Comment calculer le prochain point bas des marchés ?

Par Jean Christophe Bataille

http://www.iplanretirement.com/retirementblog/wp-content/uploads/2008/08/recession.jpg

La dernière chute des marchés a conduit les indices à 25 % au dessous de leur valorisation récente. Ce n’est peut etre pas fini étant donné le risque de survenue d’une nouvelle récession. Sur le plan économique, les émergents devraient être épargnés comme en 2008 et garder une croissance positive. Sur le plan boursier, il est difficile de dire si nous allons observer une reprise technique importante ou pas mais il serait logique que le CAC 40 prennent encore un peu de temps pour franchir nettement à la baisse le support des 3000 points. Peu nous importe le timing de cette baisse si elle se produit puisque nous jouons la partie en investissement et pas en trading. Ce qui nous intéresse est de savoir où pourrait se trouver le point bas des marchés pour nous fixer un horizon d’accumulation des titres durant la baisse en cours.

Actualisation du CAC

Imaginons un instant que les déflationnistes aient raison (ce que je ne crois pas) et que toute la croissance que nous avons faite en occident depuis 1991 ne soit due qu’au crédit. La contraction de l’activité devrait nous amener à rejoindre les niveaux de cette époque qui, il faut le rappeler, étaient particulièrement bas puisque la première guerre du golfe a provoqué cette année-là un krach qui a porté le CAC 40 autour de 1500 points.

http://www.abcbourse.com/graphes/eod.aspx?s=PX1p&t=lc9

Considérons ensuite l’érosion monétaire qui a règné ces 20 dernières années en prenant en compte les indices officiels des prix que beaucoup d’observateurs considèrent comme étant largement sous-évalués. Nous obtenons une valeur de CAC à 2134 points. Soit 42 % d’inflation cumulée. Voila la valeur minimale théorique du CAC 40 si la baisse actuelle des marchés effacait en totalité 20 années de croissance et rejoignait une valorisation de krach. Excusez du peu ! A l’époque du CAC à 1500 en 1991, un café valait quelques francs et il vaut aujourd’hui plusieurs euros à Paris. C’est dire si le niveau du CAC est déjà bas autour de 3000.

Comme je n’ai pas une idée précise du niveau où peut nous conduire la prochaine panique des marchés et comme je pense que ceux-ci se ressaisiront avant d’atteindre la limite extrême de 2134 points pour toutes les raisons que nous avons déjà évoquées sur Futures, je choisis d’accumuler entre 3000 et 2400 points. Pourquoi 2400 points me direz-vous ? Parce que c’est un overlap historique, d’abord résistance testée à la hausse en 95, franchie en 97, puis devenu support extrèmenent solide en 2003 et en 2009. Je ne crois pas graphiquement à son franchissement à la baisse. Au contraire étant donné la dépréciation des monnaies, je ne suis pas du tout certain qu’il soit atteint. Et même si par extraordinaire, le CAC touchaient 2130 points, le rebond de 30 % généralement inéluctable après une telle baisse me permettrait de gagner de l’argent sur les titres accumulés au dessus de 2400. 

Et les USA ?

Dans le meme temps, l’inflation américaine a progressé plus vite  : 63 % cumulés. Alors que le Dow jones est passé de 3000 à 10800.

http://www.abcbourse.com/graphes/eod.aspx?s=!DJIu&t=lc9

Or si nous actualisons 3000+63% nous obtenons 4890.

Cela signifie-t-il que notre marché est sous valorisé par rapport à celui des Etats Unis ou que eux ont fait plus de croissance réelle que nous ? La réponse est probablement les deux et le potentiel maximum de baisse des marchés américains est à mon avis plus important : autour de 6000 à 7000 points pour le Dow Jones.

Nous ne possédons actuellement aucune action américaine chez Futures bien que celles-ci aient largement superformé les actions françaises ces dernières années car elles nous paraissent aujourd’hui en retard dans le processus de dépréciation avant récession.

Et la Chine et les autres émergents ? 

La croissance étant chez eux, leur situation financière étant plus saine, c’est chez les émergents que nous investirons le plus au cours de la baisse des marchés.

Certains catastrophistes évoquent un CAC sous 1000 points

C’est logique car pour que le CAC 40 retourne à sa valeur actualisée de 92 soit à peu près 2400, il faut bien qu’un certain nombre d’investisseurs imaginent qu’il va aller encore plus bas sinon tout le monde acheterait des actions à tour de bras sur ce niveau.

Comment investir ?

Considérons 4 grands bear markets :

http://advisorperspectives.com/dshort/updates/Real-Mega-Bears.php

On constate que l’inflation sur la courbe 2000-2011 élève le niveau nominal du SP 500 et empèche les prix de chuter comme dans les autres bear markets. Ceci est du à l’importance de la masse de monnaie émise et à la dévalorisation déjà patente des titres en monnaie constante.

On peut noter également que les indices ne chutent jamais en ligne droite et qu’il existe des amplitudes énormes à la hausse comme à la baisse. Comment être dans le timing de ces ondulations ? Tout simplement en accumulant au maximum du pessimisme et en allégeant au maximum de l’optimisme.

C’est ce que fait Warren Buffet en ce moment puisqu’il vient de renforcer de façon conséquente sa position sur Well Fargo. C’est également ce que nous faisons sur Futures pour les actions européennes, les matières premières et les émergents dès que le niveau du CAC descend sous 3000.

50 réflexions au sujet de « Comment calculer le prochain point bas des marchés ? »

  1. Bonjour Jean Christophe

    Comment tu fais pour avoir acheté des FCP en dessous les 3000 alors que le CAC en cloture  a toujours souvent largement cloturé au dessus des 3000  ? un raccourci dans ta phrase….

     Seules les actions  et trackers ont pu être achetées en dessous des 3000…

    Tiens le NGASP déchire aujourd ‘hui : ca ne me fait que 0.3% de pertes potentielles sur mon patrimoine

    Heureusement que mes 21 % d ‘or Physique ont permis d ‘avoir un bilan ( faiblement ) positif en 2011 à ce jour …

    Philippe

  2. Philippe,

    On se comprend pas. J’ai acheté des FCP quand le CAC était sous 3000. Peu importe comment j’ai été exécuté. C’était dans la période de panique et je les ai payés moins cher qu’aujourd’hui. Ca a
    d’autant moins d’importance que c’était des lignes de FCP matières premières et que la corrélation avec le CAC n’est pas exacte. L’important c’est d’acheter quand tout est survendu. Dans les
    faits j’ai indiqué que  je n’avais pas acheté de FCP actions françaises et allemandes mais des lignes de titres.

     

    Pour NSGAP, tu les a achetés cher à court terme et tu n’as pas moyenné. Tu as donc des pertes importantes. Maintenant je dis que tu les a eu à un prix très interessant à long terme. C’est une
    conviction. Tu n’as qu’à regarder les courbes du gaz à long terme et étudier les transferts qui vont se faire vers cette énergie. Si tu penses le contraire vends les. En investissement, les prix
    ne vont pas nécessairement vers la hausse quand on achète. C’est un principe. Si ca ne te convient pas, fais du trading avec stop rapproché. Mais la tu risques d’etre stoppé sans arret et d’avoir
    un portefeuille chantilly et perdant.

  3. Jean Christophe

    Ok pour tes FCP , j ‘en ai acheté aussi à ce moment là .  Mais avec des FCP et surtout en avie  , on a vite fait d’avoir un cours d éxécutaion à J+1 , ce qui des fois peut générer
    des écarts importants   et pas forcément dans le bon sens …

    Quand au NGASP , une fois de plus ce n ‘est pas un produit à priori à conserver des années… Et aussi les gens qui suivent ce forum  n ‘ont pas du tout tes moyens et donc ne
    peuvent pas moyenner  comme tu fais à cause des frais …..  Moi je l ‘ai fait en 2 fois  mais je ne pouvais pas faire plus .   Et de plus , pour ceux qui ont
    des  « petits  » patrimoines  ( enfin des petits patrimoines  de 400 ke ca fait au passage appartenir aux 10% des francais les + aisés) , pour faire des PV en  €
    tangibles , ca demande de prendre plus de risques ( pourcentage du patrimoine + importants) que toi  

  4. Qu’est-ce qu’on fait des cinq Etats insolvables de la zone euro ? Le cas le plus énorme : la Grèce. En Grèce, l’Etat est insolvable. Alors, qu’est-ce qu’on fait ?

     

    Deuxième question : les banques françaises sont exposées à la Grèce pour 45,268 milliards d’euros, soit 65,047 milliards de dollars. Alors, qu’est-ce qu’on fait ?

     

    Troisième question : en Grèce, le ministère des Finances avait commandé un rapport aux commissaires aux comptes du Parlement grec. Mercredi 31 août, ils ont rendu leur rapport : « la dette
    grecque est hors de contrôle. » Alors, qu’est-ce qu’on fait ?

     

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110831.REU2362/la-dette-grecque-hors-de-controle-dit-une-commission-d-experts.html

  5. Philippe.

     

    Ce que tu dis sur les FCP AV est vrai. Le délai de 2 ou 3 jours peut etre pénalisant. Il faut presque acheter en anticipant les baisses un jour avant !

     

    De plus j’ai commencé à acheter des MP parce que je crois qu’elles ont un gros potentiel long terme mais je trouve qu’elles n’ont pas baissé beaucoup. C’est d’ailleurs probablement parce qu’elles
    ont un gros potentiel long terme qu’elle baissent peu.

     

    Quand à NGASP, c’est vrai que c’est pas le véhicule idéal pour garder plusieurs années mais bon il n’y a pas beaucoup de choix et les marchés ont baissé reportant la plus value à plus tard. On a
    aussi des actions dans le gaz pour diversifier. Le secteur est porteur et survendu de toute façon. Je garde avec conviction.

  6. Les commissaires au comptes du Parlement grec viennent de rendre leur rapport :

     

    « La dette grecque est hors de contrôle. »

     

    Maintenant, il va falloir agir.

     

    1- Première possibilité : le statu quo. 

    On continue de faire ce qu’on a toujours fait. 

    La BCE continue de racheter des obligations d’Etat grecques pour « rassurer les marchés », qui ne sont jamais rassurés.

    On continue de faire des « plans de sauvetage », qui ne sauvent jamais personne. 

    On continue de faire des « Fonds de Stabilité », qui ne stabilisent jamais rien.

    On continue de faire des centaines de réunions, qui ne règlent jamais les problèmes.

    On continue d’apporter des milliards d’euros en garantie, que nous ne reverrons jamais puisque la Grèce ne peut pas rembourser ses dettes.

    Rappel : concernant le Fonds Européen de Stabilité Financière, la France s’est engagée pour un plafond de garantie de 159 milliards d’euros. Je dis bien : 159 milliards d’euros. La Grèce est
    incapable de rembourser : les contribuables français vont l’avoir dans le …

     

    2- Deuxième possibilité : l’Union des dettes.

    L’Union Européenne devient une Union des dettes. Le problème grec est réglé. Les contribuables européens paieront.

     

    3- Troisième possibilité : l’explosion.

    Les pays européens ne peuvent pas avoir la même monnaie. La Grèce sort de la zone euro. La Grèce retourne à sa monnaie nationale, la drachme. La Grèce dévalue massivement pour relancer son
    économie.

     

    4- Quatrième possibilité : la privatisation de tout.

    La Grèce privatise tout, sauf la Justice, la Police et l’Armée, parce qu’il va falloir réprimer les émeutes. La dette grecque est enfin remboursée. Le chaos s’installe.

  7. Application pratique d’une projection d’inflation à une émission de l’agance france trésor :

     

    La France lève 7,815 milliards d’euros à long terme :

     

    L’Agence France Trésor (AFT), qui gère la dette de la France, a levé 7,815 milliards d’euros d’obligations
    assimilables du Trésor (OAT), selon un communiqué publié jeudi.

    Sur la ligne d’OAT à échéance le 25 octobre 2016, 3,565 milliards d’euros ont été adjugés au taux moyen de 1,93%. L’AFT n’a pas fourni de base de comparaison sur cette ligne.

    Sur la ligne d’OAT à échéance le 25 octobre 2021, 3,020 milliards d’euros ont été adjugés au taux moyen de 2,90% contre 3,49% lors de la dernière adjudication comparable le 7 juillet.

    Enfin, sur la ligne d’OAT à échéance le 25 avril 2041, 1,230 milliard d’euros a été adjugé à un taux moyen de 3,72% contre 4,31% lors de la dernière adjudication comparable le 7 avril.

    Le règlement sur ces trois lignes interviendra le 6 septembre.

     

    Le trésor francais emprunte pour le moment à des taux très intéressants. Dans le cadre d’une inflation moyenne de 5% sur les prochaines années, cela conduira à une réduction significative de
    l’endettement en % du PIB sous réserve que l’équilibre budgétaire soit respecté dans le même temps. Oui, ce « sous réserve » est bien le point délicat…

     

    Daniela

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  8. en fait les commissaires aux comptes grecs ont fait une gaffe (LOL)

     

    La Grèce impute à une gaffe une estimation sur sa dette :

    ATHENES (AFP)–Le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, a imputé jeudi à une gaffe due à l’inexpérience l’estimation alarmante selon laquelle la dynamique de la dette grecque serait
    désormais « hors de contrôle ».

    Cette estimation a été rendue publique mercredi, après une fuite, d’origine indéterminée, d’un rapport du nouveau Bureau du budget de l’Etat, qui venait d’être remis à la commission parlementaire
    des Finances.

    Ce texte, le deuxième rapport mensuel établi par les experts du Bureau depuis sa récente création, « ne dispose pas des élements de validité de rapports internationaux » comparables, a jugé M.
    Vénizélos, cité dans un communiqué.

    « Il est clair que le Bureau », dont la mission est d’informer les commissions parlementaires compétentes, « ne dispose ni des connaissances, ni de l’expérience, ni de la responsabilité » qui
    régissent la rédaction de rapports « par les organismes internationaux et les autorités indépendantes nationales », a-t-il insisté.

    Il a indiqué avoir demandé au président du parlement « de prendre toutes les mesures pour garantir la validité de l’oeuvre du Bureau ».

    Le rapport incriminé mettait en garde contre une « dynamique de la dette qui est maintenant hors de contrôle » du fait de l’accroissement du déficit budgétaire et d’une récession plus grave que
    prévue.

    « Ces développements semblent contrebalancer dans une large mesure l’impact positif » du dernier plan de sauvetage de la Grèce, adopté le 21 juillet par l’Union européenne, ajoutait le texte selon
    l’agence de presse grecque Ana.

    Le rapport, dont seuls des extraits ont filtré, n’était pas disponible jeudi, selon le Bureau, dirigé par la docteur en économie Stella Savva-Balfousia.

    (END) Dow Jones Newswires

    September 01, 2011 05:48 ET (09:48 GMT)

  9. Entre la première déclaration « hors de contrôle » et la deuxième « c’était une blague », j’imagine assez bien quelques habitués du « on revote, c’était pour rire » au téléphone pour faire revenir les
    Grecs sur la première. Mais moi, je crois qu’ils reviendront sur la deuxième prochainement: « la blague était une blague, rien ne va plus, faites vos jeux ». Plus personne n’est dupe, chiche.

    BA, en Ukraine on gagne une épouse pour moins que çà. Et si en plus, je peux choisir

  10. Jean Christophe, j’aimerais rebondir sur le commentaire 51 : J’ai testé l’accumulation à la baisse ces dernières semaines que j’attendais depuis un moment, et me rend compte ce faisant que c’est un
    exercice délicat quand on dispose d’un patrimoine réduit – du moins par rapport aux échelles que tu donnes dans tes trois patrimoines-type. En effet, quand on ne dispose « que » de 10 ou 50 000 euros
    à investir, l’accumulation, au vu des frais, ne peut se faire que sur un petit nombre de supports, et en deux ou trois fois maximum sur chaque. Il est alors essentiel de ne pas se tromper dans le
    choix de ses supports et de pouvoir identifier correctement les points d’achat. Il faut aussi se préparer à assumer des pertes potentielles importantes, tout en ne se mettant jamais en danger de
    perdre trop. Ces dernières semaines, j’ai acheté à CAC 3200, renforcé à 3000, GA, VK, FTE, VIV, Linde. Globalement, en forte MV depuis l’achat, je reviens à l’équilibre depuis hier. Ce n’est pas
    une position forcément confortable, car : Soit le CAC rebondit jusque 3400 ou 3600 et je suis gagnant, mais les frais d’achat/vente croquent une parite non négligeable des PV, soit le rebond avorte
    et on file sous les 3000, et dans ce cas je suis en MV et ne dispose plus qu’une fenêtre de tir pour moyenner mes achats à la baisse, et, quoiqu’il arrive, je suis en MV importante sur tous mes
    supports au point bas. Ces MV potentielles ont une limite : l’addition des intérêts de compte épargne, des PV réalisées en bourses, des dividendes perçus, des PV potentielles sur certains supports,
    bref, de toutes les sommes que j’ai gagné ces quatre dernières années sur investissements. Plus simplement, si j’encaisse 5000 euros de PV en 5 ans, mes pertes potentielles ne doivent pas excéder
    cette somme. Comme le dit le commentaire 51, plus le patrimoine est réduit, plus la prise de risque est importante, plus les marges de manœuvre sont réduites, plus on risque de se mettre en danger.
    Il faut être sacrément confiant en l’avenir et en sa méthode d’investissement pour acheter dans ces conditions. Je conseillerais donc aux lecteurs de ce blog disposant de petites sommes à investir
    en bourse ou en produits financiers d’être prudent avec tes conseils et signaux d’achat, Jean-Christophe, même si je ne remet aucunement en question le bien-fondé de ta méthode d’investissements.
    Je regrette à ce propos qu’il n’y ait pas au moins quelques lignes dans tes articles sur un patrimoine-type représentant moins de 100000 ou 50000 euros, par exemple, ce qui est, pour la plupart des
    français, une somme déjà énorme !

  11. Message 39 / Durden

    Assez bonne explication sur pourquoi ni déflation ni hyperinflation.

     

    Par contre itulip/Janszen n’est pas un optimiste. BA est un enfant de choeur à coté. Janszen annonce le défaut de la Grèce à l’automne, et une récéssion US pour 2012 avec PIB -4 à -5%
    et chomage > 12%.

    Sans parler de son pronostic à long terme sur une 3ième guerre mondiale axe Chine US avant 10 ans. Sur fond de fin du pétrole pas cher, baisse du niveau de vie US de 20 à 40%, et
    désinformation massive en Chine.

     

  12. A noter que le « nouveau » pb grec ne fait pas dévisser les marchés, comme si c’était pricé.

    Simple hypothèse de ma part…

     

    A++

    Marc

    PS : pas mal de stat US à 14h30.

  13. Bonjour,

    suite aux remarques sur les frais de courtage qui limitent les petits portefeuilles, j’ai jete un oeil (tres rapide) sur les offres des courtiers en ligne.

    http://comparateur-compte-titres.lesdossiers.com/outils/comparateur/classement/filter/9/comptes-titres-les-meilleurs-courtiers-en-ligne

    Il semble que les 3 premieres (Bourse direct, binck, saxo) aient des offres avec pour seuls frais 0.1% du montant des transactions (soit 0.2% aller-retour). Si quelqu’un les utilise, y a t’il des
    frais caches, des problemes d’utilisation ou autre chose a connaitre (a part l’imposition sur plus-value) ?

    Pour un portefeuille de 50kE, en passant des ordres a 1000euros, on peut avoir une dizaine d’actions avec 5 palliers de baisse chacune (ou l’inverse).

    Vos retours sur les courtiers en ligne m’interessent.

    ddl

  14. j’ai un compte chez Binck  et un autre chez saxo. Les frais sont minimes par rapport à boursorama et fortuneo.

    plateforme binck classique est plutôt bien fichue, celle de saxo est très complètes mais vraiment différente de celles qu’on a l’habitue d’utiliser sur boursorama, fortuneo etc..

    les frais sur binck et saxo sont minimes et permettent de constituer des petites lignes à répétition (renforcement à la baisse) sans se faire plumer en frais. D’autre part, l’offre sur marché US
    et Canadien (TSX) est bon.

    @+

     

  15. En réponse à Edgar (mais je pense que JC répondra lui-même), pour les petits patrimoines, il est conseillé (et ça a toujours été écrit dans ce blog) d’investir pour la partie action uniquement
    dans quelques FCP (Pictet / Carmignac) si on ne maitrise pas forcémement bien ou si on n’est pas à l’aise avec l’accumulation à la baisse et les supports / résistances.

    Pour ma part, comme l’a dit ddl, j’ai un petit patrimoine mais chez les courtiers en ligne (Fortuneo pour l’AV et PEA, Binck pour CT, et Lynx pour les actions étrangères = les frais y sont
    vraiment les plus faibles mais l’interface n’est pas toujours facile à utiliser quand on ne maitrise pas l’anglais), les frais ne sont pas excessifs et cette technique est donc possible.

  16. Edgard,

    100 % d’accord avec toi. La sous capitalisation est un vrai handicap car elle n’autorise pas la diversification ni l’accumulation. Or ce sont les deux piliers de la sécurité. Quand je dis je
    commence à acheter à partir de x jusqu’à y je sais que le prix moyen de ma ligne sera inférieure à (x+y) /2. Dans le cas présent, on a meme pas eu a accumuler beaucoup car le CAC n’est jamais
    déscendu sous 2850. Si on ne moyenne pas en baisse sur objectif, on a un cout d’achat trop fort. C’est d’autant plus difficile que lorsque le portefeuille est petit, les gens ont tendance à
    prendre peur lorsque les cours baissent encore après une ou deux lignes d’accumulation et ils n’achètent pas la ligne la plus basse qui est la plus rentable car elle achète plus d’actions pour la
    meme somme. Donc il est plus interessant pour ces petits portefeuilles d’utiliser trois bons FCP Europe rendement, MP et émergents dont on achète une petite ligne constante à chaque fois que le
    marché panique et qu’on renforce quand la panique s’accroit.

    Maintenant si tu as investi dans les MP ou les émergents alors que le CAC est 3200 ou 3000. Je suis près a parier que dans 10 ans tu auras gagné beaucoup plus d’argent qu’avec un support en euros
    :-)

  17. Bonjour Jean-Christophe, depuis 1 an je garde mes positions sur le fond Magellan C avec une MV de 19% environ, parfois j’ai envie de solder la position mais je n’y arrive pas !! Quel est votre
    avis concernant ce fond , est il un bon support pour investir sur les émergents ? Merci

  18. Question à Jean-Christophe.

     

    Sur mon AV j’ai une partie en Carmignac Commodities et l’autre partie en certificat or BNP (chez Symphonis Vie via Fortuneo).

    Le certificat or je l’ai pris quand l’or était à 1300 dollars et je suis en plus-value importante.

    Tout le monde dit que c’est dangereux car ce n’est que du papier et qu’il faudra sortir vite à un moment donné ce qui m’a mis la pétoche.

     

    Moi pour l’instant je trouve que le certificat (montant au fur et à mesure de l’or) que j’ai intérêt à le garder.

     

    Qu’en penses-tu ?

  19. Le problème c’est que si tu vends tu vas etre taxé sur la plus value. Ce qui aurait été pas mal c’est d’acheter en plus de l’or physique à un prix raisonnable. Aujourd’hui j’ai
    personnellement plus envie d’acheter. L’or peut toucher 2000 $ et refluer fortement comme se stabiliser autour des niveaux actuels. Donc …

  20. Bonjour Jean Christophe et bonjour à la file,

    Voici ce que j’ai trouvé sur Pro AT :

    France : Le gouvernement se prépare à confisquer votre argent métal et votre or par un fichier obligatoire des acheteurs.
    Fin des paiements anonymes en espèce pour les métaux précieux.

    C’est la fin du seuil des 3000 € sur les métaux précieux. Le décret du 29 juillet dernier modifie l’article L112-6 du CMF (Code Monétaire et Financier).

    Tout achat et toute vente d’or ou d’argent physique doit être réglé par chèque ou virement bancaire afin de divulguer vos coordonnées, dès la première pièce, dès le 1er euro !

    Croyez vous à une possibilité confiscatoire de l’or dans l’avenir ?

    Quel intérêt l’état pourrait il avoir à faire celà ?

  21. Je ne suis pas surpris par cette nouvelle. En cas de délitement de la monnaie, les pouvoirs publics feront tout pour empêcher une ruée sur l’or, et pour contenir son prix. A mon sens, le prix de
    l’or est un indicateur de la monnaie fiduciaire (du latin « fiducia », confiance – ce qui veut tout dire…). Perte de confiance dans la monnaie = ruée sur l’or = fin du système monétaire actuel =
    un bordel sans nom. Ce qui n’est pas rien.

     

     

  22. Bonsoir

    Je vois que le débat que j ‘ai lancé hier soir avec JCB intéresse pas mal de gens : en effet il y a Jean Chrsitophe qui a un patrimoine hors normes et nous les autres avons des
    patrimoines  » normaux « ..  

    La méthode d ‘investissement de Jean Christophe ne peut s ‘appliquer dans toute sa rigueur pour la plupart des lecteurs . Donc il faire attention …

    Sur les fonds cités ici je ne suis pas très fan même s ‘ils ne sont pas mauvais  :

    – Magellan : il a surtout connu ses moments de gloire il y a + de 5 ans . actuellement c ‘est moyen sans plus  . + défensif  que les autres( Carm Emergent , Essor émergent)

    -Europe rendement : je lui prérère Patrimoine C de HSBC   

     

    Philippe

  23. on me propose de souscrire à un plan d’épargne interentreprise

    les versements sont investis dans des FCPE

    Pensez vous que ce soit risqué par les temps qui court

    A horizon 5 ans, quels support vous priviligeriez dans le cadre de ce PEI (actions, obligations, valeurs monétaires)

    Merci pour vos conseils 

     

  24. Le pb des FCP dans les PEE c’est que le supports sont souvent médiocres …..et le choix très limité . Personnellement je suis sur du monétaire car cet argent doit me servi pour m ‘acheter de l
    ‘immo d ici à 2 ou 3 ans  .  Les actions je les prends en Avie ou PEA .   Après ca dépend de ta stratégie globale d ‘investissement   

  25. Nous avons pris des bénéfices partiels au bon moment semblet-il. Je reste investi globalement. Nous devrions avoir de nouvelles opportunités d’achat si les chiffres US du chomage sont
    mauvais.L’or monte à nouveau et les actions baissent, autrement dit l’aversion au risque augmente. J’achèterai sous les niveaux déjà atteints soit à peu près sous 2900 si on y descend
    prochainement.

  26. Pas de bénéfices moi, donc pas de prises de bénéf, ça ne rejoint ni les résistances ni mon prix de revient et je ne vends pas à perte. Aurais-je tort de ne pas vendre à perte pour racheter plus
    bas ?

  27. Recapitalisation des banques européennes : une facture à 200 milliards d’euros ?

     

    Mais ce débat comptable pose deux questions capitales. 

     

    La première, c’est l’opacité persistante des bilans bancaires. En résumé, les banques européennes estiment que les dettes souveraines, inscrites pour l’essentiel dans leurs portefeuilles
    bancaires (banking book), seront remboursées à maturité et qu’il n’y a donc pas lieu de provisionner dès lors que le risque n’est pas « avéré ». Et quand ce dernier est « avéré », comme sur la
    dette grecque, les banques sont libres d’apprécier le montant de la provision à constituer avec leurs modèles internes. 

     

    En juin 2011, plusieurs commissaires aux comptes, de plus en plus mal à l’aise avec la position des banques françaises, ont provoqué une réunion informelle avec les régulateurs pour faire le
    point sur cette question avant la clôture des comptes. Et, fait exceptionnel, le Bureau des standards comptables internationaux s’est publiquement ému auprès de la Commission européenne des
    différences de traitement comptable appliqué à la dette grecque par les banques. Alors que les « stress tests » ont perdu beaucoup de crédibilité, personne ne connaît le montant des provisions,
    et ne peut donc réellement évaluer la qualité d’un bilan bancaire. C’est l’une des principales raisons de la faible valorisation du secteur en Europe, qui capitalise à peine 0,7 fois l’actif net
    contre 2,1 fois en 2006.

     

    Derrière le bras-de-fer entre l’Europe et le FMI se cache également une question politique : le remboursement à maturité des dettes souveraines renvoie en effet à la crédibilité du plan de
    sauvetage européen à enrayer la crise grecque et sa contagion dans les autres pays surendettés. Les économistes du FMI en doutent.

     

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20110902trib000646403/recapitalisation-des-banques-europeennes-une-facture-a-200-milliards-d-euros-.html

  28. Je dis aux gens qui pensent que le CAC va sous 1000 points, que la situation économique globale intégrant les émergents n’a aucune raison de produire une division de l’indices par 7 alors qu’il a
    déjà été divisé par plus de 2 sur ses plus hauts. Daniela a par ailleurs parfaitement expliqué qu’étant donnée la pondération de certains titres de rendement pérenne comme Total, Vinci, Sanofi ou
    FT dans l’indice, une chute vers 1000 porteraient leurs rendement à plus de 25 % ! C’est du grand n’importe quoi de catastrophiste …

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