CAC 40 – Analyse technique et prévisions – Forecast septembre 2011 N°2

Par Jean Christophe Bataille.

Observons le CAC 40 en base journalière 

CAC 70911

et comparons le au graphe que nous avons publié le 2 septembre (cf article précédent)

Comme prévu, le CAC 40 est venu rejoindre le bas du range à 2980. Il a rebondi ensuite du fait de l’insuffisance de vendeurs. Il n’a donc pas franchi durablement ce support et l’accélération à la baisse ne peut pas être jouée, en tout cas ce coup-ci.

Deux news sont venus influencer fortement les cours : un ISM Non-Manufacturing PMI supérieur aux attentes et la rumeur de mise en place demain jeudi d’un plan de relance de 300 milliards de dollars par Obama. Comme nous le prévoyons depuis longtemps et contrairement à ce qu’avancent les déflationnistes, la FED et l’état américain poursuivent leurs interventions tout simplement parce que les USA peuvent continuer à financer leurs dettes à des taux bien inférieurs à l’inflation réelle. C’est ce qui me fait dire que les USA, en tout cas pour l’instant, ont tout à gagner à emprunter pour prendre des mesures de relance qui désendettent les acteurs privés et permettent d’augmenter les recettes fiscales. Quand les taux américains remonteront ce sera une autre histoire. Je pense toutefois de plus en plus qu’ils ne monteront que lorsqu’une spirale inflationniste se sera installée et à ce moment là les indices en monnaie courante n’auront pas grande signification.

Ces deux nouvelles devraient permettre au CAC 40 de combler le gap qu’il avait tracé à la baisse et probablement de remonter sur la borne haute de son range.

Nous profitons actuellement des achats que nous avons faits dans la panique du triple bottom et nous positionnons long sur le CAC 40 avec un stop suiveur. Nous prendrons des bénéfices partiels en haut de range autour de 3260 si nous y arrivons. Si une bad news devait faire replonger le CAC 40 comme un accident majeur sur la Grèce, nous pourrons conserver long terme des valeurs et des FCP acquis à bas prix.

50 réflexions au sujet de « CAC 40 – Analyse technique et prévisions – Forecast septembre 2011 N°2 »

  1. Bonjour,

    je pense que si JCB achète des actions c’est qu’il a suffisamment de cartouches pour moyenner sur plusieurs mois, ce qui n’est pas mon cas, chacun sa stratégie en fonction de son portefeuille.
    Personnellement, je suis liquide à 100%, sauf le physique or et argent et ça a tellement monté, surtout l’or, que mon capital en physique représente 70% du total…

    Actuellement, je regarde plus particulièrement Technip, en espérant pouvoir mettre la dose sous 60€ voire si possible plus proche de 50€. On verra bien…

  2. Info toute récente ce jour dimanche 11 septembre sur Bloomberg : 3 banques françaises peut-être dégradées dès la semaine prochaine.

    Lien ; http://www.bloomberg.com/news/2011-09-10/bnp-paribas-societe-generale-credit-agricole-said-to-face-cut-by-moody-s.html

    J’ai pensé que ceci pouvait vous intéresser… ;-)

    Le blog est toujours aussi intéressant, merci à JCB, et le marché de plus en plus « compliqué », pour employer un euphémisme… re ;-)

     

  3. On est en pleine guerre des notations. Quelle crédibilité ont encore ces agences ? Tout est bon pour faire porter le chapeau par l’Europe. Et malheureusement ça a l’air de marcher.

  4. Dimanche 11 septembre 2011 :

     

    Une mise en faillite bien ordonnée de la Grève n’est plus un sujet tabou, déclare Philipp Rösler, ministre de l’Economie allemand et chef de file des libéraux du FDP, partenaire de la CDU
    d’Angela Merkel au sein de la coalition au pouvoir à Berlin.

     

    Cette prise de position intervient au lendemain de la publication par le magazine Der Spiegel d’un article disant que le ministre des Finances allemand étudiait l’impact potentiel d’un défaut de
    la Grèce, imaginant plusieurs scénarios dont l’abandon de l’euro par Athènes.

     

    Et, signe que la persistance de la crise de la dette inquiète profondément en Allemagne, l’ancien ministre des Affaires étrangères Joska Fischer a déclaré que l’euro pourrait s’effondrer sous le
    poids de la crise.

     

    Le fait que les ministres des Finances et banquiers centraux du G7 n’aient fait aucune annonce nouvelle vendredi, à part celle disant qu’ils répondaient de façon forte et coordonnée aux défis
    posés par le ralentissement de la croissance, par les déficits publics et les dettes souveraines, ne devrait pas dissiper les craintes existant en Allemagne et ailleurs en Europe.

     

    « Pour stabiliser l’euro, il ne peut plus y avoir de tabous. Cela doit inclure, si nécessaire, une faillite bien ordonnée de la Grèce si les instruments nécessaires à cette fin sont disponibles »,
    déclare le ministre de l’Economie Philipp Rösler dans une tribune publiée dimanche par le journal Die Welt.

     

    Il demande également à ce que des sanctions automatiques soient imposées aux pays endettés n’ayant pas honoré leurs engagements.

     

    « Si les règles ne sont pas respectées, il faut qu’il y ait des sanctions sévères, et si ces violations se multiplient, une suspension temporaire des droits de vote au sein de Conseil des
    ministres de l’Union européenne ne devrait pas être un tabou. »

     

    La CSU, parti frère de la CDU en Bavière, également membre de la coalition au pouvoir à Berlin, veut de son côté menacer les pays trop endettés d’une éjection de la zone euro, selon un document
    obtenu samedi par Reuters. 

     

    Aux Pays-Bas, autre pays adepte d’une ligne dure vis-à-vis des membres de la zone euro ayant d’importants déficits, une majorité de la population soutient la proposition du Premier ministre Mark
    Rutte de désigner un « monsieur budget » de l’Union européenne, qui aurait le pouvoir de sanctionner les pays qui ne respectent pas les règles.

     

    Selon le Spiegel, que la Grèce reste ou non dans la zone euro, les responsables allemands sont d’avis que le FESF jouera un rôle clef dans la gestion d’un éventuel défau du pays.

     

    La magazine ajoute que le FESF devrait être équipé le plus vite possible des nouveaux pouvoirs qui avaient définis par les drigeants européens le 21 juillet dernier.

     

    Un porte-parole du ministère des Finances a refusé de commenter l’article du Spiegel, tout en disant que Berlin travaillait à la mise en place de l’accord du 21 juillet, facteur de divisions en
    Allemagne.

     

    « La situation en Europe n’a jamais été sérieuse. Jusqu’à présent, je ne pensais pas que l’euro pouvait échouer, mais si le choses continuent comme cela, alors il va s’effondrer », déclare Joschka
    Fischer dans le journal Bild am Sonntag.

     

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE78A05O20110911

  5. Bonjour,

    Quelqu’un peut il m’expliquer par qui et comment (emprunt sur les marchés, émission de monnaie) est financé le FESF ?

    Merci à tous

     

  6. Un faucon remplacé par une colombe, c’est quand même une excellente news pour l’euro. Les marchés vont ils comprendre?

    Le monde :

    UN « ORTHODOXE » S’EN VA

    M. Stark était « de plus en plus isolé tant au sein de l’institution auprès de laquelle il ne parvenait pas à faire passer ses idées que dans son pays », note un proche. Ardent défenseur de
    l’orthodoxie héritée de la Bundesbank, comme son prédécesseur l’Allemand Otmar Issing, M. Stark ne cachait pas son opposition à l’extension des prérogatives de la BCE concernant le programme de
    rachat de dette publique qu’elle a mis en place en 2010 pour aider les pays en difficulté.

    Il avait aussi, selon son entourage, du mal à accepter que la chancelière allemande Angela Merkel et son ministre des finances Wolfgang Schäuble aient pris la décision, le 21 juillet,
    d’étendre les missions du Fonds de soutien européen (FESF) en lui permettant de racheter de la dette d’Etat sur le marché de l’occasion comme l’a fait la BCE. Enfin, l’arrivée de l’Italien Mario
    Draghi à la tête de la BCE le 1er novembre – M. Stark ne l’apprécie pas particulièrement alors qu’il s’entend bien avec l’actuel président Jean-Claude Trichet – aurait fini par le convaincre de
    se retirer.

    L’homme, décrit par ses collègues comme un personnage « extrêmement honnête mais un peu cassant dans ses remarques et très rigide dans sa pensée », « ne trouvait plus sa place », rapporte un
    proche. Il s’agit du second Allemand à quitter la BCE cette année après Axel Weber, alors président de la Bundesbank. Egalement en désaccord avec le programme de rachat d’obligations et sentant
    aussi qu’il n’obtiendrait pas le poste de président de la BCE, il avait quitté son poste en février et été remplacé par Jens Weidmann, lui aussi partisan d’une politique très ferme.

    M. Stark partira à la fin de l’année, et selon certaines sources, l’Allemagne devrait le remplacer par Joerg Asmussen, 45 ans, actuel secrétaire d’Etat au ministère des finances. Economiste
    formé à Bonn et à l’université Bocconi (Milan), membre du parti social-démocrate (SPD), il avait été nommé en 2008 secrétaire d’Etat par le ministre des finances de la grande coalition, Peer
    Steinbrück (SPD). Avant d’être conservé à la surprise générale, en 2009, par M. Schäuble (CDU). Un cas unique. Chargé des questions internationales et européennes, il est le principal artisan
    allemand des plans d’aide à la Grèce. Son étiquette politique et sa participation à un gouvernement qui a incité la BCE a racheter des obligations d’Etats en difficulté le font passer pour une
    « colombe ». Mais celui qui a été très influencé par son professeur Axel Weber, aura sans doute à coeur de peser de tout son poids au sein de cette institution.

  7. L’allemagne va infléchir sa position, c’est quasi sûr amha.

    Ils ont voulu mettre une pression extrême sur la Grèce ces dernières semaines. La Grèce vient de céder en annonçant que son déficit serait finalement dans les clous grâce à une nouvelle taxe sur
    l’immobimier (4e du m2environ).

    Ils vont accepter l’aumentation de la taille du fond de soutien et, qui sait, peut-être accepter les eurobonds. Merkel a bcp évolué à ce sujet depuis 1 mois. Le départ de Stark est lié, c’est
    évident.

    De toutes façons, l’allemagne n’a pas le choix. Elle est dans le même bateau que les autres. Ses banques ne sont pas dans un meilleur état que GLE ou BMP.seb

     

  8. Le FESF n’a pas d’argent.

     

    Dans les mois qui viennent, le FESF va devoir emprunter sur les marchés internationaux des centaines de milliards d’euros.

     

    Ensuite, le FESF pourra prêter cet argent à la Grèce, à l’Irlande, au Portugal, à l’Italie, à l’Espagne, etc.

     

    La question la plus importante est la suivante :

     

    Quel taux d’intérêt les marchés demanderont-ils au FESF ?

     

    On va voir.

  9. Bonsoir à tous,

     

    C’est vrai que je suis beaucoup moins inquiet que certains. Les actions sont déjà très basses et complétement délaissées par les investisseurs. Ce ne sont pas les conditions d’un krach ! Aller
    sous 2400 me parait très improbable. Rappelez vous que que les actifs qui inquiètent ne sont pas les plus dangereux. Je suis en revanche très négatif à court moyen terme sur les obligations
    souveraines vers lesquelles tout le monde se rue au moindre retour de l’aversion au risque. Je les estime véritablement porteuses de moins values et j’accumule des shorts depuis sans m’arreter
    meme si la bulle des taux bas va encore plus bas que je le pensais.

     

    Je pense enfin que si l’avenir est chaotique c’est surtout à cause des pénuries en MP à venir, pas à cause de leurs effets sur les monnaies.

  10. Je ne sais pas si vous avez regardé l’émission Capital sur M6 qui portait sur la crise financière.

    Ils parlaient de l’endettement des Etats, du problème des banques et de l’assurance vie.

    J’ai tout compris, donc c’était abordable pour tous les communs des mortels…

    Maintenant j’ai encore plus la frousse  , j’ai l’impression que je ne reverrai jamais mon
    argent…  

    Non, vraiment, bonne émission.

     

    Passez toutes et tous une bonne semaine !

    Marc

  11. Bonsoir,

     

    Je reviens à l’instant d’un déplacement de trois jours en Ile de France aussi n’ai-je pu lire les commentaires des trois derniers jours que ce soir.

     

    Parmi ces derniers commentaires, plusieurs sont ouvertement catastrophistes et contiennent des « vengeances » sous-jacentes du clan déflationiste vraisemblablement, clan oh combien mis à mal
    depuis… mars 2009 (et oui la route est longue). Les permabears font un retour en force depuis cet été mais nous verrons bien quel avenir se dessine.

     

    Le commentaire n°75 est l’archétype d’une personne ne comprenant pas ce qu’est le CAC40.

     

    Cela mériterait un article à part entière afin d’expliquer (j’aime à croire que les lecteurs de futures et ceux qui écrivent régulièrement des commentaires le comprenent depuis toujours sans
    qu’il soit besoin de le rappeler !!) pourquoi, EFFECTIVEMENT, une entreprise du CAC40 ne PEUT PAS faire faillite si elle fait partie du CAC40 et pourquoi, par ricochet, un indice composite
    pondéré comme le CAC40 ne PEUT PAS, mécaniquement (de part sa construction) tomber à trois chiffres dès l’instant où sa valeur initiale forfaitaire fixée à 1000 points date… de près de 25 ans.

    Apparemment il faudrait écrire un article là-dessus.

     

    Est-ce ce que je m’y colle ? :-)

     

    A demain,

     

    Daniela

  12. Dimanche 11 septembre 2011 :

     

    Les Allemands anticipent une mise en faillite de la Grèce.

     

    L’Allemagne a-t-elle déjà lâché la Grèce ? Selon plusieurs sources gouvernementales, la question n’est en tout cas plus de savoir si la Grèce va faire faillite, mais plutôt comment. Histoire
    d’anticiper les conséquences pour le reste de la zone euro, et surtout ses banques.

     

    Selon le magazine allemand « Der Spiegel », les troupes du ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, étudient deux hypothèses de sortie de crise brutale : l’une avec maintien de l’euro dans le
    pays, l’autre avec retour à la drachme. Le fonctionnement du Fonds européen de stabilisation financière, qui avait été adopté le 21 juillet dernier, pourrait être remanié lors du sommet du
    ministère des Finances prévu en fin de semaine en Pologne. Et ce, afin de parer au plus pressé en cas de scénario du pire. 

     

    Dans l’hypothèse d’une faillite de la Grèce, les États en difficulté, comme l’Espagne ou l’Italie, se verraient automatiquement attribuer des lignes de crédit, tout comme les banques exposées à
    la dette grecque. Dans le quotidien « Die Welt », c’est le ministre de l’Économie, Philipp Rösler, qui évoque « l’insolvabilité ordonnée de la Grèce ». Des solutions destinées à limiter les
    risques de contagion, mais aussi à faire pression sur le gouvernement grec.

     

    Un gouvernement grec qui a présenté dimanche une série de nouvelles mesures pour endiguer le dérapage de son budget, et tenter de convaincre ses créanciers de prolonger leur soutien. Des
    représentants du FMI (Fonds monétaire international), de l’Union européenne et de la BCE avaient quitté Athènes début septembre, en protestant contre le manque de coopération du gouvernement. Ce
    que le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos, a vivement démenti ce week-end en expliquant que ce départ était « planifié ». Une nouvelle taxe foncière sur tout l’immobilier du pays
    sera ainsi appliquée dès cette année, et collectée d’après les factures d’électricité. Au total, le pays s’engage à réaliser 2 milliards d’euros d’économies supplémentaires en 2011, ce qui
    limitera le déficit du pays à… 17,1 milliards d’euros.

     

    Pour les marchés, qui avaient fondu vendredi sur l’euro, le marché obligataire et les banques les plus exposées à la crise grecque, les mesures risquent de ne pas suffire. La dégradation de la
    note de trois banques françaises que pourrait annoncer Moody’s cette semaine devrait faire sortir du bois de nouveaux grecquo-sceptiques. Vendredi, le commissaire européen à l’Énergie, Günther
    Oettinger, avait suggéré de mettre en berne à Bruxelles les drapeaux des pays « pécheurs » pour cause de méga-déficit…

     

    L’Allemagne a-t-elle réellement intérêt à ce que la Grèce sorte de la zone euro ? Pas si sûr. En effet, avec un retour à la drachme, les autorités d’Athènes pourraient utiliser l’arme de la
    dévaluation monétaire. Dans un premier temps, cela pourrait relancer l’économie grecque. Mais cela constituerait aussi le meilleur moyen de faire une croix sur toutes les créances du pays,
    puisque la valeur des actifs serait ramenée à zéro ou presque. Cela pénaliserait fortement les banques allemandes très exposées à la Grèce, tout comme les françaises. Or, une banque préférera
    toujours récupérer un peu que rien du tout.

     

    Par ailleurs, une dévaluation obligerait les banques à déprécier leurs créances. Si les établissements semblent avoir correctement provisionné leur exposition à la dette souveraine, ce que
    contestent toutefois plusieurs spécialistes, « cela n’est pas forcément le cas de la dette privée », indique un analyste. 

     

    Pour les banques qui détiennent des réseaux bancaires grecs, comme Crédit Agricole avec Emporiki et Société Générale avec Geniki, l’impact d’un défaut de la Grèce et d’un retour à la drachme
    serait évidemment dramatique. Un tel scénario serait long à mettre en place. Ne serait-ce que parce que le traité de Maastricht ne prévoit rien cet effet…

     

    http://www.latribune.fr/actualites/20110911trib000648384/les-allemands-anticipent-une-mise-en-faillite-de-la-grece.html

  13. Bonjour

    Ccncernant l émission Capital  , je pense que les gens qui suivent l éco  n ‘y ont rien appris mais c’est un bon résumé pour les autres  .  

    Il faut dire cependant que la situation actuelle est plus grave que ce que pensait par exemple Jean Christophe , qui a « privilégié  » les USA . On est  juste seulement  devant un
    choc systémique européen et donc mondial . 

    Ce n’est pas BA qu le dit uniquement  mais des Jean Pierre Petit , Alain Madelin … que l ‘on ne peut pas suspecter de fin-du-mondisme  

    Donc on peut comprendre légitimement l ‘inquiètude des gens ..

    cdt

    Philippe

  14. Au fait Jean Chistophe , le krach a déjà eu lieu là :4100-> 2900  et se poursuit .

    Même l ‘or en $ baisse, c’est pour dire….

    On peut être inquiet car il n ‘y a pas que la bourse ; il y a aussi des gens qui travaillent … 

  15. Philippe,

    Il faut dire cependant que la situation actuelle est plus grave que ce que pensait par exemple Jean Christophe , qui a « privilégié  » les USA . On est  juste seulement  devant un
    choc systémique européen et donc mondial .

    C’est quoi cette affirmation ? Je déconseille les actions américaines depuis des années et il n’y en a aucune dans le forecast à part les MP qui sont inévitables !

    Par ailleurs, j’ai annoncé la chute des marchés depuis avril : http://futures.over-blog.com/article-baisse-des-marches-a-prevoir-forecast-avril-2011-71804908.html

    Tu as du oublier de lire …

    Effectivement, je répète qu’après cette chute, nous ne sommes plus dans une ambiance de krach. Je vais continuer à accumuler les classes d’actions que j’ai choisies dans le forecast entre 3000 et
    2400 de CAC et leur équivalents dans les autres indices. De ton coté, tu fais bien comme tu veux et tu peux attendre un CAC à 1000. On verra bien qui a raison.

     

  16. J’ai d’ailleurs dégagé des liquidités en juin en vendant des biens immobiliers pour dégager du cash pour etre prêt à racheter des titres pour la baisse actuelle (commentaires forecast de juin)

  17. Sinon l’Euro poursuit sa chute et sort de son canal de tendance. La semaine qui vient va etre interessante. Il faut surveiller les taux européens de près.

  18. Jean Christophe , on ne se comprend pas :

    – je mets des guillemets à  » privilégié  » ce qui veut dire que c’est du second degré  .

    => je veux dire alors alors en clair que tu as toujours pensé que les pb étaient plus graves aux US qu ‘en europe . En 2111 ce n ‘est pas le cas

    -je n ‘ai jamais  dit que le CAC irait à 1000   . Passer de 3000  (vendredi dernier ) à 2400 ( qui est possible)  ca fait -30 % : on appelle cela un krach si on les fait

  19. Philippe,

    Je continue de penser que l’europe dominée par l’Allemagne défendra meiux sa monnaie. Les USA au contraire flinguent leur dollar à petit feu. Il ne doivent leur salut sur les taux qu’à
    l’immensité de leur compartiment obligataire seul compartiment refuge, l’or étant trop petit et montant trop vite. Les media anglosaxons tapent sur l’europe pour planquer les déficits colossaux
    de certains états américains équivalents à celui de la Grèce. Ne pas se laisser influencer pa les medias et par la panique ambiante. Les actions sont de moins en moins chères et souvent sous leur
    valeur d’actif alors que les actifs vaudront bien plus que les dettes, celles la même qu servent de refuge aux US !!!

  20. Et si c’était aujourd’hui la véritable journée de capitulation, style cac clôture à -10%…

    Pages Jaunes cours 3,8€ dividende probable pour les années à venir 0,5€ brut soit net 0,43 rendement net 11% et des brouettes… bon je sais elle est endettée, mais si le cac touche les 2400 et
    lorsqu’il y’aura rebond, enfin j’espère… PAJ devrait en profiter.

  21. Pascal –> le mieux pour une journée de capitulation serait que la grèce fasse officiellement défaut, au moins on pourrait rebondir ensuite.

    NB :2840 est un ancien gap, on y est presque.

  22. Il est amusant de constater que dès que les cours de bourse baissent fortement des déflationnistes invétérés reviennent à la charge (en faisant dire à Jean-Christophe des choses qu’il n’a pas
    dites, soit dit en passant).

    Il me semble que l’esprit général était « achat progressif sous 3000 ». Nous y sommes et certaines entreprises saines ont atteint des valorisations très alléchantes. 

     

    Les trois bancaires s’effondrent et je ne suis pas loin d’enclencher mes achats sur elles. A partir du moment où les cours des trois bancaires du CAC pricent effectivement une faillite de la
    Grèce… c’est à mon sens peut-être justement le moment de les acheter toutes les trois puisque le cours reflète le scénario du pire (qui est probable, mais jamais certain).

    Encore une fois je fais le pari que les états européens (pas seulement la France) ne permettront pas que leurs grandes banques impliquées en Grèce ne soient mises en défaut. Je penche pour un
    défaut partiel de la grèce, pas pour une faillite pure et simple. S’il est difficile d’appréhender l’exposition réelle de ACA et GLE à la Grèce je crois que cette exposition est surévaluée. GLE
    n’est tout de même pas une banque grecque !

     

    Daniela

  23. A titre personnel je vais probablement liquider mes sicav monétaires pour augmenter encore mon exposition actions cette semaine.

     

    Daniela

  24. Lundi 12 septembre 2011 :

    La Grèce dit avoir des liquidités jusqu’en octobre seulement.

    La Grèce sera à court de liquidités le mois prochain, a déclaré lundi le vice-ministre des Finances du pays, soulignant ainsi la nécessité pour Athènes de remplir les conditions lui permettant
    d’obtenir le versement de la prochaine tranche dans le cadre d’un plan d’aide international en cours.

    « Nous avons des marges de manoeuvre en octobre. Nous essayons de faire en sorte que l’Etat puisse continuer à fonctionner sans problèmes », a précisé Filippos SAchinidis lors d’un entretient
    accordé à la chaîne de télévision Mega.

    La Grèce a annoncé dimanche une nouvelle taxe immobilière, destinée à aider Athènes à respecter son objectif de déficit budgétaire et, de ce fait, à tâcher de garantir que lui soit versée la
    prochaine tranche du programme d’aide internationale dont bénéficie le pays.

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E7KC0DE20110912

  25. Ce qui m’énerve c’est qu’il y a trop d’entreprises sur lesquelles je veux me positionner et je ne peux pas tout acheter, c’est rageant… :-)

     

    Daniela

     

     

  26. C’est ce que je me disais ce matin Daniela. T’as pas 100 balles ?
    Tu proposais une analyse hier soir. C’est prêt ? Je trépigne d’impatience.

  27. Attention il faut en garder pas mal sous le pied on ne sait pas jusqu’ou ira la panique. La bourse en tout cas anticipe le pire. Je viens d’acheter Imérys.

    Cet après-midi j’aimerais voir comment se comportent les MP canadiennes.

  28. Un exemple d’entreprise à la casse est la société Eiffage – FGR

     

    Je surveille le cours et tant que le titre baisse je ne l’achète pas. C’est cruel mais je patiente pour obtenir un prix d’entrée canon. Eiffage chute en ce moment comme toutes les autres sociétés
    très endettées dont certains se demandent si elles pourront honorer leurs dettes; c’est le même cas de figure pour Lafarge par exemple.

     

    Le plus gros défaut technique d’Eiffage est de ne pas être opable à cause des % de droits de vote majoritaires détenus par les salariés et dirigeants (Eiffame). Malgré cela, la capitalisation est
    déjà tombée à 1/7e du CA annuel.

    L’action Eiffage est déjà à son plus bas niveau historique depuis 2004. Tant que le titre baisse je ne l’achète pas. Mais c’est l’archétype des sociétés que je surveille au jour le jour en ce
    moment.

     

    Daniela

  29. On a franchi à la baisse les 3980 – Objectif 3420. Ca ne veut pas dire qu’on ira en ligne directe et ca ne reste qu’une probabilité graphique.

  30. Moi je suis acheteur de Ch Dior dès que le PER est à 10.

    Ne pas négliger l’asie et les MP si ca suit mais elles risquent de vraiment chuter avec les US.

  31. Au delà du débat inflationniste / déflationniste – et je tiens à préciser que je suis du point de vue de JCB sur le fait que, une fois la purge passée, les actions vont flotter sur l’inflation
    y-compris en cas de stagnation des économies des pays développés -, j’ai une question à Daniela / JCB spécifiquement sur les bancaires.

    Oui en effet, les valos sont terriblement attractives. Oui les ratios valo / actif net sont à des niveaux très alléchants.

    Ceci étant dit, comment envisagez vous le risque de dilution massive en cas d’augmentation de capital sur les banques / assurances ? Il me semble que ce risque est important. Voire le risque de
    nationalisation, si ce scénario noir devait se réaliser ?
    Autant il me paraît pertinent d’accumuler des actions de type PP ou émergents ciblés ou MP etc (cf position de JCB maintes fois expliquée sur le blog et tout à fait cohérente, à partir du moment
    où on respecte de base de l’investisseur prudent) autant je suis beaucoup plus circonspect sur les bancaires et les assureurs.

    Merci beaucoup JCB / Daniela de vos réponses.

     

  32. C’est simple. Les bancaires sont des petites lignes spéculatives que je m’octroie. Aujoud’hui c’est un vrai massacre il est probable le marché exagère fortement. 

  33. On a franchi à la baisse les 2980 – Objectif 2420. Ca ne veut pas dire qu’on ira en ligne directe et ca ne reste qu’une probabilité graphique.

  34. @ boom or bust

     

    Question très pertinente ! Je vais y répondre à mon niveau, c’est donc mon point de vue et je peux me tromper.

     

    Les trois grandes banques françaises rentrent actuellement dans une configuration personnelle assez rare que j’appelle « la stratégie du chacal ». Je vais l’expliquer en détail.

     

    Actuellement les valeurs bancaires s’effondrent pour des raisons qui sont en grande partie justifiées, à savoir leur exposition aux obligations pourries grecques et au-delà, à leur exposition
    globale à des créanciers douteux (Italie, Espagne, POrtugal…).

    En tant que particulière je ne PEUX PAS savoir quelle est la situation REELLE de chacune de ces trois banques, et je suis sûre que même les insiders ont du mal à estimer précisément cette
    exposition. Les informations disponibles pour les particuliers ne permettant pas de déterminer la ou lesquelles des trois grandes banques françaises sont solides et ne nécessiteront pas de plan
    d’aide, j’opte pour ma « stratégie du chacal » : j’achète les trois à part égales.

    Attention, comme le précise Jean-Christophe c’est une partie spéculative, pas 10% de mon portefeuille que je mettrai dessus.

     

    En 2008 l’état a préféré allouer des lignes de crédit d’aide aux banques françaises et n’a pas nationalisé, mais la nationalisation n’est pas imposible car de l’autre côté de l’atlantique une
    énorme banque comme Citigroup l’a été. Dans le cas d’une nationalisation pour simplifier nous dirons que le cours prend -100% (perte totale). Or je ne pense pas que les trois banques à la fois
    aient besoin d’être nationalisées. Les incertitudes font que les trois baissent car comme dit précédemment, on n’a pas vraiment le moyen de savoir quelles sont leurs situations « réelles » à
    l’intérieur…

     

    Donc j’achète spéculativement les trois, car le secteur bancaire européen, lui, ne disparaîtra pas, ça on en est sûrs. Exemple avec le secteur automobile US en 2008 : en 2008 tous les
    constructeurs voyaient leur cours s’effondrer, voici ce que donnait mon « principe du chacal » que je n’ai -hélas!- pas osé appliquer à l’époque (dommage). Le raisonnement était le suivant : le
    marché automobile US s’était réduit de 20 millions d’unités vendues/an à 15 millions (je ne me souviens plus des chiffres exacts) et TOUS les constructeurs majoritaires sur le marché US avaient
    des cotes qui s’effondraient : GM, Ford, Toyota et Chrysler. Or même si le marché US se réduisait encore à -20% soit 12 millions/an, le fait dont on était sûr c’est qu’il n’allait pas
    disparaître. Dans ce cas en octobre 2008, ne pouvant pas là non plus connaître précisément la situation réelle des constructeurs majoritaires, le principe revenait à laisser le marché décider et
    à acheter GM / Toyota / Ford / Chrysler à parité. Or que s’est-il passé ? GM a fait faillite, Chrysler a été absorbé par Fiat : deux lignes qui faisaient -100%… mais puisque le marché US n’a
    pas disparu et que le malheur des uns… :-)  Ford a vu son cours multiplié par 8 depuis octobre 2008 (au plus haut x9).

     

    Pour en revenir aux banques, même raisonnement : je laisse les choses suivre leurs cours en acceptant qu’une des banques risque de descendre à 0 si elle est nationalisée. Comme je ne dispose pas
    des informations pouvant m’indiquer laquelle ce peut être, j’achète les trois et je fais le pari qu’à échéance de 1 à 5 ans les deux autres auront retrouvé leur cours d’avant cet été soit un
    cours x2 au minimum. -100% sur une des trois et +100% sur les deux autres cela fait au final +33%, en sachant qu’on admet dès le départ que l’une des trois « disparaîtra »
    (nationalisation, absorption par une autre banque, énorme dilution par augmentation de capital etc).

     

    Voilà.

     

    Daniela

     

    Daniela

  35. La société générale licencie un peu partout dans le monde.

     

    Quant aux valeurs du CAC 40 beaucoup baissent moins que le CAC lui-même.

    Technip par exemple baisse peu et reste largement au-dessus des 60.

    C’est le poids des financières qui tire le CAC vers le bas.

     

    A suivre…

  36. Marc,

    Tu touches un point important. Les bonnes valeurs et les MP ont très peu baissé. Pour l’instant il n’y pas énormément de gains potentiels sur celle la. J’espère qu’il y aura un effet de
    contagion.

  37. Daniela & JCB, merci pour vos réponses. Daniela, j’ai bien aimé cette réponse détaillée et la « stratégie du chacal ». C’est bien du spéculatif pur jus, réservé aux investisseurs expérimentés
    qui savent ce qu’ils font, sur quelle part de leur capital, avec les bonnes règles de money management, etc. Comme toujours, me direz-vous, mais encore plus que d’habitude ! ;-)

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