euro », a résumé Daisuke Karakama, analyste de marché à la banque Mizuho, qui notait que la monnaie unique européenne chutait en dépit de toute nouvelle
    susceptible de peser sur sa valeur.

     

    Les 750 milliards d’euros mis sur la table la semaine dernière par l’Union européenne et par le Fonds monétaire international ne suffisent pas à rassurer les investisseurs, inquiets du haut
    niveau d’endettement de plusieurs pays de la zone euro, en premier lieu la Grèce mais aussi le Portugal, l’Espagne et l’Italie.

     

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=25851790e986c30a7232be1bd43b89e5

  18. Intéressant édito de Jean-Marc Vittori qui peut répondre aux doutes légitimes de certains intervenants dans lequel il analyse les avantages d’une sortie par l’inflation,la solution Truman,tout en
    listant les blocages qui s’y opposent:

    -économique (monde globalisé)

    -financier (nomadisme des capitaux)

    -institutionnel (rôle assigné à la BCE)

    -politique (les épargnants en majorité âgés sont aussi des électeurs)

    J’en vois encore un autre,d’ordre quasi névrotique,qui sera difficile à lever,c’est l’irrédentisme allemand.

    La conclusion de Vittori rejoint celle de Jean-Christophe. Une seule voie reste possible:l’inflation par la hausse des M P. 

  19. Le lien:

    http://www.lesechos.fr/info/analyses/020537054659-la-solution-de-l-inflation.htm

    Partant du principe que les médias sont chargés de guider l’opinion ,que les journalistes ont au minimum l’assentiment de ceux qui les paient,et que le journal « Les échos » appartient à Bernard
    Arnault,il me semble que la solution inflationniste fait son chemin dans les cercles de pouvoir.Mieux vaudrait quand même attendre 2012 pour en faire étalage.

  20. Pour rassurer les marchés, les dirigeants européens ont annoncé un plan de sauvetage pour les Etats d’Europe du sud (Portugal, Espagne, Italie,
    Grèce) de 750 milliards d’euros.

    C’était un gigantesque coup de bluff, destiné à rassurer les marchés, destiné aussi à « gagner du temps » comme vient de le dire
    Angela Merkel.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100516.OBS4039/angela-merkel-la-zone-euro-a-gagne-du-temps.html

     

    Résultat : les marchés ont été rassurés pendant deux jours seulement !

    Puis, à partir du mardi 11 mai, les taux des obligations d’Etat sont repartis à la hausse.

    Si l’Etat grec devait emprunter à 10 ans, combien devrait-il verser de taux d’intérêt ?

    Lundi 10 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 10 ans était
    de 6,717 %.

    Mardi 11 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 10 ans était
    de 7,338 %.

    Vendredi 14 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 10
    ans était de 8,012 %.

    Lundi 17 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 10 ans
    était de 8,038 %.

     

    Le marché obligataire est resté tendu lundi 17 mai après les secousses
    de vendredi, dans un contexte toujours nerveux comme en témoigne le maintien au-dessus de la barre de 8 % des taux grecs à 10 ans et les tensions sur l’ensemble des rendements européens. A 18H00
    (16H00 GMT), le rendement de l’obligation grecque à 10 ans est ressorti à 8,038 % contre 8,012 % vendredi soir.

     

    Les taux longs des pays périphériques (les plus fragiles de la zone
    euro par opposition aux pays du noyau dur) se sont tendus, soulignant le manque de confiance dans ces pays et dans leur solvabilité mais sans excès : ainsi les taux portugais à 10 ans ont atteint
    4,652 % contre 4,561 % vendredi soir, ceux de l’Espagne 3,983 % contre 3,950 %. Ceux de l’Irlande ont également enregistré une hausse de 8 points de base par rapport à la clôture de vendredi à
    4,674 %.

     

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=c7d1bc9d1e426194b631bdd6cccdc2f9

  21. Bonsoir,

    Un article complet et très critique à l’encontre des politiques déflationnistes. L’analyse semble encore plaider pour une croissance nominale du PIB.

     

    « Le piège suicidaire est de vouloir ramener les déficits publics en dessous de 3 % du PIB et de rapprocher les dettes publiques du niveau mythique de 60 % du PIB en l’espace de trois à cinq ans.
    L’exemple des Etats-Unis après la seconde guerre mondiale est que l’on peut faire reculer des niveaux de dette très élevés.

    Mais il faut dix à quinze ans, l’aide de la Banque centrale et une croissance soutenue.

    …/…

    Il faudrait donc une dépréciation considérable de l’euro, disons autour de 1,20 dollar pour 1 euro, puis maintien du change dans une zone compétitive (1,2 à 1,3) en sus d’une appréciation des
    monnaies asiatiques contre le dollar, de manière à créer un choc positif de demande vigoureux et prolongé pour lancer ensuite une croissance auto-entretenue. »

    Lien: http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/05/17/la-longue-crise-de-l-europe-par-michel-aglietta_1352823_3232_1.html

  22. Lundi 17 mai 2010 :

     

    L’opinion allemande se montre quant à elle majoritairement opposée au plan d’aide à la Grèce ou à tout autre pays de la zone euro lourdement endetté. Selon un sondage de l’institut Allensbach
    publié par le quotidien Bild, près de la moitié des personnes interrogées souhaitent un retour au Deutsche Mark.

     

    http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-05-17/berlin-prepare-un-plan-pour-controler-la-dette-de-la-zone-euro/916/0/455888

  23. AFP le 18/05/2010 à 18:34

    Déclarations Merkel : « c’est la mort annoncée de l’euro » pour Myard

    Le député UMP Jacques Myard estime jeudi que les déclarations de la chancelière allemande Angela Merkel au journal Le Monde signent « la mort annoncée de l’euro ».

    Dans un entretien au quotidien daté de mercredi, Angela Merkel affirme que « l’appartenance à la zone euro ne peut donner naissance à une Union faite de transferts financiers ».

    « Cette déclaration signifie la fin de l’euro car c’est refuser par avance que les zones économiques développées paient pour les zones économiques plus pauvres », affirme Jacques Myard dans un
    communiqué.

    « C’est donc la mort annoncée de l’euro! », poursuit-il. « Il ne nous reste qu’une chose à faire: comment organiser calmement la sortie de l’euro? Commençons par l’Allemagne! ».

     

  24. Reuters le 18/05/2010 à 16:56

    Dette/Achats – La BCE croûle sous les demandes de dépôts :

    FRANCFORT, 18 mai (Reuters) – La Banque centrale européenne (BCE) est assiégée par les banques commerciales qui souhaitent déposer des fonds visant à neutraliser les achats de dette publique
    lancés la semaine dernière.

    La BCE a dit mardi que 223 banques avaient offert de déposer un montant total de 162,74 milliards d’euros au cours de la semaine prochaine, soit près de dix fois les 16,5 milliards d’euros de
    rachats réalisés la semaine dernière. (Voir

    Pour compenser les achats de dette publique dans le cadre du plan sans précédent censé mettre fin aux risques de contagion de la crise budgétaire grecque, l’institution présidée par Jean-Claude
    Trichet a annoncé lundi qu’elle collecterait des

    La BCE versera un taux d’intérêt de 0,28% pour les fonds déposés par les banques, alors qu’elle avait proposé de porter celui-ci à un maximum de 1%.

    A titre de comparaison, les facilités de dépôts de gré à gré de la BCE n’est que de 0,25%.

    La succès de l’appel d’offres de la BCE n’est pas vraiment une surprise pour le marché.

    « Le niveau de soumission est énorme, mais avec le surplus (de liquidités) dans le système de 200-300 milliards d’euros, c’est quelque chose que nous avions anticipé », indique ainsi un trader.

    « Sur le marché on obtient entre 0,27 et 0,3% (pour des fonds à une semaine), le fait que l’on obtienne la même chose mais sans risque auprès de la banque centrale est très attrayant pour
    nous. »

    L’un de ses confrères dans une banque de la zone euro a ajouté que les choses pourraient évoluer à mesure qu’augmentera le montant de liquidités que la BCE cherchera à retirer du marché.

    « La semaine prochaine lorsqu’il sera de 50 ou 60 (milliards d’euros) il sera plus élevé », a-t-il dit en référence au taux d’intérêt moyen.

    Src http://www.boursorama.com/international/detail_actu_taux.phtml?num=778b2a3c4f81584bff6058ad7b7ee93e

  25.     * Cercle Finance le 20/05/2010 à 08:51

    Allemagne : hausse de 0,8% des prix producteurs en avril.

    (CercleFinance.com) – Les prix à la production ont augmenté de 0,8% en Allemagne en avril 2010 par rapport à mars, d’après l’Office statistique fédérale.

    En mars, l’indice des prix producteurs avait progressé de 0,7% par rapport à février, après une stabilité entre janvier et février.

    Sur un an, les prix à la production industrielle affichent une hausse de 0,6% en avril après des reculs de 1,5% en mars et de 2,9% en février.

    Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu’une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou
    indirectement suite à l’utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout
    investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.

     

  26. La BCE rachète les obligations aux banques qui placent le produit de la vente à la BCE …

     

    Un petit tour de manège pour calmer tout le monde :-)

     

    Suggestion à Trichet pour retirer encore plus de liquidités du système: ouvrir des comptes d’épargne en ligne à 0,1 % pour les particuliers …

  27. La France résiste aux tentatives de prise de pouvoir d’Angela …

    Vas-y Christine ! … :-)

     

    La ministre française de l’Economie s’insurge face aux propos d’Angela Merkel quant à une fragilité de l’euro. Christine Lagarde
    explique que la décision de l’Allemagne d’interdire la vente à découvert à nu des dettes souveraine de la zone euro ne sera pas suivie par la France.

    Bruxelles – (AFP) – La décision de l’Allemagne d’interdire la vente à découvert à nu des dettes souveraines de la zone euro était isolée, « discutable » dans ses modalités et ne sera pas suivie
    par la France, a dit jeudi Christine Lagarde.

    La ministre française de l’Economie n’est pas d’accord avec la chancelière allemande Angela Merkel sur la fragilité de l’euro mais la monnaie unique a souffert durant la crise de l’absence de
    mécanismes de soutien, a-t-elle dit sur RTL. « Je ne crois absolument pas que l’euro est en danger. L’euro est une monnaie solide, crédible, qui a assuré la stabilité de la zone pendant dix
    ans », a dit Christine Lagarde.

    L’Allemagne a annoncé mardi qu’elle interdisait la vente à découvert à nu des dettes souveraines, surprenant les marchés qui ont plongé mercredi. « C’est une décision qui, dans ses modalités,
    est effectivement discutable parce qu’il n’y a pas eu de concertation préalable », a dit Christine Lagarde.  La ministre de l’Economie a souligné que la France interdisait déjà la vente à
    découvert sur certaines valeurs.
    « Sur les dettes souveraines, nous ne l’avons pas fait et nous ne le ferons pas. C’est une mesure qui doit être prise en concertation », a-t-elle ajouté.

    Christine Lagarde a par ailleurs répété que le pays de la zone euro devraient trouver « un chemin de convergence » pour assurer la solidité de leurs économies.

  28. L’aveuglement du dogme anti-inflationniste, par Dean Baker
    5 mai 2010

    Comment sortir du piège de la dette qui étrangle les ménages et les Etats ? Par une austérité renforcée, répond l’orthodoxie. Mais la contraction d’activité malthusienne que l’Europe s’apprête à
    infliger à ses membres les plus faibles ne fera qu’accélérer une faillite qui ne laissera pas le centre – l’Allemagne – indemne, avertit l’économiste Dean Baker, qui plaide ici pour une politique
    volontariste d’inflation modérée, à la suite d’Olivier Blanchard. Un taux d’inflation de 3% permet de réduire en 10 ans de 26% le poids de la dette, indique-t-il. En allégeant plus rapidement ce
    fardeau et la ponction des remboursements sur le budget des ménages, des entreprises et des Etats, l’inflation contribuerait au redressement, tout en facilitant le processus d’ajustement entre
    les économies européennes. Encore faudrait-il se départir du dogme anti-inflationniste, qui règne toujours en maître de Frankfort à Berlin, comme si Keynes n’avait jamais existé.

     

    Suite sur contre info.

  29. il y a un truc que je pige pas : on peut baisser le déficit ok, voire même arriver à l’équilibre mais cela signifie uniquement que l’on ne s’endette pas plus, cela ne resorbe pas l’encours,
    comment rembourser une dette sans excedent budgetaire sinon en s’endettant à nouveau pour rembourser la dette. Merci de m’éclairer

  30. SR71, moi non plus je ne pige pas, c’est pour ca que je n’y crois pas. La france n’a jamais eu de budget positif depuis 30 ans. C’est pas avec une croissance molle et des fonctionnaires pret a
    descendre dans la rue en cas de baisse des salaires et des banlieues pretes à exploser si on achete pas la paix sociale qu’on va arriver à réduire la dette. C’est impossible !

  31. Bonsoir SR71.

     

    Pour une fois que je sais répondre à une question monétaire ! :-)

    Le remboursement d’une dette souveraine s’effectue très majoritairement en obligations à taux fixes. Le coupon associé à l’obligation est donc fixe, c’est à dire constant en monnaie courante. Il
    baisse donc d’autant plus en monnaie constante que l’inflation est forte, puisque les recettes budgétaires d’un état sont (en simplifiant) stables en monnaie constante à taux de prélèvement
    identique : les recettes d’un état suivent grosso modo le PIB. Si un état a la chance d’avoir une structure de sa dette composée de maturités longues, le simple méanisme inflationiste fait qu’un
    état, même sans budgets bénéficaires, parvient à se désendetter, c’est le désendettement par inflation expliqué moultes fois par Jean-Christophe cf l’exemple des Etats-Unis de 1945 à 1973 : en
    simplifiant, jamais d’excédent budgétaire et pourtant le % de la dette a été considérablement réduit (je n’ai plus les chiffres exacts, de 120% à 40% je crois).

    S’endetter massivement à maturité longue puis faire fonctionner la planche à billets revient à berner ses créanciers et à les rembourser en monnaie de singe.

    C’est exactement le même mécanisme arithmétique qu’avec un crédit immobilier souscrit à taux fixe bas (3,7%) sur une longue période si l’inflation devient forte 6/7% -donc les revenus du
    débiteur- augmentent plus vite que le taux d’emprunt. Voir l’article instructif sur l’investissement immo :-)

    Je ne suis cependant pas la spécialiste des questions monétaires. Indulgence svp en cas d’erreur !

     

    Daniela

     

  32. Si je ne m’abuse le coupon ou intérêt est inscrit dans le budget annuel en tant que charge donc il participe au déficit éventuel toutefois la dette est remboursée à échéance,
    d’un point de vue comptable c’est différent, ce qui m’oblige à penser qu’à moins de provisionner en vue de cette échéance, la seule solution pour payer le créancier c’est de s’endetter
    à nouveau. Si quelqu’un a un lien clair sur la question je suis preneur

  33. Le secteur pétrolier a particulièrement souffert vendredi à la Bourse de New York, affecté par la prolongation pour six mois du moratoire sur les forages pétroliers en mer aux Etats-Unis, tandis
    qu’Apple a profité du lancement à l’international de l’iPad.

    Dans les services pétroliers, Schlumberger a chuté de 6,12%, Halliburton de 8,00%, Baker Hughes de 7,18% et Anadarko Petroleum de 5,83%.

    Le géant pétrolier ExxonMobil a perdu 1,63%, son concurrent Chevron 0,66%.

    Source Boursorama

  34. Ca continue :

    La BCE poursuit ses achats de dette en zone euro :

    AXEL WEBER SOUHAITE QUE LA BCE PLAFONNE SES RACHATS DE DETTE

    par Krista Hughes et Paul Day

    FRANCFORT/MADRID (Reuters) – La Banque centrale européenne a fait savoir lundi que ses rachats d’emprunts d’Etat de la zone euro s’étaient poursuivis la semaine dernière.

    Dans un communiqué, la BCE a précisé que le montant total de ces rachats atteignait 35 milliards d’euros vendredi, contre 26,5 milliards une semaine plus tôt. Elle n’a pas indiqué l’identité des
    émetteurs des titres rachetés mais plusieurs responsables de la banque centrale ont expliqué qu’il s’agissait pour la majeure partie de pays d’Europe du Sud.

    La BCE a commencé le 3 mai à racheter sur les marchés des obligations émises par des pays de la zone euro comme la Grèce, le Portugal ou l’Espagne, une démarche initiée parallèlement au plan de
    stabilisation élaboré par la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI).

    Axel Weber, président de la Bundesbank allemande et membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a souhaité lundi la mise en place d’un plafond rigide sur ces rachats de dette publique.

    Il a également mis en garde contre les mesures exceptionnelles prises par les autorités afin d’atténuer la crise de la dette en Europe, estimant que celles-ci constituaient un risque pour la
    stabilité des prix, objectif principal de la BCE.

    « La politique monétaire a pris de nouvelles directions dans le sillage de la crise, je critique cela en raison des risques qui pèsent sur la stabilité politique », a dit Axel Weber dans un
    discours prononcé à Mayence.

    « Les rachats d’emprunts d’Etat sur le marché secondaire ne devraient pas dépasser une limite rigide. »

    L’Italien Mario Draghi, également membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a pour sa part déclaré que le programme de rachats de dette publique serait supprimé « dès que possible ».

    PÉKIN N’EXCLUT PAS UNE RECHUTE MONDIALE

    Les craintes des investisseurs relatives à la situation financière de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce ont entraîné un repli de près de 14% de l’euro face au dollar depuis le début de
    l’année, et d’environ 7,5% sur le seul mois de mai.

    L’Espagne, quatrième économie de la zone euro, a vu sa note souveraine abaissée d’un échelon vendredi par l’agence Fitch, perdant ainsi la note suprême « triple A ».

    Fitch a notamment justifié sa décision par le manque de flexibilité du marché du travail.

    Sur ce point, le gouvernement de Jose Luis Rodriguez Zapatero s’est efforcé lundi de rassurer, en expliquant qu’il pourrait adopter une réforme avant la fin juin malgré les difficultés
    rencontrées lors des discussions avec les partenaires sociaux.

    La ministre de l’Economie, Elena Salgado, a clairement indiqué que Madrid réformerait le marché du travail quelle que soit l’issue de ces négociations.

    Illustration des inquiétudes persistantes des investisseurs du monde entier quant à la santé de la zone euro, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a déclaré que la croissance mondiale restait
    vulnérable aux risques posés par les dettes souveraines et il n’a pas exclu une rechute dans la récession.

    Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a pour sa part estimé que la croissance économique de la zone euro au deuxième trimestre serait meilleure que prévu.

    Mais il a déclaré que la zone euro avait besoin de faire un « saut qualitatif » dans l’amélioration des mécanismes de supervision des budgets de ses Etats membres afin d’éviter la répétition de
    comportements budgétaires déviants.

    « C’est une période difficile pour l’Europe et la BCE », a-t-il dit lors d’une conférence organisée par la banque centrale australienne.

    Alexandre Boksenbaum-Granier et Marc Angrand pour le service français, édité par Dominique Rodriguez

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=98da976a16a66280c2e19e42fa014632

  35. Suicides chez Foxconn : augmentation de 70% des salaires des employés en Chine

    Le groupe taïwanais Foxconn Technology, qui a récemment déploré une série de suicides dans ses usines de Shenzhen (sud de la Chine), a annoncé lundi une hausse de 70% des salaires des employés
    dans ces usines.

    A compter du 1er octobre, l’entreprise qui fournit des composants électroniques pour des multinationales comme Dell, Apple, Hewlett-Packard, fera passer les salaires mensuels des ouvriers
    travaillant à Shenzhen de 1.200 yuans à 2.000 yuans (290 dollars), a déclaré une porte-parole du groupe.

    « Nous reconnaissons notre responsabilité en notre qualité de leader dans la fabrication de composants électroniques et nous prenons cette responsabilité très au sérieux », a déclaré le président
    et fondateur du groupe, Terry Gou, dans un communiqué.

    En cinq mois, une dizaine d’employés se sont suicidés dans les usines de Shenzhen, mettant en lumière les conditions de vie éprouvantes des ouvriers d’un pays dont les manufactures ont fait la
    richesse depuis 30 ans.

    Pour des groupes de défense des travailleurs, cette série de suicides dans les usines chinoises du groupe taiwanais reflète les difficiles conditions de vie de millions d’ouvriers en Chine,
    astreints à de longs horaires et d’intenses pressions, vivant souvent dans des dortoirs et loin de leurs familles.

    AFP

  36. Timothy Geithner : “ne comptez pas sur les Américains…”

    Par La Rédaction de MoneyWeek, le 7 juin 2010

    Le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a prévenu les membres du G-20 qu’ils ne doivent plus compter sur la consommation des Américains pour soutenir leur reprise. Il exhorte les
    pays à soutenir leur demande intérieure, notamment au Japon, en Allemagne et en Chine.

    Une déclaration qui fait suite notamment à la hausse du taux d’épargne chez l’oncle Sam. Timothy Geithner estime que cette montée de l’épargne doit être accompagnée par une demande intérieure
    plus forte au Japon et en Europe, avec une demande soutenue dans le secteur privée. Il en a profité pour exhorter une nouvelle fois à la Chine à réévaluer le yuan afin qu’elle soit moins
    dépendante de ses exportations et puisse accroître la demande intérieure.

    Si les membres du G-20 semblent s’accorder sur la nécessité d’imposer aux banques de plus importantes réserves de capitaux, des divergences demeurent quand à la politique fiscale à mener en
    pleine crise de la dette européenne. Là où les Etats-Unis préfèrent continuer à stimuler la reprise, l’Europe s’oriente vers l’austérité.

    Alors que la demande intérieure est en berne en Europe, notamment en France, rappelons toutefois que l’Europe ne contribue qu’à 2,4% à la croissance du PIB mondial tandis que les Etats-Unis
    pèsent 10,4% de la croissance du PIB et la Chine 20,9%. Avec 20,4% du PIB mondial détenu par les Etats-Unis en 2009, Timothy Geithner nous explique donc que le moteur de la première puissance
    mondiale, la consommation, tourne au ralenti. Sur qui compter dès lors que le numéro un fait défaut?

    A MoneyWeek, nous vous conseillons entre autres de profiter de la croissance aux côtés des Brésiliens. De manière générale, les pays émergents restent de véritables relais de croissance pour les
    multinationales.

    Par Etelbert Giovanni

  37. Nouriel Roubini : « Nous sommes dans une zone dangereuse »
       

    Nouriel Roubini, professeur à l’université de New York, est l’un des rares économistes à avoir vu venir la tempête financière de 2008. Invité de la conférence de Zermatt (Suisse) sur le thème
    « Humaniser la mondialisation », il livre son analyse sur la crise actuelle de l’euro.

    Vous avez évoqué un possible « éclatement » de la zone euro. Persistez-vous dans ce pronostic ?

    Le risque existe. Le problème principal de l’Union monétaire, au-delà des déficits excessifs, est que certains pays ont perdu en compétitivité. L’un des moyens pour la restaurer consiste à
    renoncer à l’euro et à revenir aux monnaies nationales – drachme, peseta ou escudo.

    Ne pas le faire obligerait ces pays à réduire les salaires ce qui provoquerait une récession. Opter pour la solution allemande, c’est-à-dire restructurer l’appareil productif, prendrait trop de
    temps. In fine, la seule option pour éviter un éclatement de la zone euro et regagner en compétitivité est de faire plonger l’euro. Parti de 1,50 dollar, il est descendu à 1,20. Il peut chuter
    jusqu’à la parité avec le dollar. La Banque centrale européenne (BCE) doit jouer son rôle en adoptant une politique monétaire accommodante.

    Quelles seraient les conséquences de « l’éclatement » de l’euro pour l’Europe et pour le reste du monde ?

    Si ce scénario se concrétise, ce que je ne crois pas à court terme, seuls un ou deux pays quitteront la zone euro. Ce processus peut être orchestré de façon ordonnée pour limiter les dommages au
    système financier, comme ce fut le cas au Pakistan ou en Ukraine : la vieille dette a été remplacée par une nouvelle dette avec une maturité plus longue et des intérêts maîtrisés.

    En revanche, si les choses se font de façon désordonnée et précipitée, les dommages ne concerneraient pas seulement la région mais le monde entier avec des conséquences économiques, politiques et
    sociales.

    Si plusieurs membres de l’Union monétaire décidaient de quitter la zone euro, l’Europe se recentrerait autour d’un noyau dur de quelques pays, plus homogènes en termes de politiques économiques
    et fiscales. Ainsi recomposée, l’Union monétaire pourrait survivre, même si la transition est délicate.

    L’Europe n’est pas la seule à être en difficulté : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon sont également confrontés à des déficits publics gigantesques…

    Oui et nous sommes, je pense, entrés dans une seconde phase de la crise. La mise en place de plans de relance keynésiens pour éviter que la récession ne se transforme en dépression a fait
    basculer l’amas de dettes privées vers le secteur public. Nous avons socialisé les pertes du secteur privé. Et nous sommes dans une zone dangereuse.

    La situation est-elle tenable en l’état ?

    Il s’écoulera sans doute beaucoup de temps avant que les Etats-Unis perdent leur note « AAA ». Mais la maladie américaine, c’est un déficit budgétaire qui dépasse 10 % de son produit intérieur brut
    (PIB), 1 500 milliards de dollars (1 255 milliards d’euros). La situation n’est pas tenable. Pour le moment le pays est à l’abri, car l’appétit des investisseurs pour la dette américaine reste
    vif. Mais un jour les détenteurs de cette dette pourraient se réveiller, et dire « même les Etats-Unis sont dans une situation critique ».

    Que pensez-vous de la multiplication des politiques de rigueur ?

    Augmenter les impôts et réduire les dépenses est socialement douloureux. Mais quelle est l’alternative ? Poursuivre des politiques budgétaires généreuses ? Les marchés ont déjà sonné l’alerte, le
    faire serait aller à la faillite. Quant à la solution qui consisterait à « imprimer de l’argent », cela conduirait à créer une inflation galopante. L’austérité n’est pas une option facultative.

    Doit-on redouter une rechute de l’économie ?

    En Europe oui. Avant la crise grecque, la croissance en zone euro était estimée à moins de 1 % en 2010. Compte tenu du choc intervenu au cours des trois derniers mois, si l’économie n’entre pas
    techniquement en récession la croissance sera proche de zéro, les Bourses vont continuer à chuter, les coûts de l’emprunt vont augmenter, les liquidités manquer, la confiance des investisseurs,
    des entreprises, des ménages, se détériorer. La croissance déjà anémique le sera plus encore.

    Le G20 se réunit à la fin du mois pour discuter des nécessaires réformes de la régulation financière. Va-t-on dans la bonne voie ?

    Le G20 est l’organisme de gouvernance mondial approprié, car les pays émergents devenus incontournables comme la Chine, le Brésil, l’Inde, la Russie, sont à la table des discussions. Des progrès
    ont déjà été faits pour améliorer la régulation financière en mettant sur pied des principes élémentaires de réforme de la régulation financière. Il faut aller au bout. Les crises ne sont pas un
    black swan (cygne noir), un événement imprévisible, mais un « cygne blanc », un événement prévisible et évitable.

    Aux Etats-Unis, vous êtes surnommé Dr Doom (Dr Fatalis) du fait de votre pessimisme. Avez-vous une bonne nouvelle à nous annoncer ?

    Je ne suis pas Dr Doom, mais plutôt Dr Réalité. Il ne s’agit pas d’être optimiste ou pessimiste mais d’analyser les faits. Et les choses que j’ai annoncées se sont malheureusement souvent
    produites. La bonne nouvelle est que, face à la crise mondiale, il y a une réaction politique. En outre, si le Nord reste en crise, l’économie est plus robuste dans les pays émergents. On assiste
    à la bascule de l’économie de l’Ouest vers l’Est, de l’Europe et des Etats-Unis vers l’Asie, du G7 vers le G20.
    Propos recueillis par Claire Gatinois

  38. Chine : forte hausse de l’investissement étranger, craintes pour l’inflation
    L’investissement étranger direct en Chine a augmenté de 14,3% (sur base annuelle) au cours des cinq premiers mois de 2010, a annoncé samedi le gouvernement chinois.

    Les compagnies étrangères ont investi 38,9 milliards de dollars en Chine entre janvier et mai, a déclaré à la presse le porte-parole du ministère du Commerce Yao Jian.

    Ces chiffres marquent une accélération par vrapport aux 11,3% constatés entre janvier et avril et les 7,7% du premier trimestre et contribuent à renforcer les craintes sur un regain de
    l’inflation en Chine.

    En mai seul, l’investissement étranger a atteint 8,1 milliards de dollars, soit un bond de 27,5% par rapport à mai 2009, a relevé M. Yao.

    Les statistiques regroupent les investissements de compagnies étrangères dans des secteurs tels que la manufacture, l’immobilier, l’agriculture, mais ne tiennent pas compte de l’argent déposé
    dans les banques et autres établissements financiers.

    Ces chiffres ont été publiés au lendemain de l’annonce par le gouvernement que le taux d’inflation a dépassé l’objectif officiel et a atteint 3,1% par rapport à l’année dernière.

    Cette augmentation a dépassé celle d’avril qui se situait à 2,8% ainsi que l’objectif du gouvernement fixé à 3% pour l’année, ce qui pourrait amener les décideurs chinois à relever les taux
    d’intérêt, selon les analystes.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=c63abd8b955c65d74c0e69dffddd2f43

  39. Pilotage économique de l’UE : Sarkozy rejoint les positions de Merkel

    Le président français Nicolas Sarkozy a rejoint les positions de la chancelière allemande Angela Merkel sur le pilotage économique de l’Union européenne, notamment sur sa gouvernance économique,
    lundi lors d’une rencontre à Berlin.

    Les deux dirigeants cherchent ainsi à démontrer que le couple franco-allemand, dont l’image avait été mise à mal notamment lors de la crise grecque, est bien « le moteur de l’Europe » qui fait
    front commun contre la crise de l’euro, à quelques jours du prochain Conseil européen et d’une réunion du G20 à Toronto (Canada).

    « Plus que jamais, l’Allemagne et la France sont décidées à parler d’une même voix, à assumer des initiatives communes, pour donner à l’Europe les moyens de ses ambitions légitimes et pour tirer
    les conséquences de crises à répétition dont nous ne voulons plus », a affirmé M. Sarkozy lors d’une conférence de presse commune avec Mme Merkel.

    L’annulation in extremis de sa visite le 7 juin avait alimenté les spéculations sur un froid entre Paris et Berlin, mais les deux dirigeants faisaient assaut d’amabilité lundi soir.

    Jusqu’ici, France et Allemagne divergeaient sur la façon d’éviter une répétition de la crise de la monnaie unique, M. Sarkozy plaidant notamment pour une gouvernance économique de la zone euro,
    tandis que Mme Merkel, qui craint pour l’indépendance de la Banque centrale européenne, s’en tenait à une gouvernance des Vingt-sept.

    Finalement, le président Sarkozy a opté pour la solution préconisée par la chancelière allemande: les deux dirigeants ont défendu ensemble la nécessité d’un « gouvernement économique des 27 pays
    membres » de l’UE.

    Du même coup, M. Sarkozy a renoncé à un « secrétariat » qui dirigerait la stratégie économique de l’Union et coordonnerait les politiques budgétaires. Une proposition qui avait fermement été
    rejetée par Herman Van Rompuy, le président de l’UE.

    « On a choisi d’être pragmatiques, opérationnels (…) Il vaut mieux alléger les systèmes européens en ne multipliant pas les institutions pour privilégier le pragmatisme », a déclaré M.
    Sarkozy.

    Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, le 14 juin 2010 à Berlin
    © AFP  Eric Feferberg

    Et « en cas de nécessité, s’agissant de la zone euro, nous nous réservons (la possibilité) de réunir les 16 » pays membres de la zone, a-t-il ajouté.

    Avec les même mots, Mme Merkel avait affirmé quelques instants plus tôt qu’il s’agissait de « pouvoir agir de manière pragmatique et opérationnelle ».

    « Nous avons besoin d’un gouvernement économique fort, plus fort que celui que nous avons à l’heure actuelle (…) et composé des 27 chefs d’Etat et de gouvernement », a-t-elle insisté.

    Autre point d’accord entre le président et la chancelière: la suspension des droits de vote pour les pays de l’UE laxistes en matière budgétaire, une idée défendue depuis plusieurs semaines par
    Berlin.

    « Nous pensons proposer au groupe de M. Van Rompuy comme sanctions la suspension des droits de vote », a dit le président français.

    Mme Merkel et M. Sarkozy se sont par ailleurs dits favorables à l’introduction d’une taxe bancaire et à la création d’une taxe sur les transactions financières.

    Ils ont indiqué qu’ils défendraient ensemble ces idées au G20, fin juin au Canada. « Nous porterons le même projet » de taxe sur les transactions financières et « nous appliquerons dans le même
    mouvement » la création d’une taxe bancaire », a insisté M. Sarkozy

    Le président Sarkozy et la chancelière Merkel vont écrire une lettre commune au président en exercice du G20, Stephen Harper, pour lui faire part de toutes ces propositions et « lui indiquer
    clairement » leurs « attentes », a souligné Mme Merkel.

  40. L’euro n’a pas l’air pressé en tous cas. Je ne le sens pas trop. C’est Jim Rogers qui parlait de 1.35. Mais je trouvais son argumentation un peu courte. On verra. Je suppose qu’il a d’autres
    raisons de croire à ce rebond que celles qu’il a données.

  41. « La Chine se braque avec les sociétés étrangères »
    Par Arnaud Rodier sur le site du Figaro le 2.7.2010.

    http://www.lefigaro.fr/societes/2010/07/02/04015-20100702ARTFIG00694-le-climat-se-tend-entre-les-etrangers-et-la-chine.php

    Extrait: (…) « Le premier ministre, Wen Jiabao, reconnaît que la «situation intérieure reste compliquée». Mais toutes ses velléités d’amélioration de la situation administrative pour les
    entreprises se heurtent aux gouvernements locaux qui, de l’aveu du China Daily, «ne sont pas en mesure d’appliquer les lois du gouvernement central». Des gouvernements locaux de surcroît
    lourdement endettés (entre 700 milliards et 1300 milliards d’euros), qui craignent une crise financière et traînent les pieds pour obéir à Pékin. (…)

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