File Revue de presse – Janvier 2010

Par les lecteurs de Futures.

Cette file est la votre. Vous pouvez y copier tous les articles qui vous paraissent intéressants, les commenter et en discuter tout à loisir.

37 réflexions au sujet de « File Revue de presse – Janvier 2010 »

  1. Merci à tous les deux. Je vais voir ca à tete reposée ce week end. Après lecture en diagonale de la présentation de Bernanke. Il défend Greenspann et les taux bas, et accuse finalement le
    refinancement hypothècaire et les ratios prudentiels, ce qui ama n’est pas tout a fait faux. Je n’ai pas tout lu. Je n’ai pas vu s’il évoquait les distorsions paritaires avec certaines monnaies
    émergentes ?

  2. A xymtox,
    Je suis souvent en accord avec Werrebrouck mais sa facon de présenter les choses est toujours un peu ésotérique. Un mot sur les capacités de production. je l’ai déjà dit dans le passé, je suis en
    relation avec un directeur d’achat d’une grosse société française et il semble que les capacités de production dans le monde OCDE et émergents aient été fortement réduite par la crise. Dans ce
    contexte, les fournisseurs restent assez fermes sur les prix et la productivité à l’achat est  plus difficile qu’avant la crise. Cela irait donc contre l’idée que 2010 serait encore
    déflationnniste.

  3. A Paul,
    Ton message n’a pu être publié. Je recommande de faire un copier des articles que l’on souhaite poster dans l’outil blog note de Windows car il enlève le formatage et de copier ensuite le texte
    dans la fenètre de message du blog.

  4. Bonjour JC

    J’ai regardé les vidéos l’argent dette (1+2).

    Je dois bien avouer que je n’avais aucune idée du système monétaire dans lequel on vit actuellement.

    Ces vidéos crédibilisent fortement la théorie du complot, dont je ne suis pas un adepte, mais tout de même forcé de reconnaitre les faits, que l’état paye des intérêts sur de l’argent créé par des
    sociétés privées est une aberration.

    Quoi qu’il en soit à notre petite échelle les conséquences finales ne peuvent être que très forte inflation pour reporter le problème à plus tard ou chute totale du système dont les conséquences
    sont imprévisibles.

    C’est pourquoi je voudrais ton avis (ou d’autres personnes bien sûr) souvent plus critique que le mien.

    Merci

  5. Bonjour Paul,
    Je mets la vidéo intégrale en lien http://vimeo.com/8116254
    C’est la version la plus audible que j’ai pu trouver sur le net.

    Mon avis est que la diffuser sur un blog financier n’est pas sacrilège bien qu’elle comporte un coté conspirationniste, naïf et que le projet politique qu’elle porte : égalitarisme, suppression du
    crédit etc … s’apparente à la même utopie que celle du communisme. Les banquiers y sont présentés comme des voyous séculaires alors qu’il s’agit d’une industrie comme une autre qui défend ses
    intérêts au mieux comme toutes les autres et dont la marge opérationnelle et le résultat net sont le plus souvent inférieurs à celui de l’industrie du luxe. Je n’apporte donc aucun crédit au
    message politique. Si les bonus atteignent les niveaux excessifs des joueurs de foot, cela ne justifie pas de remettre en cause un système qui nous a permis de développer un modèle sociétal qui
    n’est pas aussi insupportable qu’on le dit. Cela justifie la création de règles de rémunération.

    Les excès de la crise du crédit dans les pays anglo-saxons sont essentiellement dus à l’absence de règles prudentielles bancaires pertinentes dont la manifestation la plus criante est le
    refinancement hypothécaire qui ne tient pas compte des revenus de l’emprunteur.

    L’insuffisante de création de richesse de nos pays et subséquemment la crise de la dette qui est pour moi différente de la crise du crédit est, quant à elle, liée aux distorsions monétaires avec
    les émergents, à l’origine de notre désindustrialisation et de la nécessité de créer de la monnaie pour compenser notre défaut de production manufacturière et non l’inverse.

    En revanche, la mécanique de l’inflation de l’octroi du crédit, condition essentielle de la croissance, y est parfaitement décrite. Il y a dans l’intérêt du crédit le delta de la croissance et de
    la création de monnaie. C’est la que la régulation des taux prend toute son importance.

    La grande mutation que nous pourrions être amenés a vivre ne se fera pas à cause du crédit (cela dure depuis des siècles) mais à cause des limitations de la croissance liées aux pénuries de
    ressources en eau, en énergie, en minerais et en aliments. Celles ci vont probablement modifier de façon importante le système économique mondial. Si elles n’aboutissent pas à une lutte généralisée
    pour leur conquêtes, le recyclage des ressources va devenir essentiel et participera à sa façon à une nouvelle forme de croissance dans un mode différent et probablement plus rationnel.

    Enfin, cette vidéo illustre parfaitement les effet pervers du caractère fractionnaires des réserves et de la montée excessive des ratios tiers (les critères de Bale sont largement franchis la
    plupart du temps) qui aboutit comme je l’ai décrit dans l’article Le monde est inflationniste à une dévalorisation monétaire pérenne depuis les années 50 qui a pour effet d’absorber la dette par à coup d’une inflation importante cachée
    derrière des indices des prix devenus non significatifs. L’endettement occidental actuel est majeur mais ce n’est certainement pas en montant les taux courts ou en mettant toutes les banques en
    faillite que l’on va régler le problème en douceur. L’inflation va faire son travail comme elle le fait depuis 50 ans et cela prendra le temps du délai d’amortissement diminué du différentiel
    positif d’inflation. C’est la seule méthode civilisée que je connaisse et c’est celle qu’appliquent les gouvernements.

  6. A Marc Candelier, je prends connaissance de ton lien seulement maintenant et m’aperçois que tu avais mis la vidéo de l’argent dette sur ton blog.

    Mon avis sur le sujet est dans le post précédent. Cet exposé est beaucoup trop anti-système même si celui que nous avons est loin d’être parfait. J’ai d’ailleurs relevé un certains nombre
    d’incohérences et de confusions qui montre l’approximation du discours.

    Je reste persuadé que la pénurie des ressources est un danger beaucoup plus important que le système de crédit et que le grand hiver de Kondratieff commencera lorsque les pays vont commencer à se
    disputer le reliquat des énergies fossiles comme des klébars se battent pour un vieil os.

  7. Bonsoir novy,
    J’ai lu aussi cette étude de Patrick Arthus qui met systèmatiquement en avant les surcapacités de production. Je pense que celles-ci font partie des facteurs désinflationnistes qui limitent
    l’inflation de fond et éviteront une véritable hyperinflation en cas de krach sur les monnaies. En revanche, les capacités de production sont surévaluées et ont été revues à la baisse durant la
    crise. J’ai écrit l’autre jour un post sur les difficultés actuelles qu’ont les services achat des grosses entreprises à négocier des prix en baisse auprès des fournisseurs des émergents. Cela va à
    l’encontre de la théorie des surcapacités.

  8. à JCB.
    Pour ce qui est de la difficulté des importateurs de faire baisser les prix des produits des émergents, j’ai l’explication suivante:
    Les prix « au cargo » sont déjà tellement bas, qu’ils représente le prix des matières premières utilisées dans leur fabrication + presque rien.
    Et à ce prix là, on se nourrira aussi bien en allant chercher des pissenlits sur le bord des chemins (où dans la foret à coté du village de papa et maman).
    Qu’on restaure les prix d’avant (+1%), et la production suivra (+20, 30, 40%).

    Les travailleurs-export ne cherchent pas un travail-export, mais un revenu (du riz), et ça limite la concurrence pour le travail-export.

  9. bonjour à tous, bonjour JCB,

    j’ai relevé à plusieurs reprises mes limites en économie. Exemple d’article paru ce matin sur bousier.com sur le forum thématique « créer un krach boursier, dernière trouvaille de la fed pour
    financer la dette US » pour lequel je suis bien incapable d’avoir un regard critique. Les thématiques me semblent interressantes… si vous avez un avis bien établi sur la question, je vous remercie
    de m’éclairer.

    cordialement,

  10. Manchette du Washington Post aujourd’hui concernant le séisme à Haïti:

    ‘Government doesn’t exist at
    all’

    Pourtant si l’on en croit les libertaires, Loïc Abadie entre autres, c’est le nirvana de ne pas avoir d’état, non ?

    No more comment needed

  11. Bonjour Jean-Christophe,

    Je ne sais pas trop quoi penser de Maurice Allais.

    Il a un dada pour la physique qui lui donne un côté très « Professeur Tournesol ». Par exemple, il soutient que l’interprétation que donna Einstein des expériences de Michelson-Morley, c’est à dire
    que l’ether luminifère n’existe pas, est fausse et qu’il y a bien un ether !

    En économie ses positions sont radicales, et pas vraiment classables. Il a même été récupéré par l’extrême droite et autres mouvements anti-européens.

    Ses positions contre le libre-échange comme doctrine sont assez connues.

    J’ai trouvé sur un blog économique un commentaire sur l’intérêt de le redécouvrir à la lumière de la crise actuelle:
    http://cee.e-toile.fr/index.cfm/2008/10/5/Maurice-Allais–prophte-de-malheur-ou-Nobel-de-lconomie–redcouvrir-
    N’empêche, je me demande quand même si ce n’est pas un pur « académique » un peu trop déconnecté de l’imperfection du monde réel.

  12. Je suis tombé sur une interview d’Eugene Fama (prof. de finance à Chicago, le célébrissime auteur de l’hypothèse des marchés efficients) dans
    « The New Yorker » qui vaut son pesant d’or !

     

    N’oublions pas que cet économiste a été le fer de lance d’une école de pensée qui a dominé les 30 dernières années…

    http://www.newyorker.com/online/blogs/johncassidy/2010/01/interview-with-eugene-fama.html

    Moceaux choisis:

     

    1- Fama pense que le concept de « bulle » n’a pas de sens

    ——————————————————————

    Many people would argue that, in
    this case, the inefficiency was primarily in the credit markets, not the stock market—that there was a credit bubble that inflated and ultimately burst.
    (Fama) I don’t even know what that means. People who get credit have to get it from somewhere. Does a credit bubble mean that people save too much during that period? I don’t know what a credit
    bubble means. I don’t even know what a bubble means. These words have become popular. I don’t think they have any meaning

     

    Are you saying that bubbles can’t
    exist?

     

    (Fama) They have to be predictable phenomena. I don’t think any of this was particularly
    predictable.

     

    (…)

     

    Is it not true that in the credit
    markets people were getting loans, especially home loans, which they shouldn’t have been getting?

     

    (Fama) That was government policy; that was not a failure of the market. The government decided that
    it wanted to expand home ownership. Fannie Mae and Freddie Mac were instructed to buy lower grade mortgages

     

    Wasn’t the subprime mortgage bond business
    overwhelmingly a private sector phenomenon involving Wall Street firms, other U.S. financial firms, and European banks?

     

    (Fama) Well, (it’s easy) to say after the fact that things were wrong. But at
    the time those buying them didn’t think they were wrong. It isn’t as if they were naïve investors, or anything. They were all the big institutions—not just in the United States, but around the
    world. What they got wrong, and I don’t know how they could have got it right, was that there was a decline in house prices around the world, not just in the U.S. You can blame subprime
    mortgages, but if you want to explain the decline in real estate prices you have to explain why they declined in places that didn’t have subprime mortgages. It was a global phenomenon. Now, it
    took subprime down with it, but it took a lot of stuff down with it.

     

    C’est absolument génial de voir comment d’un côté il absoud le secteur privé
    (« I don’t know how they could have got it right »), mais de l’autre il charge à fond le gouvernement (“Fannie Mae and Freddie Mac were instructed to buy lower grade mortgages”) !

     

    2- Fama pense que la récession a commencé avant la crise financière, et que donc celle-ci n’en est pas la cause.
    Il pense en outre que les récessions ne sont pas des phénomènes explicables

    ——————————————————————————————-

     

  13. 2- Fama pense que la récession a commencé avant la crise financière, et que donc celle-ci n’en est pas la cause.
    Il pense en outre que les récessions ne sont pas des phénomènes explicables

    ————————————————————————————————————

     

    So you are saying the recession predated August 2007, when the subprime bond market froze up?

     

    (Fama) Yeah. It had to, to be showing up among people who had mortgages. Nobody
    who’s doing mortgage research—we have lots of them here—disagrees with that.

     

    So what caused the recession if it wasn’t the financial crisis?

     

    (Laughs) That’s where economics has always broken down. We don’t know what
    causes recessions. Now, I’m not a macroeconomist so I don’t feel bad about that. (Laughs again.) We’ve never known. Debates go on to this day about what caused the Great Depression. Economics is
    not very good at explaining swings in economic activity.

     

    Let me get this straight, because I don’t want
    to misrepresent you. Your view is that in 2007 there was an economic recession coming on, for whatever reason, which was then reflected in the financial system in the form of lower asset
    prices?

     

    Yeah. What was really unusual was the worldwide fall in real estate
    prices

     

     

    3- Fama ne serait pas intervenu, et aurait laissé tomber les banques. D’après lui, les faillites auraient été
    réglées en une semaine ou deux …

    ————————————————————————————————————-

     

    (Fama) The experiment we never ran is, suppose the government stepped aside and
    let these institutions fail. How long would it have taken to have unscrambled everything and figured everything out? My guess is that we are talking a week or two. But the problems that were
    generated by the government stepping in—those are going to be with us for the foreseeable future. Now, maybe it would have been horrendous if the government didn’t step in, but we’ll never know.
    I think we could have figured it out in a week or two.

     

    So you would have just let them…

     

    Let them all fail. (Laughs) We let Lehman fail. We let Washington Mutual fail.
    These were big financial institutions. Some we didn’t let fail. To me, it looks like there was not much rhyme or reason to it

    On en tomberait de sa chaise …

  14. Un grand merci pour m’avoir fait découvrir ce dernier site,qui est rempli d’analyses de qualité.Elles tranchent avec la doxa officielle de nos économistes de cour,au  langage
    politiquement correct,qui n’ont soi-disant rien vu venir et qui courent de grande école en plateau de télévision,pour nous tirer les cartes,quelle que soit par
    ailleurs,l’étiquette politique qu’ils revendiquent.

    Ces analyses sont d’autant plus intéressantes qu’elles ont beau être présentées par des économistes (surtout un),elles restent relativement accessibles à des non-spécialistes comme
    moi.

    Et puisque je crois que la sous-évaluation forcée du yuan est à l’origine de la paupérisation des pays développés et de leur immersion dans le crédit,je vous encourage à lire par exemple cet
    article.Même si,à mon sens, les banques étant les premières bénéficiaires du système,les changes flottants ont encore de l’avenir contrairement aux voeux de M Dufau.

    http://cee.e-toile.fr/index.cfm/2009/3/8/Non-la-Chine-ne-nous-sauvera-pas-#comments 

  15. Bonjour Bxx,

    Effectivement, site très intéressant. Contrairement à Dufau, je n’ai pas d’opposition particulière contre le système des changes flottants. Je trouve au contraire que la parité fixe instauré
    arbitrairement par la collusion sino américaine est détestable. En revanche, il est temps de créer une nouvelle monnaie de réserve et d’échange en particulier pour les MP fondée sur un panier de
    monnaie à l’image des droits de tirages spéciaux du FMI. La vraie question me semble t-il est celle des réserves fractionnaires qui comme le montrait cet article crée une inflation de fond beaucoup plus importante que celle objectivée par des IPC
    mal pondérés.

  16. Une petite seconde d’excursion en-dehors de l’économie …

    La cour suprême des US vient de déclarer qu’il est inconstitutionnel de vouloir limiter les contributions financières des sociétés privées aux campagnes politiques des élus …

    Le raisonnement: ce serait une atteinte à la liberté d’expression
    Voici par exemple ce point de vue développé par un supporter du jugement
    http://voices.washingtonpost.com/postpartisan/2010/01/the_supreme_courts_radical_def.html?hpid=opinionsbox1

    J’ai habité pendant 2 ans à New York en 1990. A l’époque, j’aimais beaucoup les US.

    Depuis lors, c’est une longue chute …

    Ils n’arrêtent plus de me décevoir. Et dire, qu’ils pensent être un modèle de démocratie …

    Goldman Sachs choisit les futurs présidents US ?
    Les conspirationnistes vont s’en donner à coeur joie

    Lot de consolation: les syndicats aussi ont le droit de dépenser autant qu’ils veulent.

    hahaha

  17. Je rebondis sur le commentaire de Marc M pour signaler un article de Christophe Trontin,sur lemonde.fr. C’est la réponse à un article de Thierry Wolton,daté de quelques jours dans lequel
    l’auteur,spécialiste des « systèmes communistes » tentait un parallèle peu convaincant entre la Chine et l’Union Soviétique de Gorbatchev sur le point d’imploser.

    L’article de Trontin qui échappe à la manipulation d’opinion me semble-t-il,est étayé par des données économiques. Pour lui,non seulement la Chine n’est pas au seuil de l’implosion,mais,comble du
    désaccord, c’est avec les Etats-Unis qui selon lui « s’enferment de plus en plus dans une vrille soviétique » qu’il pourrait s’établir un parallèle.En lisant le précédent commentaire,le rapprochement
    s’imposait.

    (pour accéder au premier article,taper thierry wolton dans la fenêtre de recherche)

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/01/21/thierry-wolton-et-le-raccourci-entre-l-urss-et-la-chine-par-christophe-trontin_1295092_3232.html  

  18. Il faut voir la réalité en face: Obama est cuit.

    Sa réforme des soins de santé, LE projet phare des démocrates, se transforme en débacle.

    Il se retourne contre les banques, mais c’est trop tard. Elles se sont dépéchées de rembourser les aides de l’état pour se dégager de tout contrôle, avec la bénédiction de Geithner.

    Il fallait prendre le contrôle lorsqu’elles étaient au bord de la fallite, suppliant l’aide de l’état. Il n’a pas osé. Il faut dire qu’il aurait d’abord du virer Summers et Geithner pour le
    faire.

    Maintenant, avec ce jugement de la cour suprême (je n’ai jamais cru aux théories du complot, mais là le timing de cette décision me laisse pantois), l’argent des banquiers va innonder les
    parlementaires, et il y a des élections en novembre !

    A part cela, il est embourbé en Irak et en Afganisthan. Le chômage est à 10%.

    Ah oui, accessoirement Guantanamo n’est toujours pas fermé, et n’est pas prêt de l’être:
    http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/01/21/AR2010012104936.html?hpid%3Dtopnews&sub=AR

    Les démocrates vont se faire dégommer en Novembre. Le vrai pouvoir est aux mains du secteur privé.

    Triste spectacle.

  19. Interview de Geithner sur PBS …
    http://www.pbs.org/newshour/bb/business/jan-june10/banks_01-21.html

    JUDY WOODRUFF: So in essence, are you saying, big banks need to be broken up?

    TIM GEITHNER: No, this does not propose that. What this does is try to make sure we limit risk-taking – the kind of risks that could
    threaten the stability of the system in the future.

    JUDY WOODRUFF: I ask because banks are already saying – and there was a CFO of Goldman Sachs who said today, this is not practical for us to
    separate, for example, private equity from the other work that we do. We hear other bankers saying, we’re going to have to lay people off, it’s going to hurt our business.

    Mon dieu, Geithner a l’air déchaîné contre les banquiers … :-)

  20. Campaign finance ruling leaves Democrats with few options 

    By Dan Eggen and Ben Pershing
    Washington Post Staff Writer
    Saturday, January 23, 2010

    Frustrated Democrats began laying plans Friday to chip away at a landmark Supreme Court decision unleashing corporate expenditures in political campaigns, but the ruling’s broad sweep will make
    it difficult to stem a tidal wave of new spending in this year’s pivotal midterm elections.

    Major corporations and advocacy groups immediately began devising ways to take advantage of the 5 to 4 decision, which concluded that corporations have the same First Amendment rights as
    individuals and, therefore, can spend as much company money as they wish to oppose or support individual political candidates.

    The ruling, announced Thursday, opens a significant new channel of funding for major corporations and their lobbyists in political campaigns. It is seen as particularly helpful for Republicans
    because of their party’s traditional bonds with industry groups and its strong opposition to financial regulations proposed by the Obama administration. Labor unions, which strongly support
    Democrats, are also likely to take advantage of the ruling.

  21. 24 States’ Laws Open to Attack After Campaign Finance Ruling

    New York Times
    By IAN URBINA
    Published: January 22, 2010

    In Wisconsin, conservative and pro-business groups said Friday that they were considering a lawsuit to block a proposed law that would ban corporate spending during political campaigns.

    In Kentucky and Colorado, lawmakers looked for provisions in their state constitutions that may need to be rewritten. And in Texas, lawyers for Tom DeLay, the former House majority leader, said
    the pending state campaign finance case against him should be thrown out.

    A day after the United States Supreme Court ruled that the federal government may not ban political spending by corporations or unions in candidate elections, officials across the country were
    rushing to cope with the fallout, as laws in 24 states were directly or indirectly called into question by the ruling.

    “One day the Constitution of Colorado is the highest law of the state,” said Robert F. Williams, a law professor at Rutgers University. “The next day it’s wastepaper.”

    The states that explicitly prohibit independent expenditures by unions and corporations will be most affected by the ruling. The decision, however, has consequences for all states, since they are
    now effectively prohibited from adopting restrictions on corporate and union spending on political campaigns.

    In his dissent to the 5-to-4 ruling, Justice John Paul Stevens highlighted the burden placed on states.

    “The court operates with a sledgehammer rather than a scalpel when it strikes down one of Congress’s most significant efforts to regulate the role that corporations and unions play in electoral
    politics,” he wrote. “It compounds the offense by implicitly striking down a great many state laws as well.”

    For now, the decision does not overturn all the state laws in question, but it is only a matter of time, experts said, before the laws will be challenged in the courts or repealed by state
    legislatures. Since the state laws are vulnerable, it is unlikely that officials will continue enforcing them, experts said.

    Incroyable, incroyable …
    On finirait par en devenir marxiste :-)

     

  22. Roubini ne désarme pas et prévoit un ralentissement au second semestre (Bloomberg)
    lundi 25 janvier

    The bears of Davos are brandishing their claws again, even as investors declare it’s time for them to hibernate.

    Billionaire George Soros, Nobel laureate Joseph Stiglitz and Roubini Global Economics LLC Chairman Nouriel Roubini return to the Swiss ski resort this week warning the economic recovery will
    prove weaker than financial markets are betting and the 10- month rally in global stocks may falter.

    Roubini’s firm forecasts corporate bonds will outperform equities, the dollar will weaken and the interest rate on longer-dated U.S. government securities will fall toward the end of the year.
    A report with specific projections is currently being prepared.

    “If I’m correct, by the second half of the year there’s going to be a slowdown of growth in the U.S., Europe and Japan,” Roubini said in Hong Kong on Jan. 21. “That could be the beginning of a
    market correction, because the macroeconomic news is going to surprise on the downside.”

    While Roubini was unavailable for an interview, Christian Menegatti, his head of global research, said the firm had underestimated the amount and success of liquidity that governments and
    central bankers injected. The IMF estimates the Group of 20 central banks expanded their balance sheets by $4.1 trillion from June 2007 to April 2009 to combat the crisis.

    “Policy made a difference,” Menegatti said, calculating that 90 percent of the U.S. economy’s 2.2 percent growth in the third quarter was linked to emergency aid.

    Stiglitz argues the current disconnect between the economy and stocks should be no surprise. Stocks are up because interest rates are low and companies such as New Brunswick, New Jersey- based
    Johnson & Johnson, the world’s largest maker of health- care products, are cutting costs by reducing payrolls.

    The Stiglitz View

    All this buoys equities and suggests that underlying economies are lackluster, he said in a Dec. 29 interview. He predicts a full recovery won’t be in place before 2012 at the earliest.

    “People at Davos and elsewhere want to believe things are good,” said Stiglitz, 66, a professor at Columbia University. “They will be more optimistic than me.”

    Sources  Bloomberg

  23. Ce qui est intéressant, c’est que Roubini admet qu’il a sous estimé les effets reflationnistes de la politique de Bernanke.

  24.                                  Un
    thé ou un chocolat sur le zinc ?

    Philippe Chalmin,qui dirige le groupe de travail produisant chaque année le fameux (et très cher) rapport Cyclope présente enfin ses prévisions matières premières pour l’année 2010. L’URL est
    éloquent, c’est vrai qu’on s’y attendait un peu!

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/29/la-chine-sera-la-cle-du-marche-mondial-des-matieres-premieres-en-2010_1298542_3234.html

    Une mise en garde peut s’avérer utile à certains lecteurs:
     
     1- Les variations de prix qui sont données, même si elles sont étayées par de solides études restent contingentes d’un accident ou d’une accélération/décélération brutale de la conjoncture.On
    l’a vu pour l’or que Chalmin ne prévoyait qu’en hausse modérée en 2009.Savoir la tendance est déjà intéressant.Les travaux de l’équipe Cyclope s’inscrivent dans une certaine concertation
    internationale,l’effet « concours de beauté » devrait jouer son rôle.

    2-Ces projections  concernent le prix moyen annuel,il ne faut pas tenir compte du prix fin 2009 comme base de calcul.De plus,la volatilité promet d’être forte. 

    3-Les prix des M P sont à mon avis la résultante de trois tendances:le rapport offre/demande + les « vagabondages » des monnaies et plus particulièrement du $ + l’impact de la spéculation,essentielle
    sur le brent mais qui pour certaines matières n’intervient pas encore. (ex:charbon,minerai de fer…)

    Comme je le supposais,la fermeture de l’Expo de Shanghai pourrait avoir quelque incidence…provisoire.
    Maintenant,la baisse est-elle suffisante pour commencer à faire son marché? Certificats ou minières?

    P.S. Pour le charbon,il faut distinguer le marché du thermique de celui du charbon métallurgique.Les minières moyennes sont souvent orientées plutôt l’un que l’autre.

  25. Bonjour,

    Article général mais toujours utile à lire sur la montée en puissance stratégique de la Chine :

    Le monde en 2020, réveil du dragon, déclin de
    l’aigle.

    Daniela

  26. Il y a quelques jours,sur le site  http://cee.e-toile.fr Didier Dufau et Karl Peiper dénonçaient
    (article sur Davos) ce qui pour eux constitue la racine des déséquilibres économiques, qu’ils appellent de manière réductrice et même trompeuse, le système des changes flottants et qui englobe le
    scandale de la sous-évaluation du yuan du fait de son arrimage au dollar US,mais aussi l’avantage disproportionné donnné à celui-ci,en tant que monnaie internationale.Une manière hypocrite de
    contourner le dogme du libre-échange proclamé et défendu  par l’OMC.

    Protectionnisme pour les uns,libre-échange pour les autres, tout en permettant aux entreprises financières d’empocher de solides revenus par la vente de produits bancaires de protection contre les
    incertitudes monétaires.Le tofu,l’argent du tofu et le ratiboisage de nos emplois qualifiés en prime!

    Alors que ce scandale devient de plus en plus difficile à dissimuler aux populations dont l’acuité a été réveillée par les conséquence de la crise,au point qu’Obama se lance dans la gesticulation
    pour reconquérir un électorat qui s’évapore,Olivier Blanchard,économiste,fait une analyse lucide des problèmes posés par la mondialisation.

    Le hic,c’est qu’il démontre par sa conclusion qu’une forte réévaluation du yuan, ne se fera que sous la contraite,et encore.Obama brandit la menace d’une dévaluation du $,mais il oublie,ou fait
    semblant d’oublier qu’un »peg » unilatéral lie autoritairement celui-ci au yuan depuis juillet 2008.Ce que les médias ne s’empressent pas de nous expliquer.Il montre par là, à mon sens que les
    américains oublient un peu vite,que la Chine n’est pas un pays comme un autre,malgré l’argent qu’il peut leur offrir.Croyant naïvement que le développement économique mène droit à la démocratie,ils
    oublient que le gouvernement chinois mène un autre combat. Ce qu’ils firent déjà dans les année trente avec l’Allemagne,puis en soutenant la Russie de Staline et plus tard avec d’autres dictatures
    en Amérique latine.La plus lucide,c’est Taïwan qui se fait livrer,par Lockeed Martin et United Technologies (qui ne fabrique pas que des ascenseurs) de quoi refroidir les ambitions du panda
    géant.

    En disant qu’une réévaluation de l’ensemble des monnaies asiatiques n’apporterait qu’au mieux 1% d’amélioration de la balance commerciale des USA et de la zone €,alors que le problème c’est le
    yuan,pas le won coréen,ni le bath thaïlandais,O Blanchard dévoile l’hypocrisie des institutions mondiales (mais on sait qui les contrôle) qui ont choisi,malgré les postures électoralistes de
    quelques politiques en situation d’inconfort de laisser nos états s’enfoncer peu à peu dans le marasme.

    Pour ceux qui l’auraient oublié,Olivier Blanchard est le chef-économiste du FMI,dont l’extraordinaire préscience tout au long de cette crise n’a échappé à personne! FMI,OMC même combat.

    Il fut un temps où les USA avaient décidé que la Chine bénéficierait de la clause de la nation la plus favorisée,une décision tacitement reconductible sans doute.

    http://www.lesechos.fr/info/inter/300407227.htm

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